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Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (2)

 

par Fabrice Garniron

Retour sur un mythe médiatique

Quand l’Union européenne menaçait l’unité et la souveraineté de l’Ukraine

Mais les États-Unis n’ont pas été les seuls à la manœuvre.L’UE a de son côté parfaitement rempli son rôle de vassal zélé en relayant la stratégie de son maitre1. Comme le souhaitait Washington, elle a joué la carte de l’affaiblissement de la Russie et soufflé sur les braises du conflit interne à l’Ukraine, misant sur la victoire d’une partie de l’Ukraine contre l’autre dans la perspective, redisons-le, de prendre le contrôle du pays. Quant aux projets économiques proposés par Bruxelles, nous y reviendrons plus loin, ils ne pouvaient que transformer le pays en colonie euro-américaine. Pour la Commission européenne, la souveraineté de l’Ukraine était en effet une préoccupation pour le moins lointaine : arrimer l’Ukraine à l’Occident, ce n’était pour elle rien d’autre que la gouverner depuis Bruxelles et/ou Washington. 

Mais revenons d’abord brièvement sur le mouvement qualifié d’«Euromaïdan». On se rappelle qu’il commence à l’automne 2013 avec des manifestations dirigées contre le gouvernement du président Viktor Ianoukovitch, démocratiquement élu en 2010. Elles sont pacifiques à leur début, voire bon enfant, et mettent en avant le thème de la lutte contre la corruption, mal que le gouvernement en place était supposé incarner aux yeux des manifestants. La suite toutefois ne tardera pas à montrer qu’en Ukraine le mal en question est endémique, n’épargnant le plus souvent ni les partis ni les gouvernements. Il n’est d’ailleurs nullement limité à l’Ukraine2.     

A partir de décembre, lors de la fin des négociations entre l’Ukraine et l’Union européenne ces manifestations vont rapidement dégénérer. Le but avoué des manifestants était d’obliger le gouvernement à accepter le plan de l’Union européenne visant à intégrer l’Ukraine dans «une zone avancée de libre-échange» selon les termes de José Manuel Barroso, qui préside à ce moment-là la Commission de Bruxelles. A ceci près, il est important de le rappeler, que l’Ukraine est déjà dans un espace économique commun avec la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan. Mais quand le 25 février 2013, José Manuel Barroso fait savoir que cette association Ukraine-Russie est incompatible avec la proposition bruxelloise d’association, il devient évident que l’Union européenne veut mettre l’Ukraine en demeure de choisir son camp3. Une décision particulièrement funeste dans le contexte ukrainien, marqué, nous l’avons vu, par de profondes divisions internes susceptibles de se transformer en guerre civile. Erreur de la part de la Commission de Bruxelles ? On peut en douter, tant la stratégie européenne est en phase avec celle de Washington qui, pour prendre possession de l’Ukraine, envisage sciemment une déstabilisation de plus en plus agressive du gouvernement légal en jetant une partie de l’Ukraine contre l’autre. Nombre d’Occidentaux, et non des moindres, font savoir que la stratégie adoptée par Bruxelles est des plus dangereuses. Parmi eux, on remarquera notamment deux ex-chanceliers allemands, Helmut Schmidt et Gerhard Schröder, et un ex-président de la République française, Valéry Giscard d’Estaing.   

Pour Helmut Schmidt dans le Bild du 16-05-2014 : «Bruxelles s’impose trop sur la scène de la politique mondiale(…). L’exemple le plus récent est la tentative de la Commission de l’UE d’annexer l’Ukraine (…). Le risque que la situation s’aggrave, comme en 1914, augmente de jour en jour».                                                                 

Pour Gerhard Schröder dans Welt Am Sonntag du11-05-2014 : «L’erreur fondamentale a été la politique d’association de l’UE, qui a ignoré que l’Ukraine est un pays profondément divisé culturellement».      

Enfin, sur Europe 1, le 11-05-2014, Valéry Giscard d’Estaing, répondant à Jean-Pierre Elkabach affirme que «les Américains ont soutenu le désordre. Ils ont poussé au désordre en Ukraine pour affaiblir la Russie mais c’est un jeu très imprudent» 4.             

