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« Ce ne sont pas 15 zinzins d’extrême gauche qui vont me faire peur » : la venue de Marguerite Stern à Nantes, féministe engagée contre l’idéologie transgenre, crée des remous ; des députés NUPES s’y opposent, une contre-manifestation organisée

L’ancienne femen interviendra lors d’un colloque, organisé le 15 avril par le Comité Laïcité République Pays de la Loire, pour parler de l’état du féminisme après #MeToo. En réaction, un appel à une contre-manifestation a été lancé par ses détracteurs, qui l’accusent d’être transphobe.

 

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«J’ai un peu honte que l’attention soit sur moi. Je viens surtout dans le cadre d’une conférence de soutien aux femmes afghanes», confie la militante féministe au Figaro. Dans une dizaine de jours, cette dernière sera invitée à s’exprimer sur le sous-thème suivant : «Cinq ans après #MeToooù en est le féminisme ?», au château des ducs de Bretagne, dans le cadre d’un colloque organisé chaque année par le Comité Laïcité République Pays de la Loire. Initialement, l’événement aurait dû se tenir le 11 mars mais en raison des grèves de train, il a été annulé. «Sabine Prokhoris n’était plus disponible, donc j’ai contacté Marguerite Stern pour la suppléer», explique Babacar Lame, président de l’association visant à défendre les valeurs de la République. Cette structure régionale créée en 2015 touche des aides financières de la ville de Nantes : dans ce contexte, le logo de la ville a été apposé sur l’affiche promotionnelle de l’événement.

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La réaction de l’élue municipale Mahaut Bertu a également provoqué des commentaires virulents. Julie Laernos, député écolo-Nupes de Loire-Atlantique, a ainsi tenu à apporter son soutien à cette dernière, «victime de harcèlement». «Soutien plein et entier à Mahaut Bertu», a défendu le premier adjoint à la ville de Nantes. «C’est intolérable, même si ça devient fréquent, que des militants diabolisent systématiquement l’expression de points de vue contradictoires le tout suivi de raids numériques accompagnés de proclamations identitaires exclusives», a commenté Bassem Asseh. Le député LFI-Nupes Andy Kerbrat est allé dans le même sens, tout en qualifiant Marguerite Stern de TERF (trans exclusionary radical feminist). Ce qui a fait bondir l’interpellée. «C’est la troisième fois qu’un élu utilise le terme TERF pour désigner les féministes qui s’opposent au transgenrisme. Ce terme n’est pas neutre. Hier il était tagué dans les rues de Paris accompagné d’appels au meurtre. Aujourd’hui dans la bouche d’un député», lui a-t-elle répondu sur Twitter.

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