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Un islam de plus en plus intrusif à l’école

Le 27 août dernier, Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, était l’invité du journal télévisé de TF1. À cette occasion, il a annoncé que, dès le 4 septembre, jour de rentrée des classes, les abayas et les qamis seraient interdits dans les établissements scolaires, au nom du respect de la laïcité. Une première mesure visant à réduire l’influence de l’islam dans le milieu scolaire qui pourrait être suivie de bien d’autres, tant ce phénomène s’étend.

En premier lieu, dans les assiettes. Pour exemple, en mai dernier, le collège Émile-Combes de Bordeaux proposait à ses élèves un « sauté de bœuf halal ». Un mois plus tard, c'est l’école Thomas-Pesquet de Villepreux qui avait pris l’initiative d’organiser un barbecue halal pour la kermesse, avant d’y renoncer suite à un rappel du principe de laïcité du collectif Parents vigilants. Dans de nombreuses autres écoles, le porc a été banni des menus, et c’est ainsi que nombre d’enfants dégustent des pâtes « sauce carbonara sans porc » ou du sauté de porc sans porc mais avec des « lardons de dinde » et du « chorizo sans porc ». Petit à petit, les cantines et les sociétés de restauration qui les fournissent se plient aux préceptes de l’islam. Et quand les mairies ou les écoles refusent de retirer le porc des réfectoires, la communauté musulmane crie au scandale. Cela a été le cas en 2021, lorsque Robert Ménard a arrêté les menus de substitution sans porc pour les remplacer par des menus végétariens dans les écoles municipales de Béziers, ville dont il est le maire. Les parents d’élèves et SOS Racisme se sont emparés de l’affaire pour dénoncer une « atteinte à la laïcité ». On aura tout vu !

Après la nourriture, le culte. Au printemps dernier, pendant le mois du ramadan, plusieurs établissements scolaires des Alpes-Maritimes ont vu des élèves musulmans se réunir pour prier. Cela a été le cas à Nice où un groupe de dix adolescents s’est installé sous le préau de l'école Saint-Sylvestre ainsi que dans la cour de l’école Fuon-Cauda et dans celle du collège Picasso de Vallauris Golfe-Juan. Pour rappel, rien n’interdit à un élève de prier dans l’enceinte d’une école tant que cela n’est pas fait de manière ostensible et prosélyte. La prière doit également être individuelle, comme le précise le vade-mecum sur la laïcité à l’école diffusé par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. C’est d’ailleurs sur ce point qu’une nouvelle atteinte à la laïcité a été dénoncée par Parents vigilants. En effet, un professeur du collège Clermont, de Pau, a contacté le réseau pour l’informer que des parents d'élèves avaient « menacé de mettre en péril financièrement » un voyage scolaire si leur progéniture ne disposait pas d’une salle de prière pour pratiquer leur culte. Selon l’enseignant, suite à ces pressions, l’école aurait capitulé. Le collège a beau démentir, cette affaire montre qu’il peut exister un rapport de force religion/école et qu’il est parfois difficile de faire respecter le principe de laïcité. D’ailleurs, dans les établissements où 80 % des élèves sont de confession musulmane, que les classes se vident au moment de l’aïd et que les cantines scolaires interrogent les enfants pour savoir s’ils mangeront ou non à l’école pendant le ramadan, peut-on encore parler de laïcité ?

L’islam influe de plus en plus sur le déroulement des cours dispensés. La menace Samuel Paty plane toujours et de plus en plus de professeurs préfèrent ne plus aborder certains sujets. Ils succombent à la pression d’élèves qui n'hésitent pas à faire référence au professeur décapité en 2020 lorsqu’ils ne sont pas à l’aise avec telle ou telle thématique. Dernier exemple en date, le 29 septembre 2023, au collège Pierre-et-Marie-Curie de Dreux. À l’occasion d’un cours sur l’expansion de l’islam, une jeune fille de 12 ans a pointé la photographie de Samuel Paty affichée sur le mur de la classe en déclarant : « Si vos cours ne plaisent pas à des élèves, il pourrait vous arriver la même chose qu’à lui. » Une menace de mort entendue dans plusieurs autres établissements, comme au lycée professionnel de Lormont, en Gironde, en février dernier, lorsqu’un élève de terminale a dit à son enseignant : « Je vais te faire une Samuel Paty. » Dans les établissements scolaires, l’ambiance est de plus en plus anxiogène et la crainte du passage à l’acte est réelle, pour les assassinats comme pour les attentats, comme en témoigne cet autre exemple : le 29 septembre toujours, un lycéen du lycée professionnel Galilée à Vienne, en Isère, a crié « Allahou akbar » en pleine salle de classe après avoir regardé une vidéo sur le groupe terroriste État islamique. Il a ensuite menacé son proviseur de commettre un attentat s'il devait être exclu de l'établissement.

À part ça, le vivre ensemble fonctionne plutôt bien…

Sarah-Louise Guille

https://www.bvoltaire.fr/un-islam-de-plus-en-plus-intrusif-a-lecole/

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