Quant à Henry Kissinger, ex-conseiller du président Nixon, il critique lui aussi la stratégie américaine relayée par l’UE.  Dans un article du Washington Post du 5 mars 2014, il conseille : «Bien trop souvent, le problème ukrainien est présenté comme un rapport de force dans lequel l’Ukraine doit rejoindre l’Est ou l’Ouest. Mais si l’Ukraine veut survivre et prospérer, cela ne sera pas en servant d’avant-poste pour l’un ou l’autre camp mais en servant de pont entre les deux. Toute tentative d’un côté de l’Ukraine de dominer l’autre mènerait à terme à une guerre civile ou à une sécession. La sagesse devrait guider la politique des USA en Ukraine vers la recherche d’une coopération entre les deux camps. Nous devrions œuvrer pour la réconciliation, non pour la domination d’un camp par l’autre». En conclusion, Henry Kissinger émet une mise en garde. Il faut parvenir à mettre en pratique une authentique politique de paix en Ukraine et ne pas intégrer l’Ukraine dans l’OTAN. Sinon «la descente vers la confrontation ne fera qu’accélère» 5.       

Enfin, citons l’interview de Jacques Attali du 4 juin 2014 sur Europe1, soit trois mois après l’annexion de la Crimée. Outre que lui aussi voit dans la volonté d’intégrer l’Ukraine dans l’OTAN «une immense erreur», il désapprouve la volonté occidentale d’isoler la Russie : «On ne peut pas imaginer d’isoler la Russie. (…). Isoler la Russie est la pire des choses qu’ils peuvent accepter».

En Ukraine, l’UE c’est la guerre

Avant d’examiner les menaces spécifiques que faisaient peser sur la souveraineté ukrainienne la  «zone de libre-échange avancée» que proposait l’UE, relevons qu’au-delà du cas ukrainien, ces menaces tenaient d’abord à la logique profonde de la construction européenne. De ce point de vue, les ambitions européistes en Ukraine n’étaient pas sans ressembler à celles mises en œuvre dans les autres États de l’Union européenne, également mortifères pour leur souveraineté. Que l’on sache, les 80 000 pages d’«acquis communautaires» ne vont pas dans le sens de l’autonomie de décision des États mais au contraire définissent autant d’abandons de souveraineté. On constate d’ailleurs que l’espace politique et médiatique légitime invariablement cette construction du super-État bruxellois par la dénonciation des intérêts nationaux comme autant d’«égoïsmes». Quant aux peuples, s’ils ont jusqu’à présent consenti à se voir imposer les «tables de la loi» de cette dictature juridique, c’est pour la seule raison qu’en UE,  le concret de la souveraineté s’échange contre des promesses, celles de la prospérité et de la paix. Sauf qu’en Ukraine, si les promesses étaient de la même eau, l’avenir défini par l’UE à ses habitants ne pouvait être à court terme que la pauvreté et la guerre. Une guerre qui met désormais en danger l’ensemble du continent européen du fait de l’implication de l’UE dans un conflit voulu avant tout par les États-Unis.

Face aux volontés de la technostructure bruxelloise, l’Ukraine parait aussi faible que les espoirs de prospérité y sont grands. D’abord parce qu’en 2014, soit 23 ans après l’effondrement de l’URSS, le PIB par habitant restait très inférieur à ce qu’il était avant 19916. Cette même année 2014, l’Ukraine connait une situation quasi catastrophique : proche du défaut de paiement, avec une récession de 2%, elle n’a plus que 19 milliards de réserves de change alors qu’elle doit dans l’année en rembourser 7 à ses créanciers7. L’Ukraine en est donc réduite à quémander un prêt au FMI que celui-ci, fidèle à lui-même, n’acceptait d’octroyer qu’en échange de privatisations massives, de coupes dans les budgets sociaux et d’une augmentation du sextuple du prix du gaz, mesure qui aurait pénalisé les foyers déjà massivement en situation fragile. Car l’Ukraine était en 2014 le pays le plus pauvre d’Europe, où le salaire minimum était de 100 euros/mois, soit plus bas de 30% de son équivalent en Chine8. Dans ce contexte, l’ouverture du marché ukrainien aux produits occidentaux en échange de l’ouverture du marché européen aux produits ukrainiens ne pouvait être qu’un marché de dupes. Car si les produits européens, très compétitifs, avaient toutes les chances de s’imposer en Ukraine, ce n’était nullement le cas de l’inverse, les produits ukrainiens n’ayant eux à peu près aucune chance de s’imposer en UE.

