Une fois n’est pas coutume : j’ai accepté, pour une raison de calendrier (les 150 ans de sa naissance), de me pencher sur un personnage qui sort du cadre habituel de mon étude qui est le XVIIIe siècle : Charles Maurras.
Né au XIXe siècle et mort au XXe (1868-1952), Charles Maurras a suscité et suscite encore bien des passions. Nous y reviendrons dès que possible.
La vidéo ci-dessous a été prise à Villeneuve-lez-Avignon le 21 avril 2018 où je me suis exprimée à l’invitation de l’association « Amitié et action française » sur le sujet « Charles Maurras et la Révolution ».
Là je retrouve mon territoire !
Une étude, même succincte, de la pensée de Charles Maurras, me fait comprendre que son évolution, du fédéralisme au royalisme, puis de l’agnosticisme au catholicisme, est le fruit de son étude de l’Histoire.
Voilà qui me parle beaucoup.
D’abord on « croit » à la République et à ses valeurs, aux crimes de l’Église et à sa tyrannie éternelle. Mais si on fait de l’Histoire…
Tout bascule sens-dessus-dessous.
J’ai tenté, en rappelant ce que furent les théories de Voltaire, Rousseau, Sieyes et Robespierre, de montrer combien le mensonge est à la source de la doxa républicaine.
Avec une explication bien utile sur ce qu’était le Tiers-État et ce que furent les États-généraux : tout l’inverse de ce qu’on nous en a dit.
Les trois ordres réunis aux États-généraux ne représentaient nullement les membres du clergé, de la noblesse et du Tiers, mais les populations vivant sous les juridictions fiscales de chacun des ordres. Ainsi les habitants des campagnes, plus de 90% de la population française, étaient-ils représentés par les députés de la noblesse et du clergé, ceux du Tiers représentant uniquement ceux des grandes villes, dont ils réussirent d’ailleurs à exclure les ouvriers au profit des marchands.
Voici mon intervention :