Ce week-end, ils déferleront en masse dans la commune de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres.
Combien y aura-t-il de blessés chez les forces de l’ordre.
Jeudi, ils ont tenté d’interdire la venue d’Eric Zemmour à Villeurbanne dans le Rhône : le tribunal administratif de Lyon a finalement imposé au maire la tenue de la réunion ce 24 mars. Eux, ce sont les Antifas, ces milices armées qui s’attaquent physiquement aux Français de droite, détruisent volontairement à la matraque les symboles du capitalisme, banques, assurances, abribus publicitaires, et s'en prennent dans l'ultra-violence aux tenants de l’ordre, policiers et gendarmes.
Des gendarmes qu'ils attaquent à coups de pierres, à coups de poings, qu'ils bousculent et blessent. Ils brûlent les poubelles, allument des cocktails Molotov et lancent des mortiers d’artifices. Ils traitent les gendarmes de « bâtards », taguent les murs, viennent de brûler un kiosque à journaux parisien, emblème de la liberté de la presse, de la liberté d’expression, partant de la confrontation des idées et de la démocratie. Dans un silence respectueux des grands défenseurs de la liberté d’expression. Ils s’attaquent aux symboles de l’Etat. A l’occasion, ils interdisent les meetings des partis de droite, s’en prennent physiquement aux journalistes qui ne pensent pas comme eux, brisant leur matériel, détruisant, frappant. Ces milices anarchistes et gauchistes se sont jetées sur le trouble né d’une réforme des retraites mal conçue et mal fagotée par le pouvoir pour accomplir une fois de plus leur œuvre de démolition, car toute occasion est bonne.
Ce 23 mars, au lendemain de l’intervention télévisée d’Emmanuel Macron, lesdits Antifas se sont surpassés : « On a recensé hier 903 feux de mobilier urbain ou de poubelles à Paris, 457 interpellations partout en France, 441 policiers et gendarmes blessés », a énuméré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ce 24 mars sur CNews, parlant d’un bilan « difficile ». 441 blessés du côté des forces de l’ordre ! Jusqu’où irons-nous sans réagir ?
Le spectacle de la haine anti-flics en France, qui accompagne la plongée de ce pays dans une forme de chaos, a quelque chose de glaçant. Etrangement, comme le remarque Matthieu Valet, les organisations humanitaires si promptes à voler au secours des victimes restent silencieuses. Les gendarmes et policiers sont-ils des êtes humains, des Français, des sujets de la loi ?
Lorsque les gendarmes outrepassent leur mission, ils sont poursuivis, condamnés et perdent leur emploi. Rien de tel en face. « Ce sont toujours les mêmes, s'insurge la députée RN Edwige Diaz jointe par BV. Il y a très peu d'interpellations, et donc très peu d'identifications, de sanctions et de condamnations : ils ne risquent rien. Il y a un laxisme affreux de la part de l'Etat ». Résultat, les exactions des Antifas et Blackblocs s'étendent à toute la France. A Rennes, « les Antifas ont forcé l’entrée de la faculté de droit, sont entrés dans les amphithéâtres et ont fait annuler tous les cours et examens », a déploré l’UNI dans un tweet ce 24 mars.
Et ne datent pas d'hier. En janvier, à Callac, ils sont venus vêtus de capuches noires perturber les vœux du maire de la petite commune bretonne qui devait accueillir des migrants. En octobre dernier, ils concluent la manifestation contre la vie chère et l’inaction climatique de Jean-Luc Mélenchon en détruisant généreusement sur leur passage. Fin septembre, toujours dans le sillage des manifestations de Mélenchon, ils s’en prennent aux banques et aux forces de l’ordre à Paris.
A la même période, à Bruz, près de Rennes, des familles ont eu très peur, retranchées dans une ferme assiégée par 200 antifas armés de cocktails Molotov. Elles venaient pour le déjeuner champêtre annuel des fédérations RN d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor, dans un lieu privé. La voiture d’un militant est incendiée. Pendant toute la campagne présidentielle, ces nervis s’en sont pris aux militants RN et Reconquête!.
La main de la justice s’est pourtant abattue sans aménité sur Alvarium, Génération identitaire ou Les Zouaves, des groupes de droite dissous sans coup férir par le ministère de l’intérieur.
L’administration connait pourtant bien cette extrême-gauche brutale, ses leaders, ses repères, ses méthodes. Les gendarmes prennent des risques physiques pour les arrêter. Le Figaro du 21 mars fait état de 180 arrestations, celui du 24 mars de 172 interpellations. Mais, là encore, les ratés de la maison France explosent. Les Antifas sont attrapés par la police au prix de grands risques et immédiatement relâchés par la justice pour la quasi-totalité d’entre eux. Depuis des années.
Lorsque l'État sort de sa torpeur, ses décisions sont cassées. Le 16 mai dernier, le Conseil d'État a annulé un décret de dissolution du GALE, le groupe antifasciste de Lyon, pris par Gérald Darmanin. Cette mouvance antifa poursuit ses activités habituelles en toute impunité. Le même État macroniste met jusqu'ici la poussière sous le tapis. La question est simple : qui fera régner l'ordre ? L'État ou les bandes armées des Antifas ? Qu'attend le parlement pour se saisir, toutes mouvances confondues (hors Nupes bien-sûr), de cet incroyable défi à la démocratie et à la France ? Faudra-t-il des drames, des morts ? C 'est désormais une urgence.
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