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Interview de Milan Uhrík, président du parti nationaliste Republika (République), le parti politique qui monte en Slovaquie

Milan Uhrík est le président du parti nationaliste slovaque Republika (République) et est député européen de cette formation politique. Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info.

Breizh-info : Republika est un jeune parti politique ? 

Milan Uhrík : Notre parti, le mouvement Republika (République), a été fondé en 2021, en tant qu’alliance et rassemblement de forces émanant de différents anciens partis politiques. Notre formation dispose d’un député européen et de cinq députés nationaux. Nous préparons les élections législatives qui auront lieu à la fin du mois de septembre 2023. Cela constitue notre priorité. Nous espérons rencontrer le succès et siéger, lors de la prochaine législature, au sein du Parlement slovaque. Les sondages nous donnent autour des 10 % et le seuil électoral est à 5 %. Nous devrions ainsi obtenir 15 députés sur 150 et cela pourrait nous permettre de faire partie du futur nouveau gouvernement afin de le rendre plus conservateur et plus patriotique.

Breizh-info : Sur quelles listes, vous, ainsi que les députés nationaux de votre parti, avez-vous étés élus ? 

Milan Uhrík : Nous avons été membres du parti de Monsieur [Marian] Kotleba, et nous, les députés nationaux ainsi que moi-même, avons fait sécession car nous n’étions pas d’accord avec le cours suivi par cette formation politique, ni par la manière dont cette dernière se représentait les valeurs patriotiques. Nous la trouvions trop extrémiste, trop impolie et trop primitive. Nous désirons conduire notre politique de manière plus professionnelle et courtoise afin de montrer à la population que les patriotes ne constituent pas une menace pour la société et le pays, mais que, au contraire, ceux-ci sont l’avenir, car, ce dont l’Europe a besoin, c’est d’être plus patriote et certainement pas plus libérale et plus progressiste.

Breizh-info : Vous êtes issus d’une scission du L’SNS. Que devient ce parti ? 

Milan Uhrík : Le reste du parti continue sa route, mais est donné à seulement 2 % dans les sondages. La plus grande partie du L’SNS a rejoint Republika, à l’instar de membres d’autres partis politiques, comme le parti patriotique SNS qui a pris part à des gouvernements et continue d’exister mais est à la traîne dans les sondages, car il a trahi ses électeurs et est donné en-dessous du seuil électoral des 5 %. Donc, un vote pour ce parti est un vote perdu car il ne siégera plus au Parlement à l’issue du prochain scrutin, alors que choisir Republika est un vote sûr car nous siégerons certainement au sein de cette assemblée. Nous sommes authentiques et radicaux, dans le sens positif de ce terme. Nous ne trahissons pas nos valeurs, ni notre parole, nous ne marchandons pas ou ne nous compromettons pas avec les autres partis en trahissant nos valeurs. Cela constitue notre approche de la question.

Breizh-info : Pourquoi avoir choisi le nom « Republika » ? 

Milan Uhrík : Republika est le mot république en Slovaque. Nous sommes pour la République, mais nous appartenons aussi au type de partis dénommés « républicains », comme il en existe une série à travers le monde : des partis qui sont conservateurs et favorables à un État fort, pour l’ordre, pour la discipline, pour que des choses soient réalisées, pour l’autorité, … Nous sommes donc un parti de type républicain.

Breizh-info : Quels sont les problèmes qui existent en Slovaquie et quelles sont les idées de votre parti ? 

Milan Uhrík : Nous avons beaucoup de problèmes en Slovaquie, mais ils sont les mêmes que dans le reste de l’Europe. Le premier est l’inflation. Nous connaissons une forte montée des prix. Tout augmente chaque jour ! Les gens sont effrayés. Ils n’ont pas assez d’argent, car l’augmentation des salaires ne suit pas celle des prix. Cela constitue le problème numéro un. Les gens perdent leur argent, leur emploi, leur niveau de vie. Nous désirons stabiliser cette situation.

