Au Moyen Age
On peut trouver la liste des ministres des différents gouvernements de la France sur wikipédia, mais on ne peut aller trop loin dans le temps. Les ducs de Bretagne, en tant que vassaux immédiats du roi de France, étaient de droit conseillers des rois de France, qui étaient aussi souvent leurs parents. Pierre de Dreux, dit aussi Pierre Mauclerc (1213-1237), duc de Bretagne par son mariage, fut un proche conseiller des rois Louis VIII et Louis IX car il était un prince de la maison royale de France. Il voulut tellement être régent à la place de la mère de Louis IX, Blanche de Castille, qu’il se révolta et qu’il fallut que trois armées royales envahissent la Bretagne pour qu’il se soumette « haut et bas ». Louis IX qui l’aimait lui pardonna avec une facilité déconcertante.
Charles de Blois (mort en 1364) fut aussi duc de Bretagne grâce à son mariage. Il devint un conseiller très respecté du roi Jean II, son cousin germain, pendant la période où il recherchait de l’argent pour payer sa rançon. Ses gendres, Charles de La Cerda et Louis d’Anjou, étaient pour le premier favori du roi et connétable de France et pour le second fils cadet du roi et héritier présomptif du trône. C’est ce dernier, et non son frère, le roi Charles V, qui imposa Bertrand du Guesclin comme connétable de France et donc comme « ministre des armées » du roi. Du Guesclin, qui était un homme de terrain, commandant une armée royale à moitié composée de Bretons, ne s’entendit jamais avec les autres ministres du roi, ce qui ne fut pas le cas de son successeur, Olivier de Clisson. Ce dernier était un seigneur important en Bretagne, un peu plus que Du Guesclin (bien que Du Guesclin ait été deux fois duc et comte, en Espagne). Après avoir connu l’exécution de son père, sans procès par le roi de France, il vécut en exil en Angleterre avec le futur Jean IV (de Montfort) et revint venger son père sur le continent. Après avoir mis sur le trône Jean IV, il se sépara de lui et passa un contrat avec Du Guesclin. Il devint connétable et même le principal ministre du roi Charles VI. C’est pour venger une tentative d’assassinat qu’on croyait commanditer par Jean IV contre Clisson que le roi leva son armée pour envahir la Bretagne. Sur le chemin, le roi perdit la raison et Clisson dut s’exiler et mener en Bretagne jusqu’à sa mort une véritable guerre civile contre Jean IV et ses partisans.
Un autre Breton devint connétable : Arthur de Bretagne (mort en 1458), comte de Richemont, frère cadet du duc Jean V qui l’imposa à ce poste pour prix de son soutien à Charles VII (son beau-frère). C’est Richemont qui libéra Paris. C’est lui qui mit fin à la guerre de Cent ans. Il fut toujours en froid avec le roi. Il est vrai qu’il avait fait kidnappé et tué un des favoris du roi. Parmi ces favoris et ministres de ce roi, on trouve des Bretons comme Tanguy du Chastel. Ce Léonard sauva la vie de Charles VII alors un adolescent, menacé par les Parisiens révoltés en 1415. Il devint Prévôt de Paris, maréchal de France, gouverneur de la Bastille. C’est lui qui donna le coup de hache qui tua sur le pont de Montereau le duc de Bourgogne. C’est lui qui présenta à Charles Jeanne d’Arc. Son neveu et héritier fut un des principaux conseillers du roi Louis XI, comme Arthur de Montauban, honni par le duc de Bretagne pour avoir participé à l’assassinat de Gilles de Bretagne. Si Louis XI s’entoura de conseillers bretons exilés, son rival, le duc François II, fit de même avec les exilés français.
