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L’accusation de néo-colonialisme lancée par la droite italienne à la France : à l’origine, le fiasco libyen

Une vidéo circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux montrant Giorgia Meloni s’attaquant violemment à la France, à Emmanuel Macron et la gestion néocoloniale de l’Afrique à travers le maintien du franc CFA dans 14 pays d’Afrique.

Il convient de recontextualiser ces paroles de la toute nouvelle présidente du Conseil italien. Tout d’abord, cette violente diatribe a été prononcée lors d’une émission télévisée de 2019. Les relations franco-italiennes n’étaient pas au beau fixe, loin s’en faut. Emmanuel Macron n’avait-il pas fustigé la « lèpre populiste » représentée, selon lui, par le ministre de l’Intérieur d’alors, Matteo Salvini ? La question migratoire se posait dans les mêmes termes qu’aujourd’hui et Emmanuel Macron n’en finissait plus de déverser sa bile sur le « cynisme des Italiens »« à vomir ». Cette même année, Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères du Mouvement 5 étoiles, mais aussi Matteo Salvini avaient usé des mêmes mots que Giorgia Meloni pour attribuer le rôle néfaste de la France dans la gigantesque crise migratoire que l’Italie avait eu à affronter à l’attitude néo-coloniale française : le franc CFA en était, selon eux, une caractéristique.

Ainsi, pour des raisons lointaines, Giorgia Meloni, Matteo Salvini et Luigi Di Maio reprenaient des arguments des décoloniaux africains.

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