Nous sommes opposés aux politiques européennes stupides : la politique verte, le plan vert, l’accord vert, … qui détruisent l’industrie et les entreprises européennes, ainsi que le secteur et les infrastructures énergétiques, car cela est une issue en cul-de-sac, sans aucun futur. Nous voulons stabiliser les prix des marchandises, puis les faire redescendre. Nous désirons soutenir le secteur agricole et les cultivateurs européens et slovaques afin de fournir à la population de la nourriture bonne, saine et à un bon prix.

Breizh-info : Avez-vous en Slovaquie des problèmes migratoires ? 

Milan Uhrík : Oui, nous avons de nombreux autres problèmes, comme l’agenda LGBT, auquel nous sommes opposés, et celui concernant la migration, qui est promu en Slovaquie par des pays d’Europe occidentale essentiellement membres de l’Union Européenne. Nous rejetons également celui-ci.

Le problème migratoire en Slovaquie n’est pas très grave en ce moment. Nous avons eu, heureusement, assez de pouvoir pour arrêter l’immigration lorsque la crise migratoire a débuté car, lorsque les premiers migrants sont arrivés en Slovaquie, nous avons organisé des manifestations.

Cela a aidé. Heureusement, la Slovaquie n’a pas accepté de migrants. Cependant, les migrants traversent l’Europe centrale, la Slovaquie et la Hongrie, car ils se rendent en Allemagne, en France, au Royaume-Uni. Lorsqu’ils passent par la Slovaquie, la population a peur car des groupes constitués de nombreux migrants traversent la route et la population ne sait pas comment réagir face à eux, car elle ne peut pas les arrêter ou faire quelque chose contre cette situation. C’est la raison pour laquelle nous rejetons la politique migratoire européenne. Nous disons que l’immigration doit être stoppée aux frontières extérieures de l’Union Européenne. La Slovaquie, et je pense que les autres États sont d’accord, est prête à aider les pays du sud de l’Europe, comme l’Italie et les autres, à protéger leurs frontières afin d’arrêter la crise migratoire. La solution n’est pas d’adopter un nouveau pacte migratoire et de distribuer les migrants à travers l’ensemble des pays d’Europe car nous voyons ce qui arrive en France avec les émeutes et en Belgique à Molenbeek. Nous ne désirons pas avoir dans notre pays de telles zones. Il s’agit d’un avertissement pour nous. Si l’immigration reste non contrôlée, nous aurons la même situation chez nous.

Ces migrants, même après avoir vécu des décennies dans un pays, y créent leur propre société, des ghettos et des zones de non-droit. Après avoir séjourné trente ou quarante ans dans un pays, ces gens sont en mesure de réaliser des manifestations de masse, des émeutes et des destructions. Les soulèvements qui sont survenus en France ressemblent à une guerre civile. Cela constitue un avertissement pour toute l’Europe. Je souhaite le meilleur à la France, mais malheureusement ce pays est un exemple pour l’ensemble de l’Europe de ce qui peut survenir.

Breizh-info : Quelle est votre position à propos des magyarophones de Slovaquie ? 

Milan Uhrík : Nous n’avons pas de problème avec eux. Le gouvernement hongrois soutient ses minorités par-delà les frontières et désire préserver la langue et la culture de ces personnes. Il s’agit d’une gestion normale de la situation.

Je critique le fait que le gouvernement slovaque n’apporte pas, aussi intensivement que cela devrait être, son appui à ses ressortissants à l’étranger. En conséquence, ces gens ne se sentent plus liés à la Slovaquie. Nous désirons changer cela et soutenir les citoyens slovaques vivant aux États-Unis. Une importante minorité y est installée, notamment près de Chicago.

