Mais railler n'est pas suffisant en cette époque où tout est permis dans les universités : l’essentiel est dans la destruction. Il se trouvera bien tel ou tel wokiste ou déconstructiviste qui visera à récupérer son audience : on songe à certains démographes qui pourraient le soutenir contre toute intelligence en affirmant que le peuplement de l’Europe fut en partie africanisé, fut un temps ; ils iront même jusqu’à vanter les apports de ces peuplades au continent européen. D’autres, racisés, qui ne sont ni d’une religion chrétienne ni d’une religion juive, pourraient dire qu’après tout, ce monsieur aurait raison.
Mais surtout… Gims, qui s'inspire des propos d’un panafricaniste comme Kemi Seba, dont le discours reste celui d’un militant « anti-blanc », racialiste et antisémite, dispose d'une chaîne YouTube et d'un compte Facebook pour endoctriner les jeunes du continent africain. Le drame est là ! Il n’est pas tant dans les sornettes scientifiques et historiques qu’il enseigne auprès des « Afropéens », sornettes que l’(ex-)Éducation (ex-)nationale rattrapera vaille que vaille et sous couvert d’une absence de discrimination absolue que des collégiens surveilleront de près… Non, le drame n’est pas dans la difficulté de rééducation des cerveaux que parents, médias et enseignants tenteront vaille que vaille. Le drame est dans la puissance des réseaux sociaux sur les Africains et... les « Afropéens » bien réels du XXIe siècle.
Le drame est dans le nombre d’abonnés à sa chaîne YouTube (11 millions de personnes) et à son compte Facebook (11 millions aussi). Le drame est dans le nombre de « tics-toqués » qui le suivent sur Twitter (3 millions) ou TikTok (500.000). Auprès de ceux-là, un discours pro-Kemi Seba, pro-Anta Diop, frisant les propos des pires suprémacistes constitue un enseignement du ressentiment, un appel à la haine, un appel à la violence ou à la guerre. Ne faut-il pas se souvenir que Gims participait d'un groupe de rappeurs intitulé Sexion d'Assaut ? SA, en abrégé. Ça ne rappelle rien à personne ? La société fit le lit des rappeurs au nom d'une liberté qu'on crut bon de favoriser. On négligea qu'un NTM veuille dire « Nique ta mère », on passa sous silence ou la Justice toléra que les paroles contiennent des appels au meurtre, etc. La tolérance pour l'intolérance racialiste de ces gens-là, à l'encontre de la société française, fut et reste dangereusement criminelle.
Et s’il n’est pas dans mon propos de sous-estimer l’importance de l’éducation en France comme en Afrique et dans le monde musulman, il reste que bannir Gims des outils qu’il utilise pour formater des cerveaux vides, et donc avides, me semble être une action de salubrité publique de première importance. On avait bien banni Trump de Facebook et Twitter. On avait même interdit Zemmour d’Instagram…
Le faire avec Gims ! Quels que soient les cris d’orfraie qui en viendront. On n’oubliera pas, non plus, de lui fermer les frontières. On peut toujours rêver…
En attendant ce salutaire ménage, l’artiste répond, ce jour, à ses détracteurs par un nouveau titre de la veine de son interview très électrique et désormais immémoriale : « La vérité : tout le monde a son propre discours », dit-il après avoir avoué qu'il prenait les conseils de l'imam. Les imams sont décidément très mal formés...