Le journal Sud-Ouest donne, dans son édition du 11 janvier, trois affaires de délinquance causées par des étrangers, dans Bordeaux et à Libourne. Certainement, trois « cas isolés » qui ne prêtent pas à polémique. Mais ils s’accumulent.
Ce vendredi 7 janvier, un voyageur descendu de son TGV en provenance de Paris a été agressé par un homme, alors qu’il remontait la rue de Tauzia avec sa valise vers 19h30 – un homme est arrivé par derrière, l’a ceinturé et frappé plusieurs fois. Des passants se sont précipités et ont rattrapé l’homme, qui se dit libyen de 26 ans et est en situation irrégulière – il fait l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français) évidemment non exécutée, comme 95% des mesures semblables.
Toujours vendredi, plus tôt dans l’après-midi, trois bosniaques de 27, 24 et 16 ans suivent quelqu’un qui vient d’acheter un ticket de tram à la machine située devant la gare de Bordeaux-saint-Jean, mémorisent son code de carte bleu puis lui volent son portefeuille, avant de retirer de l’argent à un distributeur de billets. Les policiers les interpellent assez vite, elles se débarrassent du butin à leurs vues. Les deux majeures, dont une a expliqué aux policiers qu’elle était venue faire les boutiques à Bordeaux, seront jugées en correctionnelle.
Le 10 janvier, le tribunal correctionnel de Libourne jugeait un marocain de 30 ans, qui dit s’appeler Yassine Chaidi, et qui a été trouvé dans une maison rue de l’Housteauneuf où il vole 70 euros, des vêtements, consomme de l’alcool – le fils de la locataire le retrouve en train de manger une choucroute et boire une bière. L’intrus violente le jeune homme et tente de s’enfuir. Il doit une fière chandelle au laxisme judiciaire ambiant : 33 jours de prison, relaxe des violences et 1200 € d’indemnités à verser.
Ce qu’il y a d’intéressant avec le Covid en France, c’est qu’on contrôle les pass sanitaires – et bientôt l’identité ? à l’entrée de tous les restos, cafés, musées et lieux de concerts, mais qu’on ne sait toujours pas fermer nos frontières et renvoyer chez eux les délinquants.