Malgré les refus du Grand Rex puis du théâtre du Gymnase, la soirée de lancement de l’Omerta a bien eu lieu, à la Palmeraie. Devant plusieurs centaines de personnes, Régis Le Sommier a présenté ce nouveau média qui propose essentiellement des documentaires. Les trois premiers concernent :
- « Front russe : l’Ukraine de Poutine face à la contre-attaque »,
- « Arménie, la guerre oubliée »,
- « Trans : confusion des genres ». Ce documentaire, réalisé par Amélie Menu, s’attaque à la transidentité. Amélie Menu a souffert de dysphorie de genre à l’aube de sa vingtaine. La réalisatrice ne se reconnaissait pas dans les standards de la féminité et ce décalage créait en elle une grande souffrance.
- Elle a même commencé une transition sociale en adoptant un prénom et des pronoms masculins. Le militantisme transgenre lui a fait réaliser qu’elle aurait pu entamer un parcours médical et chirurgical afin de changer de sexe. Elle aurait pu se retrouver dans le cas de nombreux jeunes qui font aujourd’hui le choix de « détransitionner », c’est-à-dire d’abandonner leur transition et les implications médicales qui vont avec. Certains d’entre eux allant jusqu’à attaquer en justice les médecins et les institutions médicales qui les ont accompagnés dans ce processus. Amélie Menu est allée à la rencontre de tous ces acteurs : médecins, militants, psychothérapeutes, personnes transgenres.
Henri Guaino a débattu de la guerre en Ukraine avec Régis Le Sommier, ancien journaliste de Paris Match puis de RT France.
Avec une dizaine de salariés et 25 collaborateurs au total (en incluant pigistes, alternants et techniciens), ce média 100 % numérique fait couler beaucoup d’encre. Régis Le Sommier déclare au Point :
« C’est inadmissible de décréter qu’un média est prorusse et d’extrême droite alors qu’il n’est pas encore sorti et qu’on n’a pas vu le moindre de ses contenus. Il y a une intention de nuire avec des méthodes dignes des pays totalitaires. C’est de la censure. Omerta va sur le terrain essayer de comprendre pourquoi les bourreaux sont des bourreaux et comment les victimes le sont devenues. Il faut faire l’effort d’aller de l’autre côté du miroir pour essayer de comprendre. Voilà des années que je voulais exploiter le formidable outil qu’est la vidéo. »
Un autre débat a opposé Charlotte d’Ornellas à un maire transsexuel…
Charles d’Anjou, propriétaire d’Omerta, a dirigé durant une quinzaine d’années une société spécialisée dans la sécurité en Russie, en Ukraine et au Kazakhstan pour des entreprises françaises comme Leroy Merlin et Auchan ; il a travaillé au début de l’année 2022 pour TF1 comme fixeur en Ukraine, un métier qui consiste à assister un journaliste sur le terrain. Basé essentiellement à Moscou depuis 2006, Charles d’Anjou assure investir un million d’euros pour couvrir les frais d’Omerta sur un an.