D’Alain Sanders dans Présent :
Son premier meeting de rentrée à Florence, Arizona, le 15 janvier dernier, a donné le ton : la machine de guerre trumpiste est en marche. Le prochain meeting se tiendra au Texas, autant dire en terre promise…
A relever que les médias français, qui, pendant le mandat de Trump, nous ont gavés jour après jour d’articles haineux à son égard, sont désormais, en ce qui concerne l’actualité des Etats-Unis, d’une discrétion de violette. Comme s’il ne s’y passait plus rien de notable. Il y aurait pourtant beaucoup à dire sur la débâcle des démocrates et les foirades de Biden.
Ils vont peut-être se réveiller dans les semaines à venir. Pour crier « au loup ». A savoir le retour plus que probable de Trump et un rematch décisif avec Biden. En novembre prochain va se tenir ce que les Américains appellent les midterms (les élections à mi-mandat). Une première grande occasion (après, déjà, la victoire éclatante des républicains en Virginie récemment) de renvoyer Biden et les siens dans leurs buts.
Les sondages ne sont que des sondages, certes. Il n’empêche que tous – et même ceux commandés par les démocrates ou le très gauchard Washington Post – indiquent qu’il y a longtemps (un demi-siècle au moins) qu’un président des Etats-Unis et son vice-président (en l’occurrence l’ectoplasmique Kamala Harris) n’avaient été aussi bas dans l’opinion publique.
Consultée pat le Huffington Post (qui voue une haine rabique à Trump), la politologue Marie-Christine Bonzom explique : « Biden et Harris sont dans les limbes. L’économie, l’inflation, la lutte contre le Covid, la crise migratoire avec le Mexique et surtout le fiasco de l’Afghanistan, tout cela a fragilisé leur réputation. »
Pour se rassurer, les démocrates expliquent que Trump est interdit à vie sur Twitter, écarté de Facebook pour au moins deux ans encore, banni des réseaux sociaux, et donc efficacement muselé. C’est compter sans Truth Social, la plate-forme mise en place par Trump : opérationnelle à partir de mars de cette année, elle contournera sans problème la censure. D’autres parient sur son âge (il aura 78 ans en 2024) et vont même jusqu’à souhaiter – certains l’ont exprimé publiquement – qu’un des variants covidesques ait raison de lui. Les braves gens… […]
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