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« Menace d’ultra droite ». Que faire lorsque l’on a tout le système contre soi ?

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Julien Dir, Terre & Peuple cliquez ici

Ces derniers jours ont été marqués en France par d’innombrables pillages, incendies, émeutes, dans les banlieues comme dans certaines métropoles, mais aussi dans de plus petites communes. On a vu des milliers d’individus, s’en prendre à des automobilistes, à des élus, à des bâtiments publics parfois flambant neufs, à des médiathèques, à des écoles, à des policiers, à des pompiers.

Le point de départ ? Le décès d’un individu de 17 ans, Nahel, sur qui un fonctionnaire de police a fait feu alors qu’il venait de refuser d’obtempérer au volant d’une voiture que ni vous ni moi n’aurons le loisir de nous offrir tout au long d’une vie. Un individu qui avait été arrêté pour le même motif la semaine précédente. Qui était connu des services de police. Un individu ayant grandi sans père (lire les conséquences de ces générations sans père dans le livre de Maurice Berger sur le sujet) gavé dès le plus jeune âge à la culture banlieue, rap, racaille, en plus d’être manifestement en décalage culturel total avec les autochtones de ce pays.

Après plusieurs nuits d’émeutes, de blessés, de destructions, il est intéressant d’observer les réactions du système politique et médiatique, c’est à dire du système qui, aujourd’hui, décide d’une partie de notre avenir.

On a vu un président de la République, Emmanuel Macron, briser la présomption d’innocence du policier (qui n’a pas été jugé mais placé en détention provisoire). On a vu un footballeur icône de toute une partie (une partie seulement) de la jeunesse, prendre la parole sans que personne ne lui ait demandé. On a vu des ministres paniqués, multiplier les déclarations de fausse empathie, tout en prenant le risque pour certains, de se mettre leur police d’Etat à dos.

On a vu une meute médiatique subventionnée, chercher dans la pauvreté, dans la misère sociale, dans l’exclusion, dans le racisme même (ce qui revient à valider de manière implicite que ces émeutes sont majoritairement le fait d’extra-européens), pour justifier cette atmosphère pré guerre civile, qui a sidéré toute une partie de la population. A aucun moment, vous n’avez lu ou entendu, dans vos quotidiens régionaux, sur les principales chaines de télévision, que les banlieues enflammées sont celles qui ont touché, depuis trente ans, le plus d’argent, votre argent, via les successions de « plan banlieue » qui n’ont servi à rien, si ce n’est à acheter la paix sociale pour le résultat que l’on connait.

Vos impôts, vos charges, vos taxes, que vous payez déjà quotidiennement alors que vos services publics s’effondrent, que vos maternités ferment, qu’il devient impossible de trouver des médecins dans certains endroits, que vos maisons sont cambriolées sans suite, que vos enfants sont agressés sans grande conséquences, servent en plus à financer cette paix sociale. Une médiathèque flambant neuf ici, là une nouvelle maison de quartier, des abribus, des complexes sportifs, des logements sociaux flambants neufs. Ils ont tout, ils cassent tout, et vous payez, encore et encore.

Et face à cela, face à cette rupture claire, et sans doute définitive, du contrat social liant les individus et légitimant éventuellement l’existence d’une République française bâtie dans le sang, des millions de révoltés devant leurs télévisions, devant leurs ordinateurs, devant leurs journaux. Révoltés de la parole et de l’esprit, mais impuissants, et comme paralysés par la situation, eux qui ont été littéralement gavés, rééduqués depuis des décennies. Pas d’amalgames, ne pas se défendre si on nous attaque, ne pas trop punir ses enfants rois, ne surtout pas laisser à penser que l’on pourrait être « raciste » ou « xénophobe », deux qualificatifs infamants qui sont aujourd’hui pour ceux à qui on les affuble, quasiment du niveau de la pédophilie dans notre société.

Mais certains ont décidé de refuser la fatalité. De ne pas se rendre, notamment parmi les jeunes générations, qui ne se reconnaissent pas dans ce que la presse mainstream appelle « la jeunesse », alors que la jeunesse des banlieues n’a strictement rien à voir avec la jeunesse autochtone rurale, malgré plusieurs décennies à vouloir faire assimiler à la dernière tous les pires codes culturels de la première, à base de Wesh, Wallah, Kiffe, Koicoubé, Claquette Chaussette, et autres traces de l’effondrement sidéral du niveau intellectuel.

Ces jeunes qui refusent de se rendre sont sortis dans les rues à Lorient, pour arrêter des émeutiers et les remettre aux autorités. D’autres à Angers ont défendu physiquement leur local, attaqué par une coalition ultra gauche / Jeunes de cité. A Lyon, ils sont plusieurs dizaines à être descendus dans la rue, pour être vigilants, et pour ne pas se laisser impressionner physiquement par la racaille émeutière.

Aux yeux de la population, ils devraient être considérés quasiment comme des héros. Et pourtant, ce sont eux qui font l’objet d’une stigmatisation d’abord médiatique (La presse quotidienne régionale qui « s’interroge » sur ces anti-casseurs à Lorient, ou qui évoque « des militants d’extrême droite armés de batte de baseball à Angers »). D’abord médiatique, puis politique. La gauche, cette même gauche parfaitement responsable, par son incitation à l’émeute, de ce qui s’est passé ces derniers jours dans le pays, réclame censure, interdiction, poursuites, pour tous ceux qui oseraient se substituer à l’Etat pour assurer leur propre sécurité, dont ils remarquent chaque jour pourtant que les autorités n’assurent plus.

