— par Pierre-Alain Depauw — 26 juillet 2023
Le sport paralympique relance ainsi une nouvelle fois le débat sur le non-sens et l’injustice que représente la participation des athlètes transsexuels ou transgenres biologiquement masculins dans des compétitions sportives féminines. L’élimination de l’athlète espagnole Melani Bergés lors de la Coupe du monde à Paris, dans la catégorie T12 200m est symptomatique. Elle a malheureusement terminé cinquième en demi-finale, ce qui l’empêche de se qualifier pour la finale et de se battre pour une place aux Jeux paralympiques de 2024.
Or, la quatrième place a été attribuée à un transsexuel qui se fait appeler Valentina Petrillo, de constitution biologique très manifestement masculine, et d’ailleurs père de deux enfants.
Cette situation, qui se répète dans divers sports depuis plusieurs années, a conduit à proposer la création d’une nouvelle catégorie spécifique pour les athlètes transsexuels, car il est évident que leur participation génère des inégalités compétitives par rapport aux autres concurrents.
La paratriathlète Susana Rodríguez, médaillée d’or des derniers Jeux de Tokyo, a réagi à ce qui se passe :
«Une chose est l’inclusion et le respect de toutes les personnes sans discrimination, et une autre, devant laquelle nous nous retrouvons, est de nous égarer et d’accepter que le sport est injuste dès le départ. Mon soutien va à Melani et à toutes les femmes, car cela nous concerne toutes.”
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