En réalité, loin d'être « saignés », les journalistes du JDD qui choisissent de partir recevront un traitement non négligeable lié à leur statut. Si le terme choisi par Libération est provocateur et évoque un assassinat silencieux de la rédaction, la réalité sera autre. Ainsi, Mediapart de révéler, ce mardi, que les journalistes décidant de partir seront non pas saignés mais soignés...
La journaliste de Libération Alexandra Schwartzbrod proposait de marquer ce jour d'une « pierre noire dans l'histoire de la presse ». Peut-être serait-elle bien inspirée de reconsidérer sa vision des choses au regard des conditions accordées à ces journalistes par l'actionnaire qu'ils critiquent si ardemment ?
Selon Mediapart, concrètement, les conditions de départ évoquées seront généreuses, allant jusqu'à deux mois de salaire par année d'ancienneté, avec un plafond de quinze ans. Et pour ceux qui ont récemment rejoint la rédaction, un plancher de trois mois est également prévu. À titre comparatif, le licenciement d’un salarié en CDI prévoit au minimum un quart de mois de salaire mensuel par année jusqu’à dix ans, puis un tiers de salaire par année supplémentaire. En outre, les journalistes quittant le navire bénéficieront d'une dispense d'activité de trois semaines avec rémunération maintenue.
Des conditions juteuses qui n'ont pas échappé au journaliste d'extrême gauche Nils Wilcke. « Pas mal », commente-t-il sur Twitter.
Félix Perrollaz
https://www.bvoltaire.fr/le-saignement-pretendu-des-journalistes-du-jdd-une-fiction-demasquee/
Commentaires
Comme d'habitude la gauche c'est cœur gauche mais porte-monnaie à droite