En ce qui concerne les relations entre les Slovaques et les Hongrois qui vivent au même endroit, il y vingt ou trente ans des tensions existaient, et avant cela peut-être encore plus, mais, de nos jours, cela n’a plus lieu entre les gens ordinaires. Ce n’est pas un problème. Je suis né dans une région du sud de la Slovaquie. Je connais de nombreux Hongrois de Slovaquie. Nous n’avons pas de problèmes de « vivre ensemble ». De temps à autre, des politiciens créent des histoires pour des raisons politiques, mais, parmi les citoyens ordinaires, les tensions sont inexistantes.

Breizh-info : Quel regard portez-vous sur la communauté Tsigane, importante dans votre pays ? 

Milan Uhrík : Nous n’avons pas de problème avec les Tsiganes en tant que communauté. Nous comptons dans notre parti plusieurs Tsiganes. Ces derniers sont courtois et conduisent leurs propres affaires. Il ne s’agit pas d’un problème racial, mais du fait que de nombreux Tsiganes sont installés dans des lieux situés dans les campagnes et qui sont très pauvres. Ils y vivent sans eau, sans canalisation, sans électricité, … Ils sont dans des conditions qui sont celles du Moyen-Âge.

En conséquence, les enfants ne sont pas éduqués de manière à pouvoir vivre dans le monde moderne. Ceux-ci ne vont pas à l’école et n’apprennent pas à lire et à écrire. Ces endroits constituent un grand problème et sont des zones de non-droit semblables à celles qui existent dans des pays d’Europe de l’Ouest. Nous désirons intégrer ces Tsiganes dans la société, la culture et l’État slovaque, plutôt qu’amener des migrants. D’autres pays d’Europe manquent de main d’œuvre et il serait mieux d’intégrer ces personnes, qui sont pour la plupart sans emploi, plutôt que d’amener des étrangers non-Européens. Nous voulons leur apprendre et leur montrer par l’exemple qu’il est toujours mieux de travailler et de vivre courtoisement, plutôt que d’attendre dans leur village les allocations sociales de l’État.

Breizh-info : Désirez-vous ramener au pays les Slovaques vivant à l’étranger ? 

Milan Uhrík : Oui, nous voulons les récupérer. Ils sont partis pour les pays de l’Ouest, il y a quelques années ou décennies, afin d’obtenir un meilleur salaire, mais je pense que nos conditions de vie se rapprochent lentement de celles de l’Ouest. Oui, nous désirons rapatrier les citoyens slovaques, plutôt qu’amener des migrants. Nous désirons mettre en place les conditions en vue de cela, sans, bien entendu, les forcer et afin qu’ils puissent rejoindre leur famille en Slovaquie.

Breizh-info : La Slovaquie a une frontière commune avec l’Ukraine. Quelle est votre position à propos des réfugiés venant de ce pays et à propos de la Russie et de la guerre ? 

Milan Uhrík : Oui, nous avons une frontière de cent kilomètres avec l’Ukraine. Elle est protégée par nos forces militaires. Notre pays aide de nombreux réfugiés ukrainiens. Notre parti a aussi logé des Ukrainiens, mais nous avons aidé ceux qui en ont vraiment besoin, ceux qui viennent des zones de guerre. De nombreuses personnes sont arrivées en Slovaquie alors qu’elles n’habitent pas dans ces endroits. Nous avons l’expérience de citoyens ukrainiens travaillant en Autriche et qui, lorsque la Slovaquie a mis en place des mesures d’aide aux réfugiés venant d’Ukraine, se sont rendus en Slovaquie afin d’y recevoir de l’argent et sont ensuite retournés en Autriche. Nous sommes favorables à l’aide pour ceux dont les maisons sont détruites par la guerre, mais nous sommes opposés aux abus. De plus, l’effort fourni doit correspondre aux possibilités dont la Slovaquie dispose et les réfugiés ukrainiens, et cela est arrivé à de nombreuses reprises, ne doivent pas, par exemple, recevoir plus que des Slovaques retraités qui ont travaillé toute leur vie. Ce n’est pas équitable.