Se pose également la question de savoir si la décision prise par l’UE d’ouvrir «à 98%» les marchés ukrainien et européen, aurait été favorable aux autres Européens. A l’évidence non puisque les salaires européens auraient inévitablement été tirés vers le bas du fait de la concurrence d’une importante main d’œuvre à bas coût ukrainienne. Ajoutons enfin que la limitation drastique des échanges de l’Ukraine avec la Russie, voulue par l’UE pour nuire à cette dernière, ne pouvait que nuire à l’Ukraine elle-même puisqu’elle était, nous l’avons vu, dans une zone douanière issue de la CEI. Sans même évoquer les siècles de relations d’interdépendance entre la Russie et l’Ukraine, rappelons qu’après soixante-dix ans de vie commune au sein de l’URSS, les économies russe et ukrainienne avaient évolué dans le sens de la complémentarité et de l’interdépendance. Dans ces conditions, contraindre l’Ukraine à rompre d’un trait de plume les liens avec la Russie relevait de la vivisection. En offrant son marché de près de 46 millions d’habitants, sa main-d’œuvre peu coûteuse et les richesses de son sol et de son sous-sol, l’avenir de l’Ukraine tel qu’il était défini par l’UE ressemblait à la thérapie de choc connue par la Russie à partir de 1992. A moins qu’il fût celui d’une colonie contrainte d’échanger son marché contre ses matières premières et sa main-d’œuvre à bas coût, sort guère différent.

Fondamentalement nuisible à l’Ukraine et aux Européens, le plan de l’UE était donc avant tout une machine de guerre à la fois économique et politique contre la Russie. Ignorant délibérément que l’Ukraine était déjà dans une union douanière avec la Russie, le porte-parole de la Commission européenne, John Clancy jugera «inadmissible» toute intervention russe dans le processus de négociations9. Quant au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, il tancera lui aussi la Russie, lui rappelant que «le temps de la souveraineté limitée en Europe est terminé» 10Bref, pour l’UE, la Russie n’avait pas son mot à dire sur ce que pourrait représenter pour son marché intérieur l’ouverture à plus 98% des barrières douanières entre l’UE et l’Ukraine. Comme le fait très justement remarquer Olivier Berruyer sur les-crises, une comparaison simple pouvait pourtant permettre de comprendre la volonté russe d’être partie prenante dans la négociation.La situation de la Russie avec l’Ukraine était en effet comparable à celle dans laquelle serait la France si, après avoir signé un accord de libre circulation des personnes avec l’Espagne, elle voyait cette dernière signer ensuite un accord de libre circulation avec le Maroc11. La France serait-elle concernée par ce changement, ou faudrait-il s’ingénier à dénoncer les interventions de la France comme un funeste reliquat de son histoire coloniale ?

La seule solution était donc d’envisager une négociation avec la Russie, ce que l’UE, comme ses maitres washingtoniens, ne voulait à aucun prix. Elle a choisi, un quart de siècle après la chute du Mur, de dresser entre la Russie et l’Occident un nouveau Mur, l’hostilité à la Russie semblant être l’alpha et l’oméga de la stratégie bruxelloise. Quelques voix s’élèvent alors pour dénoncer cette politique. Comme celle du sociologue Pino Arlacchi, par ailleurs député européen et ancien directeur de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime : «Cette intervention européenne en Ukraine a été un désastre, car elle a divisé le pays. Il y a toute une partie antirusse du pays contre l’autre moitié, qui est pro-russe (…). J’ai insisté, et je continue à le faire, avec mes autres collègues, sur l’idée que diviser un pays de cette manière n’est pas cohérent avec le message européen, n’est pas dans l’intérêt de l’Europe, et que nous devrions développer une autre politique à l’égard de l’Est, fondée sur le dialogue et l’inclusion avec la Russie, plutôt que de se comporter comme si nous étions au pire moment de la Guerre froide» 12.

