Valeurs Actuelles révèle, concernant l’appel de Zemmour devant la CEDH, que
En pleine campagne présidentielle, le gouvernement français a demandé à la CEDH d’appliquer à Éric Zemmour un traitement exceptionnel, en considérant son discours comme une menace pour la démocratie.
Et aussi :
En 2017, devant les juges de la Cour, il prononça un discours enflammé pour saluer l’« œuvre visionnaire » de la CEDH et « réaffirmer l’importance pour la France de l’obligation d’exécution inconditionnelle des arrêts de la Cour », et promit que « la France n’acceptera[it] aucune critique des droits de l’homme destinée à camoufler un agenda ». Les juges ont bonne mémoire : en octobre dernier, ils retoquaient 18 000 requêtes déposées par des citoyens contre les mesures sanitaires du gouvernement, une démarche « abusive » selon eux…
Au-delà de ce soutien politique et idéologique, Emmanuel Macron a aussi une affinité personnelle avec l’homme qui compte à la Cour européenne des droits de l’homme : l’influent chef de cabinet de son président, Patrick Titiun. Les dirigeants de l’institution se succèdent à Strasbourg mais lui demeure à leurs côtés depuis la fin des années 2000 : il dirige les services, gère la communication sur les questions sensibles et assure la direction politique de la Cour.