La Slovaquie est probablement le pays de l’Union Européenne le plus favorable à la Russie. Au sein des sondages, la moitié de la population attribue la responsabilité du conflit en Ukraine aux pays occidentaux, notamment à cause de l’extension de l’Otan vers l’Est. D’un autre côté, la Russie est l’agresseur dans ce conflit car les troupes russes sont en Ukraine et cela est une chose que personne ne nie. Notre parti ne soutient pas l’envoi d’armes et de munitions en Ukraine. Nous suivons la voie de pays comme la Hongrie, la Suisse et l’Autriche. Nous sommes favorables à l’aide humanitaire apportée aux citoyens ukrainiens, mais pas à l’expédition ou éventuellement à l’engagement de troupes slovaques, ce qui nous impliquerait dans ce conflit.

Breizh-info : Le parti social-démocrate slovaque de Robert Fico est opposé à l’immigration ? 

Milan Uhrík : Robert Fico a été trois fois Premier ministre. Il est le politicien le plus expérimenté à un haut niveau. Les sociaux-démocrates sont, dans une certaine mesure, des partenaires pour nous car s’ils soutiennent au niveau européen, en tant que membre du groupe social-démocrate, des idées opposées aux nôtres, alors qu’en Slovaquie, ils disent l’inverse. Ils pratiquent, en quelque sorte, une politique de double standard. Ils font quelque chose de différent à Bruxelles et en Slovaquie. Ils sont le parti le plus important en nombre de voix. Nous serons, peut-être, en mesure, à l’issue des élections législatives, d’établir un gouvernement avec eux, car ils sont le partenaire le plus proche de nous. La différence entre eux et nous est que nous ne pratiquons pas une politique de double standard. Ce que nous disons au niveau européen et au niveau national est le même. Par exemple, les sociaux-démocrates slovaques sont opposés à l’immigration mais ont voté pour le nouveau pacte migratoire au sein du Parlement européen.

Breizh-info : Pourriez-vous gouverner avec le centre-droit ? 

Milan Uhrík : Nous ne disons pas non. Nous rejetons seulement, pour des raisons idéologiques, les partis libéraux et progressistes car nous avons des idées divergentes. Nous pouvons gouverner avec les autres types de partis à condition que ceux-ci adhèrent aux fondements de notre programme et de nos idées. La question est de nous mettre d’accord sur un programme. Nous ne disons pas « non ».

Breizh-info : Dans quel groupe désirez-vous voir les députés européens de votre parti siéger à l’issue des prochaines élections européennes ? 

Milan Uhrík : Les groupes qui sont les plus proches de nous sont ID (Identité et Démocratie) et l’ECR (Conservateurs et réformistes européens). Notre objectif et de rejoindre le groupe Identité et Démocratie (ID). Nous espérons que le plus de partis patriotiques possibles seront en mesure d’entrer dans un groupe au sein du Parlement européen. Nous aurons peut-être deux groupes. En avoir un seul n’est pas nécessaire. L’important est qu’ensemble nous soyons forts au niveau du nombre de députés dont nous disposerons et que nous ayons entre les partis patriotiques une coopération, des discussions, des contacts raisonnables et des amitiés et que nous ayons assez de pouvoir politique réel afin de modifier la trajectoire politique européenne.

Breizh-info : La Tchécoslovaquie a perdu, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, un morceau de territoire au profit de l’Union soviétique. Avez-vous des revendications territoriales vis-à-vis de celui-ci, qui se trouve actuellement en Ukraine, et une minorité slovaque y vit-elle ? 

Milan Uhrík : Non, il n’y pas beaucoup de Slovaques dans cet endroit et nous n’avons pas de revendications territoriales sur cette zone. Ces faits remontent à plusieurs décennies et ne sont plus à l’ordre du jour.

Breizh-info : La Slovaquie dispose de la monnaie européenne. Quelle est la position de votre formation politique dans ce domaine ? 

