Le billet de Patrick Parment
On a subi le covid sur fond de bouleversements climatiques et comme si cela ne suffisait pas, l’Europe s’est lancée dans un soutien inconditionnel à l’Ukraine et l’arrêt de l’approvisionnement en pétrole et en gaz russes. L’Union européenne a diabolisé la Russie et provoqué une grave crise énergétique dont les peuples européens se seraient bien passés. Pas ses gouvernants qui le cœur sur la main des droits de l’homme se sont écriés « vade retro satanas ». Plongeant les peuples européens dans le plus grand marasme pour le plus grand profit du Satan américain, grand bénéficiaire de la situation. Pensez donc, ils vont nous vendre plus cher aussi bien le gaz que le pétrole. C’est tout bénef. Tous les chefs de gouvernements européens et l’autre idiote de van der Leyen, patronne de la Commission européenne devraient être traduit devant les tribunaux.
Les dommages que l’on qualifie d’ordinaire de collatéraux deviennent des dommages majeurs. En matière énergétique tout d’abord. Le covid avait déjà porté un coup à notre économie, mais désormais privé de gaz et de pétrole russe – mais pas que, la liste est trop longue -, on apprend que des coupures de courant sont à prévoir cet hiver. Mais surtout, cette augmentation du prix de l’énergie qui déstabilise nos industries se répercutent dans de nombreux domaines notamment celui de l’alimentation.
D’autant qu’à cette crise vient s’ajouter, pour nous autres Français, la grande irresponsabilité de nos dirigeants – énarques pour la plupart dont Macron -, qui ont laissé notre nucléaire partir à veau l’eau pour de basses raisons électoralistes en cédant aux sirènes de ces imbéciles d’écologistes (François Hollande entre autres) exigeant la fermeture de nos centrales nucléaires. On avait une électricité abondante et bon marché, grâce à la politique intelligente de De Gaulle et Georges Pompidou, on crie misère aujourd’hui et on va aller en acheter aux Allemands – qui ont largement œuvré contre notre nucléaire -, qui en produisent grâce au charbon, les plus grand des énergies polluantes.
En matière alimentaire, le Pdg de Système U, Dominique Schelcher n’en fait pas mystère (Figaro 3/12/22), les Français sont en train de changer de comportement en matière d’achat. Dans une France fracturée, où les classes moyennes frôlent la pauvreté, les coûts portés à la consommation vont impacter tout le secteur agricole. Mais pas que. Les distributeurs, qui jadis s’en mettaient plein les fouilles, vont devoir réviser leurs stratégies. Parce que tout devient aléatoire : manque de chauffeurs, défaut d’approvisionnement, et surtout la modification des comportements des Français. Comme le constate notre Pdg, les clients délaissent les rayons frais traditionnels (boucherie, fromagerie, poissonnerie, traiteur ? etc.), achètent moins de produits de grandes marques et se tournent vers les marques à petits prix. Pourquoi ? En raison de la hausse des prix du carburant, du logement, de l’énergie, des téléphones. Alors, on tape dans l’alimentaire.
Et qu’on ne vienne pas nous dire que le soutien à l’Ukraine n’y ait pour rien ! On continue à leur verser des milliards. Avec l’immigration incontrôlée et la bêtise des sanctions votées à l’encontre de la Russie, la France et l’Europe se sont tirées une balle dans le pied. Tout ça parce que nous sommes les valets d’une Amérique à laquelle Macron vient une nouvelle fois de lécher les bottes.