A l’époque moderne
A l’époque moderne, on trouve peu de ministres bretons, du moins à ma connaissance. Il est vrai que l’Edit de 1532, dit d’Union, permettait à l’élite bretonne d’être très occupée en Bretagne. En fait, c’est davantage elle que les agents du roi qui gouvernait la Bretagne. Ses membres n’avaient pas à aller à Paris pour exercer le pouvoir et accroître leur fortune puisqu’en Bretagne, ils disposaient des deux. Peut-on mettre Nicolas Fouquet (mort en 1680), le fameux surintendant des finances de Louis XIV, celui qui fut le constructeur du château de Vaux-le-Vicomte, celui qui fut arrêté par D’Artagnan et condamné à la prison à vie, parmi les ministres bretons ? Il appartenait à une famille de commerçants angevins, enrichis et installés à Paris. Son oncle fut président du Parlement de Bretagne (la cour de Justice). Son épouse était une riche héritière bretonne. Il devint le premier marquis de Belle-Isle. En le jetant en prison, Louis XIV choisissait Colbert et un politique plus continentale, plus fermée, plus protectionniste, et donc moins ouverte sur le grand commerce maritime comme l’aurait voulu Nicolas Fouquet.
Il faut attendre Louis XVI pour voir arriver des ministres bretons, et encore lorsqu’il est trop tard. Paul de Quelen, duc de Vauguyon, fut l’éphémère ministère des affaires étrangères en 1789 puisque “craignant de payer de sa tête le court et funeste honneur d’un ministère de cinq jours”, il décida de démissionner. Il fut un des quatre ministres de Louis XVIII (de 1795 à 1797) pendant son exil. Le second est Jérôme Champion de Cicé (1735-1810), archevêque de Bordeaux et ministre de la justice en 1789. Il est l’auteur du projet de déclaration des droits en 24 articles qui a servi de base à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, rien que cela. Il paraît qu’il fut aussi sensible aux langues régionales.
Force est de constater que l’on ne trouve guère de Bretons dans les ministères de la Première République. Je n’ai trouvé qu’un Pierre Marec (1759-1838), brestois, qui fut membre du comité de Salut public après la mort de Robespierre, où il s’occupa de la marine et du commerce, du moins ce qu’il en restait. Il fit libérer la mère de Louis-Philippe.
A la Restauration
A la Restauration, les Bretons sont plus nombreux. Bien sûr en tête le fougueux vicomte de Châteaubriand (1768-1848) qui est le père du romantisme. Il est beaucoup plus connu par ses écrits que par sa fonction d’éphémère (1823-1824) ministre des affaires étrangères de Louis XVIII. Jacques (1766-1853), comte de Corbières, devint ministre de la Justice en 1821 (et pour l’anecdote, il épousa la veuve d’Isaac Le Chapelier). A la même époque, en 1823, le général Charles Cyr du Coëtlosquet (originaire de Morlaix, 1781-1837), eut le portefeuille de ministre de la guerre. Auguste Ferron (1777-1842, comte de La Ferronnays, fut aussi un ministre des affaires étrangères éphémère, juste un an en 1829. Il est le grand-père d’Albert de Mun. Enfin François-Régis de La Bourdonnaye devint ministre de l’Intérieur en 1829 juste avant la Révolution qui mit fin au règne de Charles X.
Après la Restauration, il est difficile de trouver un ministre breton. Il était alors très mal vu par l’élite bretonne de montrer un quelconque soutien à l’usurpateur roi des Français Louis-Philippe (1830-1848), ou à l’éphémère seconde République (1848-1852), ou encore à Napoléon III (1852-1870). Cette élite, majoritairement légitimiste (en faveur de l’héritier des Bourbon, le comte de Chambord), avait décidé de se replier dans ses fonctions et domaines bretons. On trouve un comte Tanneguy Du Chastel parmi les ministres de Napoléon III, mais il n’est pas breton. Son père se nommant Duchatel, il trouva plus noble de se rattacher aux Tanguy du Chastel. Il y a bien le richissime Auguste, marquis de Talhouët-Roy, mais il fut ministre des travaux publics, sous Napoléon III, en 1870 pendant quelques mois.
