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Pascal Praud : “Si Marion Maréchal rejoint Éric Zemmour, ce serait une déflagration”

Pascal Praud : “Si Marion Maréchal rejoint Éric Zemmour, ce serait une déflagration”

Vu sur Lesalonbeige

Sur CNews, Pascal Praud commentait la réponse d’Eric Zemmour sur la plateau des 4 Vérités sur France 2 où le sujet d’un éventuel ralliement de Marion Maréchal à ce dernier. Eric Zemmour a répondu :

“Je suis en contact avec Marion Maréchal depuis des années, c’est une amie (…) Nous verrons.”

L’Express vient de publier un article précisant les relations entre Eric Zemmour, Marion Maréchal et Laurent Wauquiez  Selon cet article, un ralliement des deux derniers au premier est loin d’être acquis ou même envisageable à court terme. Extraits :

Les discussions existent, les rencontres s’organisent dans le secret, mais le contexte présidentiel, où chaque mouvement est sujet à interprétation, favorise rarement la prise de risque. Laurent Wauquiez en a déjà fait les frais. Pour l’heure, il préfère se terrer en région et suivre la vague de son parti (…) Et si Eric Zemmour rêve de Laurent Wauquiez, la réciproque n’est pas exacte. En politique, il n’est d’amitié qui ne se quitte, et la trajectoire du polémiste a passablement irrité l’ancien leader LR (…)

Plus friand de la bataille en solitaire que de la conquête à plusieurs, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s’attire les foudres de ses compagnons de droite. “Son problème, c’est qu’il ne pense qu’à sa gueule, pique un conseiller pécressiste. On ne le voit pas avec la candidate désignée par les militants LR par exemple, et ça commence à jaser en interne, y compris parmi ceux qui sont sur sa ligne, comme les proches de Ciotti.” (…)

La stratégie de l’homme seul peut coûter cher à Laurent Wauquiez, et il en est conscient. Alors, sous couvert de respecter le cordon sanitaire d’usage avec les élus de la droite dure, dont les troupes de Marion Maréchal, l’ancien leader LR envoie des signaux. Il le devine, tôt ou tard, l’électorat de la droite identitaire, plutôt marioniste, sera pour lui un vivier de voix très intéressant. Et pour commencer à rompre les digues, rien de tel que d’utiliser ses terres régionales comme un laboratoire afin d’envoyer des éclaireurs. Augustin Neyrand, ancien directeur de campagne d’Etienne Blanc (proche de Laurent Wauquiez) a récemment rejoint les équipes marionistes qui oeuvrent pour Eric Zemmour. Les discussions de couloir, loin des caméras, vont bon train. Peu avant les élections régionales, il a d’ailleurs rendu honneur à Charles Perrot, président du groupe RN au conseil régional. Un clin d’oeil de plus à de futurs alliés potentiels. “Wauquiez a mis fin à ce vieux clivage”, assure-t-on dans l’entourage de Marion Maréchal. “Au niveau du conseil régional, tous les marionistes qui ont quitté le RN suite à la purge lui parlent“, jure un élu (…)

Car il est des figures politiques qu’il convient de ménager. Marion Maréchal en fait partie. Eric Zemmour et Laurent Wauquiez le savent. La nièce de Marine Le Pen représente, pour les défenseurs de l’union des droites, l’incarnation de leur combat. Le polémiste a rêvé, un temps, d’en faire “son François Bayrou”. L’ancienne députée du Vaucluse a hésité, s’est questionnée, mais a préféré renoncer. “Elle refuse d’être une prise de guerre, assure l’un de ses confidents. Elle aurait pu bouger s’ils l’avaient davantage ménagée, lui avaient donné des gages comme un pacte de gouvernement.” (…)

Depuis ses bureaux lyonnais, elle préfère donc observer de loin ce que certains de ses proches qualifient de “comète Zemmour”. “Elle se pose comme le recours plus sage après le crash, parce qu’elle a compris l’échec de cette union pour 2022, mais pas pour 2027”, assure Pierre Meurin, un temps engagé auprès d’Eric Zemmour. Idem pour Laurent Wauquiez, que l’ex-frontiste aurait aimé rencontrer, mais ses “pudeurs de gazelle” ont fini par la lasser. “Elle est agacée par ses calculs partisans et sa volonté de ne pas vouloir se mettre en danger”, commente Agnès Marion, ancienne élue RN à la région. Alors, comme l’ancien président LR, elle pense à 2027, en solitaire. Et profite de son statut hors politique pour rencontrer du monde, et tisser son réseau. A Lyon, des rencontres sont organisées chaque semaine avec des personnalités politiques, mais aussi issues des milieux journalistiques ou économiques, loin du cordon sanitaire prôné par les élus de droite. “Elle n’a jamais caché son envie de revenir en politique, et le jour où cela va arriver, Eric Zemmour a du souci à se faire.” “

 

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