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L’OCDE évalue à 20,7 milliards d’euros les prestations non contributives versées aux étrangers en France

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Vu sur Lesalonbeige

Sur le chiffrage, l’OCDE donne donc entièrement à Marion Maréchal qui défendait le programme d’Eric Zemmour lors du Grand Jury par des journalistes visiblement pas au courant de cette étude :

Les aides sociales touchées par les immigrés représentaient 20,7 milliards d’euros en 2018 en France, selon des estimations de l’OCDE transmises à « Marianne » (…)

Notre système social est-il trop généreux envers les immigrés ? Serpent de mer des débats sur les migrations, la question est portée dans la campagne présidentielle par Éric Zemmour et Marine Le Pen. Tous deux veulent réserver l’essentiel des allocations aux seuls Français, dans l’objectif de soulager les finances publiques et de décourager les étrangers de s’installer dans l’Hexagone. Faute de données publiques permettant d’éclaircir le débat, Marianne a obtenu une estimation inédite de ces dépenses auprès de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), ainsi que des précisions de l’administration. Verdict : si les montants des aides versées ne sont pas négligeables, le discours des candidats repose sur des calculs très optimistes, et occulte les répercussions brutales qu’aurait leur projet sur des centaines de milliers de familles.

Selon l’analyse des économistes de l’OCDE, les prestations « non contributives » (minima sociaux, aides au logement, allocations familialesversées aux immigrés s’élevaient à 20,7 milliards d’euros en France en 2018Dont 9,5 milliards au titre des allocations familiales, 5,1 milliards d’euros à travers les aides au logement, et 6,1 milliards via le RSA et d’autres aides contre l’exclusion. Ces 20,7 milliards d’euros pèsent environ 28 % du montant total de ces prestations, alors que les immigrés ne représentent que 12,4 % de la population. En effet, ces derniers ont en moyenne plus d’enfants à charge, et un niveau de vie nettement plus faible que celui des non-immigrés. Au demeurant, le montant calculé par l’OCDE ne représente que 2,8 % de l’ensemble des dépenses sociales de la France (y compris celles liées à la retraite, au chômage…), autant dire une part minime.

 

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