sous la IIIe République
Les tout débuts de la IIIe République sont marqués par une forte présence bretonne : le général Trochu (né à Belle-Ile-en Mer en 1815) est président du gouvernement de la Défense nationale de septembre 1870 à février 1871 ; son ministre de la guerre est le général Adolphe Le Flô (né à Lesneven en 1804 et mort près de Morlaix en 1896) ; participe aussi à ce gouvernement Alexandre Glais-Bizoin (né à Quintin en 1804 et mort à Saint-Brieuc 1896), journaliste qui engagea Emile Zola. Sous la présidence du maréchal de Mac Mahon, on trouve deux Bretons : le rennais Louis Grivart, ministre de l’agriculture de 1876 à 1877 et Albert Gicquel des Touches, ministre de la Marine.
Trois Bretons se sont particulièrement illustrés pendant cette République au point de pouvoir être considérés comme des stars de l’Histoire : le rennais et général Georges Boulanger (1837-1891), ministre de la guerre en 1886, connu pour avoir ébranlé la République ; le nantais Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904), le père de la loi 1901 sur les associations, président du conseil de 1899 à 1902 et ministre de l’intérieur, qui rétablit l’ordre républicain ; et bien sûr le nantais Artistide Briand (1862-1932), onze fois président du Conseil entre 1909 et 1930 et 26 fois ministre (surtout des affaires étrangères), prix Nobel de la paix en 1926.
Ont été oubliés Félix Martin-Feuillée, de Rennes (1830-1879) ministre de la justice sous Jules Ferry ; Eugène Durand, de Tinténiac (1838-1917), modeste sous-secrétaire d’Etat sous Ferry, comme Armand Rousseau, léonard de Tréflez (1835-1896) qui meurt gouverneur d’Indochine ; Yves Guyot, de Dinan (1843-1928), ministre des Travaux publics en 1889, défenseur de Dreyfus, et plus original défenseur des prostituées ; Auguste Lefèvre, de Brest (1828-1894), ministre de la Marine en 1894 ; Paul Guieysse, de Lorient, (1841-1914) en charge des Colonies pendant un an en 1895 ; le malouin Charles Guernier (1870-1943), petit secrétaire d’Etat en 1914, puis ministre des Postes puis des Travaux publics en 1932, poste qu’occupa Yves Le Trocquer, de Pontrieux (1877-1938) en 1920 et cela pendant plus de quatre ans, ce qui est très rare en cette période d’instabilité ministérielle ; Louis Deschamps, de Lamballe (1878-1925), s’occupa de la démobilisation de 1918-1919 sous Clémenceau ; la Marine fut l’apanage, entre 1921 et 1931, d’Alphone Rio, de Carnac (1873-1949) ; le Brestois Albert Peyronnet (1862-1958) eut le portefeuille du Travail sous Poincaré de 1922 à 1924 ; le père du cardinal Danielou et maire de Locronan fut plusieurs fois ministre de 1930 à 1933, tout comme de 1931 à 1939 le comte de Chappelaine (des Côtes-du-Nord) qui s’occupa beaucoup des Colonies et de la Marine ; Victor le Gorgeu, de Quimper (1881-1963) fut sous-secrétaire d’Etat à l’Education en 1933-1934, et lui succéda le maire de Guingamp André Lorgeré. En 1936 le finistérien de Sizun, Pierre Mazé, s’occupa des Travaux publics. Le ministre de la Marine dans le premier gouvernement Blum du Front populaire fut Alphonse Gasnier-Duparc (1879-1945), maire de Saint-Malo. Le nazarien François Blancho (1893-1972) devint sous-secrétaire d’Etat de 1937 au 10 mai 1940.
Comme ministre du maréchal Pétain, je n’ai trouvé que le lorientais Robert Gibrat (1904-1980), secrétaire d’Etat aux communications en 1942.