Milan Uhrík : Nous ne sommes pas d’accord avec la très étrange politique monétaire conduite par la Banque centrale européenne. Nous constatons que l’inflation atteint un niveau élevé et cela est, en partie, dû à la mauvaise politique de cette institution. Nous ne voyons cependant pas la possibilité de retourner à l’ancienne monnaie slovaque. Aucun parti en Slovaquie n’indique dans son programme vouloir revenir à la couronne slovaque. Le désavantage de l’euro est que, dés que nous l’avons adopté, les prix des marchandises et services ont fortement augmenté. Mais désormais, après une décennie, les personnes sont habituées à l’utiliser tant en Slovaquie que lors de voyages vers les autres pays de la zone euro.

Breizh-info : Êtes-vous contre des décisions prises à la majorité au sein des instances de l’Union Européenne ? 

Milan Uhrík : Oui, assurément. Nous désirons conserver le droit de véto. Toutes les décisions importantes doivent être adoptées par tous les États-membres et certainement pas à la majorité. Ce genre de méthode entraîne une augmentation des conflits, alors que ceux-ci sont déjà importants en nombre, par exemple avec la Pologne et la Hongrie. Nous désirons réformer l’Union Européenne afin qu’elle redevienne ce qu’elle était avant le traité de Lisbonne, une coopération économique entre des États avec le droit de voyager librement au sein des pays de l’Union Européenne. Nous rejetons ce qui est créé actuellement, un projet politique centralisé dirigé depuis Bruxelles avec une dictature politique dans le domaine culturel ou de l’application de la loi. Nous ne désirons pas voir la bureaucratie européenne nous dire comment nous devons vivre.

Breizh-info : En Slovaquie, une partie de la population entretient-elle la nostalgie de l’époque du communisme ? 

Milan Uhrík : Oui, surtout parmi les personnes âgées, car les choses, en ce moment, ne se passent pas correctement. L’État n’effectue pas son travail. À l’époque du communisme, l’armée, l’éducation, le secteur de la santé, … fonctionnaient nettement mieux que maintenant.

Cette nostalgie vient du fait que peu de choses vont mieux qu’à l’époque. Nous désirons restaurer ces institutions, les reconstruire et les faire tourner à nouveau.

Breizh-info : Une partie des électeurs qui ont la nostalgie de cette époque votent-ils pour votre parti ?

Milan Uhrík : Oui, nombre de ces nostalgiques sont favorables à notre parti et choisissent ce dernier car nous désirons, par exemple, rétablir le contrôle de l’État dans les secteurs stratégiques comme le domaine de l’eau, de l’énergie, du gaz, des chemins de fer, … afin de garantir dans ces domaines la stabilité des prix et le fait que ces derniers soient abordables. Des entreprises publiques doivent gérer ces secteurs et la libre concurrence entre les entreprises privées doit prévaloir dans les autres domaines.

Breizh-info : Peut-être regrettent-ils le fait que, à l’époque du communisme, les rues étaient sûres et les frontières fermées ? 

Milan Uhrík : Je ne pense pas qu’ils regrettent les frontières fermées, mais bien le fait, qu’à l’époque, beaucoup de choses fonctionnaient mieux et que l’ordre régnait dans les différents domaines. Ils pouvaient avoir confiance dans des institutions comme l’armée, le secteur de la santé, l’éducation, … et s’appuyer sur elles. De plus, la sécurité régnait dans l’espace public. Et c’est ce que nous voulons rétablir, mais pas dans le sens de la dictature communiste, mais simplement comme le faisaient les politiciens de l’époque, en se souciant plus des questions qui touchent la vie des citoyens ordinaires.

Breizh-info : Dans quel parti sont les anciens communistes ?

Milan Uhrík : Un parti de type communiste existe en Slovaquie mais obtient des résultats microscopiques. La plupart des anciens communistes sont au parti social-démocrate, à l’instar de ce qui se passe dans de nombreux pays de l’ancien bloc de l’Est.

Propos recueillis par Lionel Baland

https://www.breizh-info.com/2023/09/05/224169/interview-de-milan-uhrik-president-du-parti-nationaliste-republika-republique-le-parti-politique-qui-monte-en-slovaquie/

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