Juridique ensuite, puisqu’alors que vous n’avez pas entendu parler du moindre mandat de dépôt après 5 nuits d’émeutes, mais bien de quelques stages de citoyenneté ou de couvre-feu imposés, vous avez aussi pu lire qu’immédiatement après l’affaire d’Angers, une enquête pour « attroupement armé » a été ouverte par le parquet d’Angers visant « les jeunes d’extrême droite ». Et des perquisitions menées dès le lundi 3 juillet. Vous avez bien lu. Dans la même ville où un commissariat a été attaquée, où une maison de quartier a été incendiée comme des dizaines de voitures de particuliers. Le danger, c’est « l’extrême droite ». C’est la gauche qui joue son sempiternel théâtre antifasciste, et ça marche ! Avez-vous entendu le moindre député RN ou LR s’interroger sur la volonté des autorités d’empêcher les citoyens de se défendre, ou au moins s’étonner de ce deux poids deux mesures ? Non. Car eux aussi sont terrorisés par la gauche politique, par la gauche médiatique, par la gauche économique qui fait la pluie et le beau temps dans ce pays. Une gauche qui pue les goulags, ces lieux où les communistes séparaient déjà droits communs et « déviants politiques ».

Alors que faire ? La question mérite d’être posée. Car jusqu’ici, si ces jeunes identitaires qui se défendent (sans parler de ceux qui mènent des actions d’agit prop et qui se font dissoudre uniquement pour cela, comme Génération Identitaire), si ces jeunes identitaires qui alertent après Annecy et se retrouvent en garde à vue, sont persécutés par le système, c’est parce que la masse ou bien ignore leur existence, ou bien les abandonne sciemment, par lâcheté. Par peur de ne pas être dans les clous du système.

En orchestrant sévèrement la répression contre ce qui appartient de près ou de loin à « l’ultra droite » les autorités savent parfaitement ce qu’elles font et à qui elles s’en prennent : elles savent que malgré le fait que les idées prônées par les jeunes identitaires dans tout le pays soient majoritaires, sur l’immigration et la sécurité notamment, elles peuvent agir avec violence contre ces groupes, parce que personne ne les défendra. Vous n’aurez pas de mobilisations dans toute la France pour exiger la fin d’une garde à vue pour un patriote. Vous n’aurez pas de marches blanches massives, d’expressions de colère multiples, lorsqu’un autochtone se fait planter en sortie d’une boîte de nuit en Normandie ou ailleurs. Vous n’aurez pas cette expression de rage que nous avons pu voir depuis plusieurs jours partout en France, alors que pour le coup, cette rage porte en elle la légitimité d’une majorité de la population.

Que faire donc, alors que manifestement, tout un système médiatique, politique, économique aussi (les militants se font fermer leurs comptes, licenciés, ostracisés socialement) est contre soi ? Il faut garder la tête haute. Et continuer d’avancer. Car le réel chaque jour, donne raison à tous ces chevaliers des temps modernes qui sacrifient jeunesse, argent, temps, au service d’un peuple qui ne les calcule parfois même pas, aveuglé qu’il est pas la propagande du système, et pas aidés par ces « représentants politiques patriotes » qui oublient encore une fois que sans ces éveilleurs de conscience et de peuple, ils ne pourraient pas parcourir la France de réunions en réunions, ni même parader à l’Assemblée nationale ou dans les collectivités locales.

Il faut enfin mettre en garde adversaires et ennemis politiques. Car que peut-il bien se passer lorsque vous pousser des milliers de jeunes à la mort sociale, politique, économique, en plus de leur enlever au quotidien leur sécurité, et par-dessus tout, leur identité, leur droit à l’enracinement chez eux, sur leur propre sol ? Que se passe-t-il lorsqu’une bête est traquée, sans arrêt, jusqu’à se retrouver écrasée contre un mur par ses bourreaux ? Le système connait parfaitement les conséquences des graines qu’il sème actuellement en réprimant de tous les côtés la dissidence. Il en profite actuellement, car la Dissidence est majoritaire dans les têtes, mais seule sur le terrain. D’où le deux poids deux mesures avec les banlieues. D’où les pincettes prises sans arrêt avec une ultra gauche qui veut tout détruire. Non pas qu’ils soient plus nombreux. Ils sont simplement plus organisés, et font nettement plus peur à un Etat qui a toujours été fort avec les faibles, mais faible avec les forts. Mais tout cela ne dure qu’un temps, surtout lorsque le chaos s’installe quotidiennement, que les caddies se vident, et que la sécurité de tous est quotidiennement menacée en plus du remplacement progressif d’une population par une autre.

Que faire alors, face à cette déferlante ? Surtout, continuer le combat et ne rien céder, jamais, car la Dissidence a raison. Ils peuvent nous ôter tout ce qu’ils veulent, ils ne nous prendront jamais notre liberté. Notre jour viendra.

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