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[Interview] Jean-Yves Le Gallou (Polémia) : « La violence est inséparable de la politique, n’en déplaise aux bisounours »

Jean-Yves Le Gallou

Le site Breizh-info.com a demandé à Jean-Yves Le Gallou comment il voyait ou anticipait les évènements à venir, et notamment les élections 2022.

Breizh-info.com : L’année 2022 s’annonce particulièrement tendue, entre tyrannie sanitaire et échéances électorales majeures. Que pensez-vous que nous réservent les prochains mois ?

« L’histoire est le lieu de l’imprévu » aimait à répéter Dominique Venner. Difficile de vos répondre donc… . Peut-être que si le variant Omicron se confirme bénin la banalisation du COVID sera la bonne surprise ?

Breizh-info.com : Et pour la présidentielle, quels seront les finalistes ?

Zemmour /Macron ? Macron /Le Pen ? Ou bien Pécresse face à Zemmour ou Le Pen ? Ou alors un duel intra système entre Pécresse et Macron, le rêve des éditorialistes du « cercle de raison », de déraison plutôt quand on observe le résultat des Quarante Piteuses… Voire, le cauchemar de Davos et du Bilderberg, un duel Le Pen /Zemmour. Très disruptif mais pas impossible. Reste que les gnomes du Conseil constitutionnel (Fabius, Juppé) pourraient dans ce cas décider d’annuler l’élection… .

Breizh-info.com : Faut-il croire les sondages ?

A quatre mois d’une élection ils n’ont aucun caractère prédictif. D’autant que les sondeurs n’ont aucun moyen objectif – faute de référence antérieure – d’apprécier voire de corriger les résultats de Zemmour. Les campagnes de diabolisation qu’il subit peuvent contribuer à minorer ses scores. Ce qui est sûr c’est que Zemmour fait la course en tête par la puissance de ses meetings, son omniprésence dans les réseaux sociaux et son audience lorsqu’il est invité sur les chaines de télévision. Lui ne cause pas, lui ne minaude pas, il imprime.

Breizh-info.com : Comment jugez-vous la campagne de Marine Le Pen ?

Ses partisans devraient remercier Zemmour, matin, midi et soir. Il a réveillé leur championne. Il l’a conduit à revenir sur les fondamentaux du Front National et à se bouger.

Breizh-info.com : Il a beaucoup été question du retour de la violence en politique. Vous qui avez vécu notamment l’ascension du FN, mais également l’après Mai 68, êtes-vous d’accord avec cette analyse ?

La violence est inséparable de la politique, n’en déplaise aux bisounours. Encore faut-il distinguer les différentes formes de violence.

Il y a une violence de haute intensité islamiste : les assassinats de masse (Bataclan) ou ciblés (Samuel Paty) qui terrorisent les acteurs politiques, médiatiques économiques et administratifs.

Il y a la violence de moyenne intensité des racailles dans les banlieues qui débouche sur le « white flight » et la prise de contrôle des territoires perdus de la France.

Il y a la violence de basse intensité des milices d’extrême gauche qui imposent leurs lois dans la rue et les universités. D’autant plus que leurs adversaires – les groupes gaullistes (SAC, UNI) ou plus radicaux (Ordre nouveau, GUD) ont fait l’objet de répressions aussi sélectives que ciblées. D’où l’impression juste que l’extrême gauche tient la rue : à cause des gouvernements qui l’ont protégée tout en réprimant sélectivement ceux qui pouvaient la combattre. Les prétendus « Antifas » sont les idiots utiles de Davos et du Bilderberg.

Breizh-info.com : Zemmour en est-il aujourd’hui la victime ?

Oui, un peu comme Le Pen dans les années 1980 et le Front National dans les années 1990.

L’extrême gauche attaque. Ses adversaires se défendent. Et ce sont eux qui sont accusés de violences. C’est la tenaille antifas/médias.

Breizh-info.com : Quelle réponse ?

Je vous renvoie au Manuel de lutte contre la diabolisation : ne pas plier, ne pas s’excuser, résister, continuer à transgresser, renverser l’accusation, accuser les diabolisateurs.

Breizh-info.com : Sur la question de la tyrannie sanitaire, il semblerait qu’une large partie des masses, ou bien adhèrent, ou bien acceptent de suivre les injonctions gouvernementales qui se succèdent à un rythme fou, non sans brimades et contraintes délirantes. Là encore, quelle analyse faites-vous de ce phénomène de soumission généralisée ?

J’ai tendance à comprendre les masses quand je vois la puissance de la propagande qu’elles subissent : des centaines de messages alarmistes par jour, à la télévision, sur les réseaux sociaux et dès qu’on sort : dans les rues, dans les transports, dans les restaurants. Partout, c’est fou. Les « boomers » hypocondriaques en rajoutent. Et les « millenials » n’ont pas été formés à l’esprit critique à l’école.

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