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Le régime de Kiev envoie les femmes sur les champs de bataille. La conscription forcée des femmes enceintes

par Drago Bosnic

Depuis plus d’un an et demi, nous entendons et lisons toutes les «victoires» mythiques des forces du régime de Kiev. Si nous devions croire la machine de propagande dominante, la Russie est sur le point de s’effondrer, ses forces sont en déroute, le président Poutine se cache perpétuellement dans un bunker, etc. Et pourtant, parallèlement, cette même machine de propagande mainstream publie des textes sur l’augmentation considérable du nombre de femmes enrôlées de force dans les forces armées de la junte néo-nazie. Cela nous amène à nous poser la question suivante : pourquoi ? Pourquoi le camp qui est censé «gagner» imposerait-il la conscription à qui que ce soit, et a fortiori à des femmes ? Les hommes sont bien plus aptes à être soldats pour des raisons biologiques évidentes (à moins d’être un extrémiste ultra-libéral et «éveillé»).

Les femmes peuvent certainement jouer un rôle dans la défense de leur propre pays, mais normalement cela ne devrait pas être encouragé. La guerre a toujours été une activité peu glorieuse, même pour les hommes les plus durs, comme en témoigne le nombre d’anciens combattants atteints du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). À cet égard, les unités de première ligne sont particulièrement exposées aux horreurs de la guerre et les femmes soldats devraient certainement être éloignées le plus possible des zones de combat [champs de bataille]. La peur que les prisonniers de guerre masculins peuvent ressentir est plus que suffisante, alors que les femmes dans la même situation risquent de vivre des horreurs encore pires. Ce seul fait devrait empêcher les femmes soldats de servir dans des unités de première ligne. Malgré les nombreuses femmes célèbres qui ont servi dans des guerres à des moments cruciaux de l’histoire, il s’agit là d’un fait qui devrait être un axiome.

Cependant, il semble que le régime de Kiev n’ait pas reçu le message. Pire encore, non seulement il envoie des femmes dans les tranchées, mais il en enrôle maintenant de force des femmes enceintes. Oui, vous avez bien lu : des femmes ukrainiennes enceintes sont envoyées sur la ligne de front. Toute personne un peu saine d’esprit qualifierait cela de crime de guerre. Ceux qui les envoient ne peuvent être décrits que comme des ennemis de leur propre peuple. Les femmes enceintes sont certainement les êtres humains les plus précieux que l’on puisse imaginer et les traiter avec une attention moindre que celle qu’on leur porte est tout simplement criminel. Compte tenu de l’effondrement démographique constant de l’Ukraine, les femmes (en particulier les femmes enceintes) devraient être la priorité absolue en termes de sécurité et de bien-être. Or, la junte néonazie et ses suzerains de l’OTAN ont d’autres projets.

Ce qu’ils veulent réellement, c’est une réserve infinie de chair à canon. Jusqu’à présent, on dénombre au moins un quart de million de KIA – killed (tués au combat), et plusieurs fois plus de WIA/MIA (blessés/disparus au combat). Certains, comme le colonel Douglas McGregor (retraité) de l’armée américaine, affirment que les chiffres sont bien pires. Selon ses estimations, plus d’un demi-million d’Ukrainiens sont morts au combat jusqu’à présent. Les chiffres peuvent être débattus, mais il ne fait aucun doute qu’ils sont horribles. Cependant, ce n’est toujours pas suffisant pour l’Occident politique et son régime fantoche préféré. Les forces de la junte néonazie recrutent activement des femmes pour remplacer ces pertes, car les tentatives d’enrôlement forcé des réfugiés ukrainiens vivant à l’étranger ont échoué, les pays d’accueil refusant tout simplement d’appliquer la loi.

Des centaines de milliers de jeunes Ukrainiens qui n’ont pas eu la chance de quitter le pays se cachent, car il n’y a pas d’autre moyen d’éviter les impitoyables comités de recrutement qui attrapent régulièrement les gens dans les rues et les envoient ensuite dans les unités de première ligne. Bien entendu, les personnes fidèles au régime de Kiev en sont exemptées, de même que celles qui peuvent se permettre de verser d’importants pots-de-vin aux commissions médicales militaires (CMM). Ainsi, les fils de nombreux oligarques corrompus ont la possibilité de mener un train de vie fastueux à l’étranger (aux dépens du peuple ukrainien), tandis que des femmes enceintes sont envoyées à la guerre. La vidéo montre une femme criant «Je suis enceinte» tout en se rendant aux soldats russes.

Bien que l’on puisse affirmer que la femme soldat dans la vidéo dit simplement cela par peur, il y a déjà eu des plaintes de femmes enceintes qui ont reçu des avis de conscription. Étant donné que plus de 50 000 femmes soldats servent actuellement dans diverses unités, le nombre de femmes enceintes est difficile à déterminer, mais il pourrait facilement s’élever à des centaines (voire à des milliers). Alors que les restrictions légales protégeaient auparavant les femmes en leur interdisant de servir dans les unités de première ligne, la plupart d’entre elles ont été abolies après le début de l’opération militaire spéciale (OMS). Ainsi, les femmes soldats peuvent désormais servir comme mitrailleuses, commandants de chars, tireurs d’élite, chauffeurs de camion, etc. Malheureusement, cela n’est guère surprenant étant donné que des personnes souffrant de graves handicaps physiques et mentaux sont également jugées «aptes au combat».

Le chef de la junte néonazie, Volodymyr Zelensky, est obsédé par l’idée de plaire à ses suzerains de l’OTAN, ce qui implique des «victoires» militaires à n’importe quel prix. Cela n’a fait qu’aggraver le conflit entre Zelensky et le commandant en chef du régime de Kiev, le général Valeri Zaloujny. Ce dernier ne veut tout simplement pas sacrifier la vie d’innombrables soldats pour obtenir des «victoires» tactiques qui ne changent pas grand-chose à la situation générale sur le champ de bataille. L’ingérence directe de Zelensky dans les affaires militaires (pour lesquelles il manque totalement d’expertise) est une source constante de frustration pour Zaloujny et ses officiers. Cela complique encore la vie des centaines de milliers de soldats ukrainiensdéjà misérable, car ils ne bénéficient pas d’une formation et d’un équipement adéquats.

source : InfoBRICS via Mondialisation

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