Pas de procès aux assises pour les assassins de Philippe Monguillot
Dans notre France abandonnée par ses élites gouvernantes à la pire sauvagerie, il ne s’écoule pratiquement plus une journée sans que celle que l’on hésite à nommer encore la « justice » ne nous apporte une preuve supplémentaire de son insupportable laxisme. Mardi encore, on apprenait ainsi que le juge d’instruction chargé du dossier du meurtre du chauffeur de bus Philippe Monguillot à Bayonne en 2020 avait tranquillement décidé de requalifier les poursuites engagées contre les deux principaux auteurs de ce lynchage à mort, permettant ainsi à ces derniers d’échapper à un procès aux assises et donc à une éventuelle condamnation à la prison à perpétuité. Une décision profondément révoltante au vu de l’extrême gravité des faits, et qui nous pousse à nous poser cette question : pendant combien de temps encore pourrons-nous tolérer que les juges encouragent ainsi le crime dans notre pays sans qu’on les oblige à rendre des comptes ?
Lynché à mort par des voyous ethniques
Rappelons d’abord les faits : le 5 juillet 2020, en début de soirée, le chauffeur de bus bayonnais Philippe Monguillot était sauvagement agressé par deux passagers, alors qu’il souhaitait contrôler leur titre de transport. Après l’avoir dans un premier temps copieusement tabassé à l’intérieur du bus, les deux barbares d’importation traînaient leur victime à l’extérieur du véhicule et se mettaient alors à la rouer de coups jusqu’à ce que celle-ci s’effondre sur le sol et soit atteinte d’une fracture du crâne ainsi que d’une hémorragie. Transporté en urgence à l’hôpital de Bayonne, Philippe Monguillot, après cinq jours de soins intensifs, devait malheureusement succomber à ses blessures.
La justice insulte les proches de la victime
On se souvient qu’à l’époque ce meurtre ignoble n’avait pas manqué de susciter l’indignation du pouvoir en place qui, suivant son habitude, s’était engagé à ce que ses auteurs soient sévèrement punis. Or, coup de théâtre mardi : alors qu’en avril dernier le parquet de Bayonne avait encore demandé le renvoi aux assises pour homicide volontaire aggravé, le juge d’instruction chargé du dossier requalifiait les poursuites en « violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Une requalification qui, précisons-le, permettrait aux deux meurtriers de comparaître devant une simple cour criminelle, donc sans jurés populaires, et avec la possibilité d’écoper au maximum de… vingt ans de réclusion ! Autant dire que, grâce à ce juge, les criminels viennent de remporter une grande victoire… Mais il y a peut-être plus scandaleux encore : en prenant cette décision, le juge d’instruction a en outre insulté les proches de la victime. Ainsi, interrogée par Le Figaro, Véronique Monguillot, veuve de la victime et mère de famille, ne cachait pas mercredi sa souffrance et sa peine. Profondément indignée, elle en appelait même désespérément au gouvernement nommé cette semaine, en rappelant que « les ministres avaient parlé d’un crime abject, avaient dit qu’il fallait punir sévèrement les auteurs », et puis… rien ! Aussi, ajoutait-elle, « il faut que le gouvernement agisse ! »