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Maria Zakharova sur la crise ukrainienne

par Valerik

Les forces armées ukrainiennes continuent de frapper atrocement des villes pacifiques du Donbass, des régions d’Azov, de Kherson et d’autres régions russes. Face à l’absence de succès sur le champ de bataille, les néonazis du régime de Kiev se défoulent sur des personnes innocentes et sans défense.

Plusieurs cas d’utilisation massive du Himars américain contre des cibles civiles ont été enregistrés.

En pleine journée, le 3 novembre 2023, des roquettes HIMARS fournies par les États-Unis ont été utilisées pour attaquer le village de Tchaplinka dans la région de Kherson. La plupart d’entre elles ont été abattues, mais deux ont touché les bureaux du Service de l’emploi et de la Caisse des pensions. Neuf civils ont été tués, dont des employés et des visiteurs d’institutions.

Le 5 novembre 2023, Dokoutchaïevsk (RPD) a été frappée. Deux civils ont été tués, un enfant a été blessé, des immeubles d’habitation et le secteur privé ont été endommagés.

Le 7 novembre 2023, les forces armées ukrainiennes ont ouvert le feu sur plusieurs quartiers de Donetsk, notamment avec des lance-roquettes multiples HIMARS. Ils ont frappé avec cynisme et sang-froid, portant des coups répétés dans le seul but de tuer les médecins et les secouristes venus en aide aux victimes. Selon les autorités de la RPD, à la suite d’un tir direct d’obus, les plafonds du bâtiment du département du Travail et de la Protection sociale de la Population se sont effondrés. 6 personnes sont mortes, dont un chauffeur d’ambulance. 20 personnes ont été blessées, dont trois adolescents.

Le même jour, des combattants ukrainiens ont frappé Volnovakha. Deux civils ont été blessés, dont une adolescente. Le Palais de la Culture Joga, dans lequel se déroulaient des ateliers pour les enfants, a été endommagé.

Tous ces crimes sanglants contre des civils sont soigneusement enregistrés par les forces de l’ordre russes. Tous les responsables seront certainement identifiés et tenus responsables conformément à la loi.

J’ai une question pour le secrétariat de l’ONU. Encore une fois, ne voyez-vous pas d’où viennent les attaques contre des installations civiles ? Vous ne voyez aucune installation civile ? Encore une fois, ne voyez-vous pas qui a été tué et blessé ? Ne remarquez-vous pas qui fournit au régime de Kiev des armes utilisées pour tuer des civils ?

Les tribunaux de la Fédération de Russie, sur la base des preuves recueillies par le Comité d’enquête de la Fédération de Russie, continuent de prononcer des condamnations contre des néonazis ukrainiens qui ont commis de graves crimes contre des civils.

Le combattant des forces armées ukrainiennes Igor Klechtchounov a été condamné à perpétuité sur ordre du commandement en mars 2022 pour le meurtre délibéré de quatre civils à Marioupol.

Trois néonazis de la Garde nationale ukrainienne Denis Zalevski, Evgueni Kiris et Bogdan Kachprouk ont ​​été condamnés à la réclusion à perpétuité. En mars 2022, à Marioupol, suite aux ordres criminels du commandement, ils ont tiré sur 3 voitures avec 10 civils, dont 4 sont morts sur le coup, 6 ont réussi à s’échapper.

Trois combattants ukrainiens – Oleg Kolmytchevski, Dmitri Dobrovolski et Alexandre Romachine, qui ont tué huit civils à Marioupol au printemps dernier, ont été condamnés à 30 ans de prison.

Les soldats des forces armées ukrainiennes Alexeï Koval, Andreï Tchoumak et Valeri Fedorovitch, qui ont attaqué des immeubles d’habitation à Marioupol au printemps 2022, ont été condamnés à 26 ans de prison.

Le garde-frontière ukrainien Sergueï Rostovski, affecté au régiment néonazi Azov, a été condamné à 27 ans de prison pour avoir tiré sur deux médecins en mars de l’année dernière à Marioupol.

Le Comité d’enquête de la Fédération de Russie a porté des accusations par contumace contre un certain nombre d’anciens responsables ukrainiens haut placés. Parmi eux se trouve l’ancien Premier ministre Arseni Iatseniouk, l’ancien chef de l’administration présidentielle par intérim Sergueï Pachinski et l’ancien ministre des Affaires étrangères par intérim Andreï Dechchitsa. Ils sont accusés d’avoir participé à la prise d’une décision criminelle visant à réaliser une opération antiterroriste dans le sud-est de l’Ukraine. Selon le Comité, à la suite des actions militaires en 2014-2016, 1382 personnes ont été blessées et tuées, dont 44 enfants.

47 autres mercenaires étrangers du Danemark, de Géorgie, d’Azerbaïdjan, d’Israël et d’autres pays ont également été inculpés par contumace. Selon l’enquête, ils ont commis des crimes contre des militaires russes capturés. Selon le Comité d’enquête de Russie, des poursuites pénales sont engagées contre 465 étrangers de 39 pays.

Ainsi, personne ne peut échapper à la justice. Le travail visant à identifier toutes les personnes impliquées se poursuivra.

L’Occident collectif ne cesse d’inonder le régime de Kiev en armes meurtrières, fournir des renseignements, former, soigner, divertir, etc.

