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La députée LFI Rachel Kéké a tenté d’empêcher l’expulsion d’un clandestin ivoirien, délinquant multirécidiviste lié à la mouvance islamiste

 Le 23/11/2022

La députée LFI Rachel Kéké a tenté d’empêcher l’expulsion d’un clandestin ivoirien, délinquant multirécidiviste lié à la mouvance islamiste 

Lundi 14 novembre, la députée La France insoumise s’est rendue dans un centre de rétention administrative de Plaisir, dans les Yvelines, pour soutenir un ressortissant ivoirien radicalisé refusant son expulsion, rapporte CNews

La vidéo, filmée et largement partagée sur les réseaux sociaux, témoigne d’ailleurs d’une difficulté manifeste pour la député à s’exprimer – une dame à ses côtés est obligée de répéter ce qu’elle dit et d’expliquer la situation.

Concernant le délinquant qu’elle soutient : Moussa B., âgé de 38 ans, est un ressortissant ivoirien, arrivé en France à l’âge de 4 ans, et rapidement tombé dans la délinquance. En effet, l’individu est connu des services de police depuis 1999 et a été condamné à de multiples reprises de 2003 à 2021. Moussa B. a été incarcéré de 2012 à 2020 et son casier judiciaire porte 20 mentions. Parmi les motifs de son incarcération figurent le port et transport d’armes, la participation à la préparation d’un crime, la conduite sans permis, le refus d’obtempérer et plusieurs violences et rébellions sur personnes dépositaires de l’autorité publique

« En prison, il s’est radicalisé, adhérant à l’islam salafo-wahhabite, une version extrêmement radicale de l’islam, au point qu’il est inscrit au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) par les services de renseignement en 2018.

Malgré un avis négatif du comité d’expulsion en janvier dernier, qui se motive sur les attaches familiales de Moussa B., le ministère de l’Intérieur prononce un arrêté ministériel d’expulsion en juillet 2022. Cependant, en dépit de cet arrêté d’expulsion, il refuse à huit reprises de se soumettre à un test PCR (nécessaire pour se rendre en Côte d’Ivoire) et fait ainsi annuler sept retours programmés vers son pays d’origine. Ces multiples refus lui valent d’être déféré, jugé et condamné à de la prison ferme par le tribunal de Meaux pour « refus pas un étranger de se soumettre aux obligations sanitaires nécessaires à l’exécution d’une décision d’éloignement », indique à CNews une source judiciaire. Le 5 novembre 2022, à sa sortie de prison, il est placé au centre de rétention administrative (CRA) de Plaisir. Et reçoit alors le soutien de la député LFI Rachel Kéké, ainsi que d’un comité composé de ses proches et du militant de banlieue Hadama Traoré, fondateur de l’association La Révolution est en marche. Celui-ci, connu pour avoir organisé une manifestation de soutien à Mickaël Harpon, le terroriste islamiste de la préfecture de police de Paris, filme la scène et appelle à la mobilisation en faveur de Moussa B » indique Valeurs actuelles.

Si l’Ivoirien a finalement été expulsé direction son pays d’origine, le fait qu’une député soutienne publiquement un délinquant dangereux, doublé d’un islamiste, pose question. Kroc Blanc revient d’ailleurs en humour sur l’affaire, ci-dessous.

Rachel Keke,, née le  à Abobo (Côte d’Ivoire), ancienne gouvernante, elle fût l’une des porte-parole de la grève des femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles entamée en 2019. Investie par La France insoumise, elle est élue députée aux élections législatives de 2022 dans la 7e circonscription du Val-de-Marne.
Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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