Suite à la publication sur notre site de l'annonce des manifestations de soutien à la police qui se sont déroulées samedi dernier à travers la France, nous avons reçu un certain nombre de messages de lecteurs nous faisant part de leur désapprobation.
Ces lecteurs, dont nous ne doutons pas un instant de leur sincérité, mettent en avant le fait que la répression policière n'a jamais été tendre à l'encontre de la droite nationale et identitaire alors qu'elle est beaucoup plus timorée lorsqu'il s'agit de mater les manifestations violentes de la gauche, de l'extreme gauche ou des racailles des citées. Nous ne les contredirons pas sur ce point, mais le problème n'est pas là...
Qu'on le veuille ou non, tout Etat a besoin d'une police. Celle-ci, en principe, est là pour assurer l'ordre et la sécurité. .Le problème, ce n'est donc pas la police en elle-même, le problème c'est ceux qui dirigent l'Etat. Si les tenants du pouvoir la poussent à dépasser ses prérogatives, c'est à eux qu'il faut s'en prendre. Si nous avons appelé à participer à ces manifs, c'est justement parce que nous faisons la part des choses entre les dérives tyranniques de Macron et sa clique et les policiers qui prennent au quotidien des risques énormes pour tenter de maintenir encore un semblant de sécurité dans le pays.
Je précise que celui qui écrit ces lignes a reçu, en cinquante ans de militantisme, son lot de coups de matraques, de gardes à vue et de perquisitions et n'a donc pas de leçons à recevoir de quiconque dans ce domaine. Lorsque l'on s'engage dans l'action politique, surtout lorsque cet engagement est en opposition radicale au Système en place, on doit être conscients des risques que cela implique.
Roland Hélie