Pascale Harel est la maman de Laura, 20 ans, tuée à la gare Saint-Charles en 2017 par un Tunisien radicalisé en situation irrégulière qui n’aurait plus dû se trouver sur le territoire national. Elle réagit aux attentats d’Arras et de Bruxelles, drames qui ravivent sa colère.
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Si tout le monde avait fait son travail, l’assassin de Laura et Mauranne — je les associe toujours — n’aurait pas dû être à Marseille. À l’époque, on a été reçu au ministère de l’Intérieur et à l’Élysée mais j’ai le sentiment qu’il ne s’est rien passé depuis. Le gouvernement nous dit aujourd’hui que la République est là pour nous protéger et qu’il ne faut pas avoir peur mais je n’y crois plus. Si, on a peur. Les personnes en situation irrégulière dont la radicalisation et la dangerosité sont avérées n’ont rien à faire en France. Il faut du concret désormais. Il y a sans doute des textes à changer ou des procédures d’éloignement à rendre plus efficaces. C’est mon combat. Les filles sont parties et rien ne les ramènera mais si je me bats, c’est pour que ça ne se reproduise pas.
(…) Le Parisien