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Déprime ukrainienne

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La chronique de Philippe Randa

La guerre où ça ?

Ah ! oui en Ukraine, là-bas, tout là-bas en Europe et dont on parlait tant – on ne parlait même « que » de ça – et qui avait fait passer en « perte, profits et surtout oubli » le délire sanitaire autour du covid.

La guerre russo-ukrainienne, donc ! il y a… mais si, c’était avant… avant que les Fous d’Allah du Hamas – « terroristes » pour les uns, « résistants », pour les autres – ne commettent leurs massacres pour le moins crasseux en Israël… et qu’Israël ne ravage en représailles, et comme on pouvait s’y attendre, la bande de Gaza !

Rappelez-vous, commencée en février 2014, cette guerre larvée avait pris une ampleur tout autre lorsqu’en février 2022 les armées de Vladimir Poutine avaient conquis tout l’est de l’Ukraine ; quatre territoires de l’est et du sud avaient ainsi été annexés par Moscou. Une guerre qui n’en finissait pas, qui n’en finissait plus et qui n’est donc toujours pas finie, malgré une contre-offensive ukrainienne qui devait bouter les hordes barbares du terrible maître du Kremlin hors de leur sainte patrie.

Contre-offensive lancée en juin dernier et qui, en plus de cinq mois, n’a « n’a pas eu l’effet escompté… (est) dans une impasse… (et) il n’y aura probablement pas de percée profonde et belle », selon les aveux du commandant en chef de l’armée ukrainienne Valeri Zaloujny à l’hebdomadaire britannique The Economist.

Aveux qui ne font que confirmer ce que nombre d’observateurs, neutres ou peinés, indiquaient depuis la fin de l’été, voire pour les plus perspicaces dès le début même de la contre-offensive.

Les causes ? Non pas les pertes russes réelles ou supposées suivant la propagande d’un camp ou de l’autre, non pas le mérite des officiers ukrainiens un temps mis en doute par Valeri Zaloujny lui-même qui reconnaît son erreur ou encore la valeur des soldats ukrainiens…

Non, la cause serait l’armement dépassé que l’Occident a livré à Kiev, tout autant que la livraison tardive de missiles longue portée et de chars qui « auraient été particulièrement utiles l’année dernière […] Mais ils ne sont arrivés que cette année ».

« L’Occident », un rien distrait, aurait-il utilisé les services de Chronopost dont la ponctualité n’est effectivement guère la première des qualités ? Sans doute…

Le plus inquiétant dans les aveux du général ukrainien est toutefois qu’il estime « important de comprendre que cette guerre ne peut être gagnée avec les armes de la génération passée et des méthodes dépassées » et que « la technologie fera la différence dans cette guerre ».

Des propos qui rappellent fâcheusement l’espoir que le IIIe Reich mettait dans l’arrivée miracle d’armes secrètes qui auraient changé l’issue de la IIe Guerre mondiale ; jusqu’aux derniers jours du conflit, la propagande du régime avait ainsi entretenu l’espoir… en vain !

Mettre ses espoirs dans le même hypothétique miracle technologique, ça ne sent guère la gagne, tout de même…

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/11/07/deprime-ukrainienne-6469710.html

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