Même point de vue de la part de Alexander Rahr, expert allemand réputé de la Russie : «L’Occident ne peut éviter de chercher une solution dans le cas de l’Ukraine avec, plutôt que contre la Russie» 13.

 L’UE n’ayant eu de cesse de réveiller l’esprit de Guerre froide, on ne s’étonnera pas de constater que «le temps de la souveraineté limitée», évoquée par José Manuel Barroso, n’a pas disparu avec la Chute du Mur et celle de l’URSS. A ceci près qu’il n’est plus le fait de l’URSS mais de l’UE pour laquelle l’ensemble des prérogatives de l’État, à savoir le budget, le commerce extérieur, les politiques économique et militaire ainsi que la politique étrangère doivent être sous le contrôle de Bruxelles. Un contrôle ressemblant d’autant plus à une main de fer que l’État est faible, ce qui était ô combien le cas de l’Ukraine.Outre les drastiques «réformes» économiques semblables à celles du FMI que l’UE voulait voir appliquer en Ukraine, la «zone de libre-échange avancée» obligeait l’Ukraine à augmenter ses dépenses militaires, à renoncer à son contrôle sur le commerce extérieur et à adopter la PESC, à savoir la politique étrangère de l’UE.  

Étonnant revirement de l’histoire : c’est finalement la Russie qui fait des propositions économiques allant dans le sens de la souveraineté de l’Ukraine. Pour des raisons de fond qui tiennent à la nature de l’intégration économique eurasienne (Russie, Biélorussie, Kazakhstan) : celle-ci ne vise ni à établir une monnaie unique, ni à former un parlement supranational. L’idée de créer un espace politique commun étant exclue, cela laisse plus d’autonomie, donc de souveraineté, aux États-membres.

En 2023, à l’heure où l’imaginaire atlantiste se plait à se représenter la guerre en cours en Ukraine comme l’affrontement «des autocraties contre les démocraties», force est de constater, non sans ironie, que c’est finalement l’UE et pas la CEI qui impose aux peuples une nouvelle camisole.

Une seule solution, le putsch

C’est finalement un choix souverain que fait le président Ianoukovitch lorsqu’il accepte en décembre 2013 les propositions russes, après qu’il ait renoncé à signer l’accord avec l’UE à la fin du mois de novembre mais, il faut le préciser, sans pour autant avoir le même statut que les États se trouvant dans l’union douanière réunissant, outre la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie. Sa décision est aisément compréhensible. L’Ukraine se voyait en effet proposer par la Russie un prêt de 15 milliards de dollars, alors que la Commission de Bruxelles ne proposait que 610 millions d’euros en compensation du démantèlement de son industrie, somme qui apparait plus dérisoire encore quand on songe à l’urgence financière dans laquelle se trouvait l’Ukraine. Quant à ce prêt russe, Vladimir Poutine précisait qu’il n’était «lié à aucune condition, ni d’augmentation, ni de diminution, ni de gel des normes sociales, des pensions, des allocations et des salaires». A cela s’ajoutait une baisse substantielle du prix du gaz russe de près de 33%14

Avec la décision de Viktor Ianoukovitch, c’est donc par un échec que s’achevait cette phase de la stratégie occidentale. Pourtant, la conquête de l’Ukraine restait l’objectif des Occidentaux. Sauf que l’importance des forces ukrainiennes opposées au basculement voulu par l’UE et les États-Unis rendait bien incertaine la réussite de leurs projets dans un cadre de compétition démocratique normale. C’est en effet un président à la légitimité démocratique incontestable qui vient de prendre ces décisions contraires à celles que souhaitait le camp euro-atlantiste et ses partisans ukrainiens. Rappelons aussi que même si le camp des pro-occidentaux était très actif dans un pays restant de toute façon profondément divisé, le soutien d’une large proportion des Ukrainiens restait acquis à Ianoukovitch dans la période des négociations avec l’UE et après leur rupture. Un sondage occidental fait début décembre 2013, soit après la décision de retrait de Ianoukovitch, est à cet égard éloquent : à la question «le président a-t-il eu raison de na pas signer l’accord avec l’UE ?», 48% des Ukrainiens répondaient «oui», et 35% répondaient «non». Une nette majorité anticipait sur des conséquences négatives si cet accord avait été signé15. Enfin, d’autres sondages d’opinion font de Ianoukovitch le favori aux élections présidentielles devant avoir lieu en 201516

