Ce mercredi 16 février, Nicole Klein, préfète de la région Normandie au moment de l'assassinat du père Hamel, est venue témoigner à la barre. Elle a notamment évoqué des klaxons de réjouissance, à la suite de l'assassinat du prêtre, rapporte Le Figaro.
À la demande de Mgr Lebrun, archevêque de Rouen, la préfète de Normandie, en poste au moment des faits, est venue livrer un témoignage exceptionnel à la cour d'assises de Paris. Nicole Klein a ainsi confirmé qu'elle connaissait la dangerosité d'Adel Kermiche, sans pour autant pouvoir agir. « J’entendais parler de Kermiche et de sa dangerosité toutes les semaines lors de la réunion sécurité. Pas une réunion sans qu’on parle de lui mais on ne pouvait rien faire à partir du moment où une juge d’instruction l’avait remis en liberté [en mars 2016]. »
La préfète évoque des klaxons de réjouissance à la suite de l'assassinat
Au cours de son audition, Nicole Klein a également évoqué des retentissements de klaxons de réjouissance, le soir de l'assassinat. Si certains démentent les faits, la préfète en est pour sa part tout à fait certaine : « Je me souviens aussi des klaxons de réjouissance, le soir de l’attentat à Saint-Étienne. Suffisamment limités pour que certains disent que cela n’a pas existé. Mais, très minoritaire, c’est une réalité. »
https://www.bvoltaire.fr/des-klaxons-de-rejouissance-ont-retenti-apres-lassassinat-du-pere-hamel/