Sous la IVe République
A la Libération, le nombre de Bretons ministres explose. En tête bien sûr, René Pleven, né à Rennes en 1901, membre du gouvernement de Gaulle en exil (le comité français de la Libération nationale puis le Gouvernement provisoire de la République française), devint président du conseil entre 1950 et 1952 et plusieurs fois ministre sous la IVe République (surtout de la Défense nationale) et même sous la Ve (la Justice). Il fut un des éléments moteurs du CELIB. Dans son gouvernement, plusieurs Bretons : le rennais et gaulliste de la première heure, Pierre-Olivier Lapie (1901-1994) qui fut ministre de l’Education Nationale ; lui succéda le député-maire de Nantes, André Morice (1900-1990), avant d’être ministre de la Marine marchande, puis des Transports (1952-1953), puis du Commerce (1955-1955) et enfin de la Défense ; André Guillant, né à Quimper (1902-1972) s’occupa de l’Industrie en tant que secrétaire d’Etat. Pleven est suivi de peu dans la célébrité par François-Tanguy Prigent, finistérien de Saint-Jean-du-Doigt (1909-1970), ministre de l’Agriculture de 1944 à 1947. Il fut à l’origine d’importantes réformes dans l’agriculture et devint le vice-président du CELIB. Pierre-Henri Teitgen, de Rennes, devint ministre de l’information en 1944, puis de la justice de 1945 à 1946 avec mission de juger les collaborateurs. Par la suite, il eut le portefeuille des Forces armées. Charles Tillon est un des plus célèbres ministres communistes de l’après-guerre. Né à Rennes en 1897, il obtint à la Libération le portefeuille de l’Air, de l’armement et de la reconstruction. André Colin, né à Brest et mort à Carantec (1910-1978), lui aussi résistant, s’occupa de l’Intérieur de 1950-1953. Il est le père de la ministre Anne-Marie Idrac. Dans la liste des ministres bretons de la IVe République, on trouve encore Jean Le Coutaller (1905-1960), député-maire de Lorient, sous-secrétaire d’Etat aux anciens combattants du gouvernement de Guy Mollet (1956-1957).
Sous la Ve République
En 1958, De Gaulle prit pour ministre quelques Bretons. Il semble les apprécier. Il est vrai qu’il connaissait très bien la Bretagne. Emile Pelletier né à Saint-Brieuc en 1898 et mort en 1975 devint ministre de l’Intérieur, puis ministre des relations avec Monaco jusqu’en 1962. Bernard Cornut-Gentille, né à Brest (1909-1992) obtint l’Outre-mer avant d’avoir les Postes de 1959 à 1960. François Missoffle (1919-2003), député de Paris en 1958 était le fils d’un Brestois. Il obtint le poste de secrétaire d’Etat chargé du Commerce intérieur qu’il conservera jusqu’en 1962, puis des Rapatriés jusqu’en 1964, avant d’être ministre de la Jeunesse et des Sports. Il est le père de la ministre Françoise de Panafieu.
