L’IGPN devra faire toute la lumière sur cette affaire. Mardi dernier, une jeune femme âgée 24 ans a été frappée par son ex-compagnon avant d’être retrouvée inconsciente dans le hall de son immeuble. Deux heures plus tôt pourtant, cette même jeune femme s’était présentée au commissariat de Blois pour déposer une plainte contre son ancien compagnon. Celle-ci n’a pas été enregistrée, car les policiers ont demandé à la jeune femme de revenir le lendemain pour faire cette démarche. Elle n’en a pas eu le temps.
Depuis, la victime prénommée Chloé est sur un lit d’hôpital, plongée dans un coma dont on ne sait si elle s’en remettra. Son agresseur présumé a été interpellé, entendu et placé en détention provisoire. Ce dernier a reconnu des coups sur la victime, mais conteste avoir eu toute volonté de la tuer.
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“Chloé a passé son téléphone au policier, à l’autre bout, sa mère l’a supplié de prendre sa plainte. Mais il a refusé. Elle lui a assuré que son agresseur devait attendre devant chez sa fille, mais le policier a refusé de mettre en place toute protection”, poursuit ce proche, selon qui la jeune femme a subi des coups “dès les premières semaines de leur rencontre”.
Toujours selon ce proche, c’est au mois d’août que Chloé avait rencontré son compagnon, “de confession musulmane”, précise-t-il. “Il a très vite demandé à Chloé de se convertir. (…) Elle s’est renfermée sur elle-même et n’a pas parlé de ses problèmes à sa famille”, affirme-t-il.
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