En déplacement de campagne à Dijon ce lundi, le président de la République a demandé « un peu de bienveillance » au cours de la campagne électorale, faisant indubitablement référence au slogan « Macron assassin » scandé brièvement lors du meeting d’Eric Zemmour au Trocadéro ce dimanche. Un slogan qui ne passe pas chez celui qui méprise à longueur d’entretiens et de déplacements ses concitoyens, qui n’a pas hésité à envoyer les troupes policières éborgner des gilets jaunes, à discriminer les Français qui ne se plient à sa dictature sanitaire et vaccinale ni à les « emmerder » pour reprendre sa propre expression.
Se croyant en-dessus de toute critique objective, -même si exprimée avec des mots qui brûlent ses ‘prudes’ oreilles de candide-, quant à son désastreux bilan humain, économique, social, financier, liberticide, le technocrate Macron, dans une rhétorique digne de son « en même temps », donne une la leçon de bienveillance, vertu qui lui est étrangère quand il s’agit de gouverner les Français, aux autres candidats.
« Il faut un peu de bienveillance. Il y a des dirigeants politiques, effectivement, qui sont dans la violence et l’invective et ce n’est pas bon », a ainsi osé Emmanuel Macron qui ajouté :
« Ceux qui perdent leurs nerfs en étant dans l’invective, dans la violence, en étant dans la menace, en étant dans l’insulte, sont mauvais pour la démocratie et pour la République, quel que soit le projet qu’ils portent, parce qu’ils justifient, après quoi ils viennent dénoncer les conséquences : la violence verbale ou physique ».
Il a aussi estimé mener ses combats « dans la dignité, dans le respect, parce que c’est ça qu’impose la démocratie ». Il appelle également à ne « jamais s’habituer à l’incivisme (…), et encore moins à la haine parce qu’après on la légitime ».
Voilà un beau discours que l’Elyséen, dans un acte d’humilité et de connaissance de soi, devrait s’adresser avant tout à lui-même, mais comme l’humilité est une autre vertu dont il est dépourvu, il fort peu probable qu’il se connaisse un jour et trouve ainsi un peu de cette sagesse chère aux hommes sages… ce qu’il n’est manifestement pas.
Francesca de Villasmundo