Lorsque qu'on observe des opérations militaires il convient de penser aux vagues de la mer qui viennent brosser les côtes : leur puissance n'est pas cette écume qui attire le regard mais bien le rouleau marin qui les porte, rugit et bouscule tout sur son passage. Et pourtant lorsque la vague vient mourir sur la laisse de haute mer offrant aux enfants les débris marins, c'est bien cette écume qui offre aux regards le dernier souvenir agonisant d'une puissance disparue.
Dans le traitement médiatique occidental du conflit russo ukrainien, les journalistes aux ordres de leurs patrons propagandistes me font penser à ces surfeurs débutants que l'on voit hurler de plaisir sur les vagues océanes poursuivant l'écume obstinément jusqu'à la fin de leur plaisir s'échouant avec elle sur la dure réalité du rocher.
Certes les vagues ukrainiennes sont encore puissantes du temps que la Russie leur a imprudemment concédé depuis 8 ans et particulièrement au cours des 7 derniers mois. Mais il semble que la roue soit en train de tourner, Moscou jetant par dessus bord ses dernières illusions de pouvoir dialoguer avec ses ex "partenaires" occidentaux sans que la tête bandériste de l'hydre mondialiste ne vienne rouler à leurs pieds, et contre laquelle ses forces armées ont décidé enfin de déployer toute leur puissance.
Résumons, du Nord au Sud
(désolé pour les cartes que je n'ai pas eu le temps de détailler):
- Sur le front de Lisichansk, les forces ukrainiennes ralentissent devant les défenses russes sans pouvoir visiblement engager plus de forces d'assaut. Dans les secteurs de Kreminna et Svatove, les forces russes passent à la contre offensive.