Sous la Ve République, on trouve autant de ministres bretons à Gauche qu’à Droite, ou presque, même si la Droite fut au pouvoir plus longtemps que la Gauche depuis 1958. Yvon Bourges (1921-2009), député de Rennes, après avoir été secrétaire d’Etat de 1965 à 1972 devint sous le gouvernement Messmer ministre du Commerce et de l’Artisanat (1972-1973) puis de la Défense de 1975 à 1980. Yves Guéna, né à Brest (1922) fut ministre des Postes pendant les évènements de mai 1968, avant de s’installer à Périgueux comme député-maire et de redevenir ministre des Transports sous Messmer (1973-1974), puis de l’Industrie et du Commerce. Le centriste Pierre Méhaignerie (né à Balazé en 1939), député-maire de Vitré, s’occupa de l’Agriculture de 1976 à 1981, puis de l’Equipement (1986-1988) et enfin de la Justice (1993-1995). Marc Bécam, né à Saint-Martin-des-Champs (1931), député-maire de Quimper, fut secrétaire d’Etat aux Collectivités locales (1977-1980). Son voisin de Pouldreuzic, Ambroise Guellec, né en 1941, obtint d’être secrétaire d’Etat à la Mer sous le gouvernement Chirac (1986-1988). Brice Lalonde, né en 1946, d’une famille américaine installée à Saint-Briac (35), commune dont il fut le maire, fut ministre de l’Environnement de 1988 à 1992. L’actuel député-maire de Paris (XVIe arr.), Claude Goasguen, breton de Dirinon, né à Toulon en 1945, occupa le poste de ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Citoyenneté dans le premier gouvernement Juppé en 1995. Françoise de Panafieu obtint le Tourisme à la même époque. Alain Juppé nomma Anne-Marie Colin, épouse Idrac, née à Saint-Brieuc en 1951, secrétaire d’Etat aux Transports puis elle s’occupa sous Fillon II du Commerce extérieur (2008-2010). Gilles de Robien, né dans la Somme en 1941, député-maire d’Amiens, ministre des Transports dans les gouvernements Raffarin (2002-2005), puis de l’Education nationale dans celui de Dominique de Villepin (2005-2007), appartient à la grande noblesse bretonne. La mère de la très médiatique Roselyne Bachelot, née à Nevers en 1946, ministre de l’Ecologie et du Développement durable (2002-2004) puis de la Santé (2007-2010) et enfin des Solidarités en 2010, est originaire de Gourin. L’actuel maire de Vannes, François Goulard, natif de cette ville, obtint le portefeuille de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (2005-2007) après avoir été en charge de 2004 à 2005 des Transports et de la Mer.
Dès la victoire de la Gauche en 1981, des Bretons et des Bretonnes occupèrent des postes ministériels. Nicole Questiaux, née à Nantes en 1930, fut ministre de la Solidarité nationale jusqu’en 1982. Le ministre de la Défense jusqu’1985, Charles Hernu (1923-1990) député de Villeurbanne, est né à Quimper. Edmond Hervé, député-maire de Rennes, s’occupa de la Santé de 1981 à 1986. Le Finistérien Louis Le Pensec devint le premier ministre de la Mer de 1981 à 1983 puis en 1988, avant de s’occuper de l’Outre-mer de 1988 à 1993 et enfin de l’Agriculture et de la Pêche dans le gouvernement Jospin (1997-1998). Dès le retour de la Gauche au pouvoir, Claude Evin, né au Cellier (44) en 1949, fut ministre de la Santé (1988-1991). Charles Josselin, né à Pleslin-Trigavou (22) en 1938, se retrouva en charge des Transports de 1985 à 1986, puis de la Mer de 1992 à 1993 et enfin de la Coopération et de la Francophonie (1997-2002). Jean Glavany, fils d’un Nantais, né à Sceaux en 1949, devint dans le gouvernement Jospin ministre de l’Agriculture et de la Pêche (1998-2002). Yves Cochet, ancien ministre vert de l’Environnement sous le gouvernement Jospin (2001-2002), est né à Rennes en 1949. Guy Hascoët, né au Mans en 1960, secrétaire d’Etat à l’Economie sous le même gouvernement devint conseiller régional de Bretagne (2010-2015) après avoir été député du Nord. Jacques Floch, né en 1938, député-maire de Rezé, s’occupa toujours sous le même gouvernement des Anciens combattants.
Force est de constater que les Bretons furent nombreux à occuper des postes ministériels et souvent d’envergure. On trouve parmi eux un Président de la République et plusieurs Président du Conseil ou premier ministre. Il est clair qu’on les apprécia aux postes liés à la Mer et à l’Extérieur : aux colonies à l’Outre-mer, au Commerce extérieur, à la Mer, à la Marine marchande, à la Marine de guerre. Plusieurs d’entre eux s’occupèrent ainsi de la Défense. L’Agriculture semble aussi un peu leur domaine réservé, comme la Fonction publique et l’Education nationale. Il est vrai que les Bretons et les Bretonnes sont très doués pour réussir les concours de la fonction publique et devenir enseignants.
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