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Comment le Système aseptise la campagne présidentielle

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Cette campagne présidentielle, aseptisée par le pouvoir, est une mascarade de plus dans un quinquennat de faux-semblants. La France, ouverte aux quatre vents, se libanise, s’endette, s’appauvrit. Mais ces désastres ne sont toujours pas débattus. A dix jours du premier tour, la France officielle continue de ronronner, avec les encouragements d’un président-candidat devenu expert en évitements. Alors qu’un choix de civilisation est à faire entre mondialistes et souverainistes, déracinés et enracinés, progressistes et populistes (ces mots différents désignant la même alternative), le Système se fait prioritairement l’écho du réchauffement climatique, du chèque énergie, de la ristourne pour les carburants, du sort des « mamans solos », des prothèses auditives, etc.

Les violences urbaines récurrentes (à Sevran dernièrement) ne viennent pas troubler le somnambulisme ambiant. Le thème du pouvoir d’achat sert de prétexte à une addition de mesures techniques et dépolitisées qui excluent toute réflexion sur une vision de la France de demain. Les mécanismes de la diversion et du déni sont si bien rodés que personne ne semble vouloir s’arrêter sur les maux dont souffre la nation. C’est ainsi que l’immigration de masse, qui devrait être un des enjeux de cette présidentielle, continue d’être reléguée parmi les sujets sulfureux. Les médias enferment dans l‘extrémisme, et donc la relégation, ceux qui assurent avec raison qu’il est minuit moins cinq.

Il faut lire l’entretien donné au Figaro, le 25 mars, par Pierre Brochand, ancien ambassadeur, ancien directeur général de la DGSE. Il explique : « Je tiens le type d’immigration que nous subissons depuis un demi-siècle pour un événement hors catégorie, sans précédent dans notre histoire. Et très honnêtement, j’avoue ne pas comprendre comment des esprits libres et éclairés peuvent encore sous-estimer sa gravité. » Et Brochand énumère les effets de cette immigration impensée : « Volume massif de flux, vocation de peuplement, absence de régulation politique et économique, majorité de civilisation extra-européenne et musulmane, esprit de revanche postcolonial, réticence à la mixité, préférence pour l’endogamie, cristallisation en diasporas, taux de fécondité supérieur à celui du peuple d’accueil et surtout – innovation inouïe – évolution non convergente au fil des générations ». Au bout du compte, c’est la paix civile qui est menacée. Or il est stupéfiant d’observer l’empressement du Système en place, soutenu par la plupart des médias, à vouloir parler des plus petites choses pour éviter d’avoir à chasser l’éléphant du salon. Parce que Nicolas Dupont-Aignan estimait, mardi sur RTL, que les élections « étaient truquées de A à Z », il s’est fait traiter de « populiste » par la journaliste Alba Ventura. Ainsi fonctionne ce monde clos, qui sermonne avec les mêmes mots le malappris. Stop ou encore ?

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