Mais pour le camp occidental, il y a au moins aussi grave : la perspective de l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN, but ultime de la stratégie euro-atlantiste, reste très minoritaire, voire impopulaire, en Ukraine. Citons le cas du président Iouchtchenko, élu en 2004 à la suite de la «révolution orange», farouche partisan de cette intégration. Or, élu fin 2004, il ne termina son mandat qu’avec le score dérisoire de 5,45% lors du premier tour des élections présidentielles de janvier 2010. A ce même scrutin, Viktor Ianoukovitch obtenait, lui, plus de 35% des voix, alors que les seuls candidats favorables à l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, Iouchtchenko et Iatseniouk, n’obtenaient qu’un peu plus de 12% à eux deux. Quant à Ioulia Timochenko, avec 25,05%, elle parvenait au second tour. Or, elle était à ce moment-là opposée à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN17. Ainsi, en 2010, les deux candidats qui s’affrontaient au second tour étaient tous deux opposés à l’adhésion à l’OTAN18. Enfin, nombre de sondages confirmaient le message des urnes, à savoir que les Ukrainiens étaient bien peu nombreux à souhaiter l’adhésion de leur pays à l’OTAN. En 2009, par exemple, un sondage d’opinion confirmait le scrutin de janvier 2010 : seuls 12,5% des Ukrainiens en étaient partisans19. Dans ces conditions, faire basculer l’Ukraine dans le giron occidental ne pouvait guère s’obtenir par des voies démocratiques. Le putsch était donc la seule option restant aux puissances atlantistes et leurs soutiens ukrainiens. Quant aux forces nécessaires à ce putsch, elles furent puisées dans la nébuleuse des néo-nazis ukrainiens, ces derniers devenant même le fer de lance de la prise du pouvoir.     

Notes :

  1. Je suis redevable à partir d’ici aux remarquables dossiers faits à partir de 2014 et disponibles sur le site les-crises dirigé par Olivier Berruyer. Sur le rôle catastrophique joué par l’UE dans la crise ukrainienne, voir en particulier Le rôle de l’UE (2), La responsabilité européiste dans la crise ukrainienne (1 et 2).
  2. Le Qatargate est un exemple de scandale de corruption au sein des institutions européennes. Voir Les Echos, 12-12-2022.
  3. Voir Les-Crises, Le rôle de l’UE (2), La responsabilité de l’UE dans la crise ukrainienne (1)
  4. Les-crises, La face cachée de la crise ukrainienne (synthèse).
  5. «La fin de la crise en Ukraine»-Henry Kisinger-les-crises.
  6. Les-crisesLa face cachée de l’Euromaïdan (synthèse) et Le rôle de l’UE(3), La responsabilité européiste dans la crise ukrainienne (2/2).
  7. Les-crises, Idem, et Les racines de la crise.
  8. Les-crisesLa face cachée de l’Euromaïdan(synthèse).
  9. Les-crises, idem.
  10. Les-crisesLe rôle de l’UE (3, la responsabilité européenne dans la crise ukrainienne (2/2).
  11. Voir les-crises, Le rôle de l’UE(3), la responsabilité européiste dans la crise ukrainienne(2).
  12. Voir les-crises, Les fascistes font monter la violence pro-européenne.
  13. Idem.
  14. Les-crises, Le rôle de l’UE (3), la responsabilité européiste dans la crise ukrainienne (2/2).
  15. Idem.
  16. Les-crises, La face cachée de l’Euromaïdan (synthèse).
  17. Voir Pierre Lorrain, L’Ukraine, une histoire entre deux destins, Paris, Bartillat, 2021, p. 579.
  18. Idem, p. 578.
  19. Idem, p. 582.

https://reseauinternational.net/qui-a-mis-fin-a-la-souverainete-de-lukraine-2/

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