Le 3 novembre 2023, le Pentagone a annoncé la livraison d’un autre «paquet» d’assistance militaire au régime de Volodymyr Zelensky pour un montant de 425 millions de dollars, dont 300 millions de dollars seront fournis dans le cadre de l’Initiative d’assistance à la sécurité en Ukraine pour fournir au régime de Kiev des moyens de lutte contre les drones. Le département américain de la Défense transférera ces fonds aux entreprises du complexe militaro-industriel américain pour la production et la livraison des armes nécessaires au régime de Kiev. La partie restante sera dépensée à l’expédition de munitions pour la défense aérienne NASAMS et HIMARS, d’obus d’artillerie, de systèmes antichars depuis les entrepôts du Pentagone.

Les affirmations des responsables de Washington selon lesquelles l’aide à la sécurité de l’Ukraine constitue un «investissement raisonnable» dans la sécurité nationale des États-Unis sont cyniques et absurdes. Selon eux, cela permettrait d’éviter l’escalade du conflit, de renforcer la base industrielle et de créer de nouveaux emplois pour les Américains. D’un autre côté, c’est une illustration sanglante et nauséabonde, mais néanmoins une illustration de ce qui a été dit pendant de nombreuses années, à savoir que Washington est habitué à sécuriser et à sauver sa propre économie, son propre système et ses pseudo-valeurs uniquement au détriment de conflits et de chaos dans d’autres pays.

Le fait que le régime de Kiev utilise les armes américaines contre des civils avec une cruauté particulière n’est pas quelque chose qu’on remarque à l’étranger, mais qu’on considère normal. Auparavant, on disait qu’ils ne s’en rendaient apparemment pas compte. Non. Ils considèrent que c’est la norme absolue. C’est la «nouvelle normalité». De même que le fait d’inonder les néonazis ukrainiens en armes contribue à une nouvelle escalade des hostilités et à l’implication croissante des États-Unis dans le conflit autour de l’Ukraine.

Le 4 novembre 2023, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est rendue à Kiev. La raison formelle est de discuter des perspectives d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Je ne sais pas s’il faut rire ou non. Elle a admiré les «progrès remarquables» réalisés par l’Ukraine dans la mise en œuvre des réformes. Vous voudrez peut-être demander lesquelles. Personne ne sait ce que sont ces réformes invisibles. (Il y a des réformes sans précédent, mais ici elles sont invisibles.) Une corruption démesurée, des violations massives et flagrantes des droits de l’homme, l’anarchie, le néonazisme endémique et la criminalité en général, une lutte brutale contre la dissidence – telles sont les «réalisations» de Voloadymyr Zelensky dans le domaine de la réforme de la jeune démocratie ? Est-ce que cela est si apprécié à Bruxelles et qu’ils «donnent le feu vert» aux négociations sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne ?

​Le 2 novembre 2023, un commentaire a été publié sur le site Internet du ministère russe des Affaires étrangères à l’occasion du 80ème anniversaire de la libération de Kiev des envahisseurs nazis. Je voudrais attirer votre attention sur quelques points importants liés à cette date remarquable.

L’offensive de Kiev du 3 au 13 novembre 1943 est devenue la partie la plus importante de la bataille pour le Dniepr. Son résultat fut un succès stratégique pour l’Armée rouge et a influencé considérablement l’issue de la Grande Guerre patriotique. Le 8 mai 1965, pour l’héroïsme et le courage des habitants dans la défense de la patrie pendant la Grande Guerre patriotique, Kiev a reçu le plus haut degré de distinction – le titre de Ville-héros. Le 4 novembre 2023, les bandéristes contemporains ont profané l’obélisque de la Ville-héros à Kiev. Ils ont coupé en morceaux l’étoile dorée à cinq branches qui y était installée.

Il est peu probable que les soldats soviétiques qui ont donné leur vie pour libérer Kiev de la «peste brune» aient pu imaginer que leurs descendants en Ukraine profaneraient la mémoire de ceux à qui ils doivent leur existence et honoreraient les nazis responsables de la mort de centaines de milliers de civils innocents.

Aujourd’hui, sous couvert de la «décommunisation», le régime de Kiev poursuit sa politique de réécriture de l’histoire, de dérussification agressive et de destruction de tout ce qui est lié non seulement à la Russie, mais aussi à sa propre histoire.

Cependant, quels que soient les efforts déployés par le régime de Volodymyr Zelensky pour effacer son passé héroïque de la mémoire du peuple, toutes ses tentatives sont vouées à l’échec. Il ne fait aucun doute que tôt ou tard viendra le jour de la libération de cette région autrefois prospère de la domination des mercenaires de Kiev, des responsables temporaires de tous bords qui continuent de dévaster cette région pour leurs propres buts égoïstes et sur ordre de ceux qui n’étaient jamais liés à l’Ukraine.

Porter la destruction et la mort est peut-être la seule capacité du régime de Volodymyr Zelensky. À cela on peut ajouter le don «unique» de tout saccager, qu’il s’agisse des étoiles soviétiques ou des monuments symbolisant la mémoire historique sacrée du peuple. Ils n’en sont pas moins zélés et talentueux pour voler les richesses et les biens de l’Ukraine. Ils maîtrisent désormais une nouvelle technique pour voler l’aide occidentale.

L’administration de Kiev a exprimé à plusieurs reprises sa crainte que la communauté internationale ne les oublie. Je le répète, qu’ils n’y comptent pas. Nous ne laissons pas la communauté internationale oublier ce qui se passe actuellement en Ukraine. Ce faisant, nous vous en informerons quotidiennement 24 heures sur 24.

sourceSite du MAE de la Russie

https://reseauinternational.net/maria-zakharova-sur-la-crise-ukrainienne/

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