« Horreur et indignation. Une femme poignardée à Lyon. Une croix gammée, symbole nazi antisémite tagué sur sa porte. L’extrême droite sème le chaos dans le pays. Tout doit être mis en œuvre pour appréhender l’agresseur », a-t-elle écrit sur X, alors que l’enquête ne fait que commencer.
Des propos repris par son collègue député Thomas Portes, accusant également « l’extrême droite ». « L’horreur. Le nazisme frappe à nouveau. À Lyon une femme a été poignardée et une croix-gammée (sic) a été taguée sur sa porte. Hier comme aujourd’hui l’extrême droite est une menace pour le pays. Elle ne rêve que de chaos et de mort. Voilà où mène la banalisation de ses idées. »
Certes, la présence d'une croix gammée taguée sur la porte peut laisser penser qu'il s'agirait d'un acte antisémite, même si, selon une source policière, il « n'est pas possible » de dater ce tag. Mais, pour l’heure, le parquet de Lyon se montre prudent sur « le caractère antisémite de cette attaque, d'autant que la piste d'un conflit personnel n'est pas écartée », explique Lyon Mag.
Le site d’information lyonnais rappelle, au sujet de Mathilde Panot, que « ce n'est pas la première fois que La France insoumise se mêle ainsi d'un fait divers lyonnais. On se souvient qu'en 2020, Jean-Luc Mélenchon avait accusé "un moine d'extrême droite" d'être l'auteur des tirs contre le prêtre orthodoxe Nikolaos Kakavelakis. Une piste certes étudiée par les enquêteurs à l'époque mais qui avait rapidement fait pschitt. »
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