Un témoignage glaçant. Thaïs d’Escufon, ancienne porte-parole de Génération identitaire, a révélé mercredi avoir été victime d’une séquestration et d’une agression sexuelle dans son propre logement. Depuis, la militante n’a droit ni à la sympathie des médias ni à celle des féministes.
La scène s’est déroulée en fin de matinée, alors que la jeune femme revenait de son cours de sport. Ecouteurs sur les oreilles, elle entrait dans son logement quand un homme lui embraya le pas.
Quelques secondes plus tard, ce dernier fermait la porte et confisquait la clé, avant d’arracher le téléphone portable des mains de la victime.
Pendant près de vingt-cinq minutes, l’homme tient des propos étranges, tentant parfois de discuter « normalement » avec sa proie. Il lui raconte sa vie, explique qu’il est Tunisien, qu’il se trouvait précédemment en Allemagne. Il fait remarquer à Thaïs qu’elle a l’air française.
Arguant qu’il était entré là pour se cacher car quelqu’un le poursuivait, sans idée perverse derrière la tête, l’homme finit par se montrer bien moins délicat. Avant de quitter les lieux, il pousse sa victime, la tient par les poignets, lui demande un « bisou » et une faveur sexuelle. Par miracle, dans le chaos de cette scène, Thaïs parvient à se relever, à ouvrir la gâche de la porte et à pousser tant bien que mal l’homme au-dehors avant que le pire ne se soit produit.
C’est le lendemain, sur son compte Instagram, que Thaïs d’Escufon a raconté cette histoire, avant de la répéter en pleurs jeudi soir sur le plateau de l’émission Touche pas à mon poste ! de Cyril Hanouna. Déjà invité un an plus tôt, elle y avait dénoncé les violences commises par les immigrés. Elle témoignait cette fois en tant que victime de ces violences. Son courage n’a d’égal que l’horreur de son calvaire.
Etre une femme victime de violences suscite habituellement l’emballement médiatique et la sympathie politique. Les associations montent au créneau sans exiger la moindre preuve. Pas cette fois.
Thaïs subit un véritable torrent d’insultes et d’accusations. Sur les réseaux sociaux (qui, certes, ne sont pas une référence morale), beaucoup font d’elles une menteuse.
Sa version ne tiendrait pas debout, le fait que son bourreau lui ait dit être Tunisien serait « trop gros ».
Pourtant, trois des quatre femmes présentes jeudi sur le plateau de TPMP – Thaïs incluse – ont été victimes d’agressions. Chaque fois par un immigré d’origine extra-européenne. La journaliste Isabelle Morini-Bosc avouera même ne pas avoir osé porter plainte après son viol afin de ne pas nuire à son agresseur, à cause de ses origines.
Les femmes, les filles, mais aussi les jeunes hommes, les étudiants et les habitués des villes « multiculturelles » le savent parfaitement : comme l’a dit et répété Thaïs, la majorité des agresseurs ne sont pas issus du patriarcat blanc. N’en déplaise au journaliste bien-pensant Gilles Verdez et au public de TPMP, scandalisés par cette vérité.
Ce n’est pas dramatiser que de dire que désormais, le danger est partout.
Thaïs avait été condamnée pour avoir voulu faire respecter les frontières. Désormais, la frontière est sa propre porte, et, là encore, rien n’est fait pour la protéger.
Louis Marceau
Article paru dans Présent daté du 10 décembre 2021