Gail Higginbottom et son équipe ont étudié les deux plus anciens cercles mégalithiques écossais, ceux de Callanish (île de Lewis) et Stenness (îles Orcades). Tous deux sont antérieurs à Stonehenge d’environ 500 ans. À l’aide d’un logiciel spécialement développé, ils ont comparé la disposition des pierres et la configuration du ciel il y a cinq millénaires. Et ils ont trouvé « une grande concentration d’alignements vers la Lune et le Soleil à différents moment de leur cycle ». Mais ils ont aussi découvert « une relation complexe entre les alignements des pierres, le paysage et l’horizon environnants, et les mouvements du Soleil et de la Lune au-dessus de ce paysage ».
La réalisation de ces monuments a évidemment réclamé des efforts colossaux. Mais leur conception représente au fond un travail plus considérable encore de la part de nos ancêtres. « Ces gens ont décidé d’ériger ces grandes pierres très précisément au sein du paysage et en relation avec leurs connaissances astronomiques », souligne Gail Higginbottom. « C’est révélateur de leur relation forte à leur environnement et de l’importance qu’il devait revêtir pour eux, pour leur culture et pour la survie de leur culture. »
Les découvertes de l’équipe australienne font l’objet d’un article publié dans le Journal of Archaeological Science: Reports.
Crédit photo : le cercle de pierres de Callanish par Marta Gutowska – Praca własna, CC BY 2.5, Wikimedia Commons
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[1] Voir Gerald S. Hawkins, Soleil sur Stonehenge – un observatoire astronomique de la préhistoire, Copernic, 1977.
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