Personnellement, en tant que Breton, je pourrai demain y mettre le feu, que ça ne me ferait ni chaud, ni froid. Pourquoi ? Parce qu’elle ne signifie rien. Ni pour le Breton que je suis, ni pour l’autochtone d’Europe que je suis. Pourquoi ? Parce que je ne me sens pas Français déjà, mais Breton intégré de force dans la République française. Mais surtout parce que tout le monde peut y prétendre. Parce que les racailles qui ont tué Thomas à Crépol possèdent ce bout de plastique du fait des lois votées et appliquées depuis plusieurs décennies. Parce que Danièle Obono ou Rachelle Kéké, députées à l’Assemblée nationale, sont considérées comme ayant la même légitimité que moi alors que leurs ancêtres n’ont rien à voir avec la terre d’Europe et qu’elles peuvent en plus se permettre de m’insulter tous les jours et de voter des lois qui vont influer sur mon avenir. Parce que la famille Traoré est mon « égale » de papier.
Mais ça, on entend pas Jordan Bardella et le Rassemblement national le souligner. Arrêter l’immigration, oui, ils l’affirment, on va fermer les frontières. On va stopper les flux (on voit toute la réussite du projet avec Meloni…) Mais quand est-ce que le RN va prendre conscience qu’il y a des millions d’extra européens sur le territoire européen qui ont la nationalité française et ce bout de plastique dans leurs poches ? Et que démographiquement ils font plus d’enfants que les autochtones d’Europe ? Et que donc dans quelques années, ils seront majoritaires dans le pays, et les Blancs minoritaires ?
Mais quand est-ce qu’on entend enfin les représentants du principal parti d’opposition réagir à ce sujet, plutôt que de continuer à vouloir maintenir Mayotte département français et tous les extra-européens présents dans ce pays comme nos « compatriotes » ? Quand est-ce qu’ils ouvrent les yeux ? Oui, les journalistes malveillants de BFM ont raison de lui rappeler que les assassins présumés de Crépol sont Français. Comme d’autres ont rappelé en juillet qu’une majorité d’émeutiers étaient Français. Ils ont raison. Ils ont le même bout de plastique dans leur portefeuille que M. Bardella, Madame Le Pen, et moi même.
Et c’est bien le problème. Le lourd problème. Le problème insoluble.
Non, je ne pense pas que demain, 10, 20 millions d’extra européens présents en France, plastifiés Français ou pas, puissent être rapatriés dans la joie et la bonne humeur, naturellement, pour aller enrichir l’Afrique et l’Asie, principalement, de toutes les pléiades de talents dont regorge l’hexagone. Je ne pense pas non plus qu’il soit possible de le mettre en place par la force sans déclencher quelque chose qui ressemblerait toutefois beaucoup à la guerre civile (guerre sale par définition et dont il est difficile de prédire le vainqueur).
Oui, je pense aussi qu’il faut, au niveau européen, stopper l’immigration. Mais je pense aussi que d’une part, il peut y avoir des politiques mises en place d’incitation massive au départ (plutôt que de déverser à fonds perdus, ici aux associations, là bas à des dirigeants mafieux, utilisons mieux notre argent…pour faire en sorte que des millions d’extra européens aient intérêt à retourner sur la terre de leurs ancêtres). Cela s’appelle la remigration. Cela a déjà eu lieu d’ailleurs, lorsque la France a perdu la guerre d’Algérie et que les Français ont été obligés de quitter ce qu’ils pensaient être leur terre (mais qui en réalité ne l’était pas) du jour au lendemain. Cela s’est déjà déroulé sur toute la planète au gré de l’histoire.
Je pense enfin, que ce qui doit nous préoccuper tous, ce sont avant tous les nôtres. Nos familles, nos clans, ceux qui nous ressemblent, et qui veulent faire communauté avec nous. Les habitants de Crépol pensaient, dans leur village, être préservés des extra européens qui partagent avec eux la même carte en plastique. Ils ont été rattrapés terriblement et tragiquement par le réel. Et cela doit nous amener, y compris les responsables politiques qui se targuent d’incarner l’opposition et le « camp national », à réfléchir aux solutions, d’abord pour les autochtones. La Préférence nationale d’hier doit se transformer en Préférence civilisationnelle, ethnique, culturelle. Il faut changer les lois pour cela d’ailleurs (ce que n’envisage pas de faire le RN), pour pouvoir s’exprimer librement sur ces sujets sans finir lynché judiciairement par des juges rouges.
Il faut dès à présent penser aux nôtres, avant les autres. Comment est ce que l’on assure demain leur vivre ensemble, leur sécurité, leur santé, la préservation de leur identité ? Que nos responsables politiques cessent enfin de s’occuper de ce qui se passe dans les ghettos, ou dans les métropoles. Qu’ils mettent le paquet sur leurs autochtones qui ont quitté ces lieux, pour ne plus « vivre avec l’autre », mais bel et bien pour vivre en paix, entre eux.
Nous partageons un même territoire avec des millions d’extra-européens, dont la majorité n’est pas délinquante, et sans doute très gentille, et désireuse de vivre une bonne vie, d’élever des enfants, comme « vouszemoi » et de se construire un bel avenir. Cela ne fait d’eux ni mes semblables (si ce n’est appartenant à la même condition humaine) ni des proches avec qui j’ai envie d’avoir un avenir commun.
Pour vivre heureux, dans la paix, et sans haine, il faut vivre séparément. Sur ce territoire d’abord, puisque les réalités démographiques sont plus fortes que les slogans politiques proclamés par des responsables qui n’ont souvent pas les moyens de leurs déclarations. Mais avec à moyen et à long terme l’objectif que chaque peuple sur cette planète, puisse se développer séparément des autres. Que chaque civilisation s’épanouisse séparément (ce qui n’a jamais par ailleurs empêché les échanges). Il en va de notre avenir à tous, et surtout du nôtre à nous, les Européens, qui sommes il faut le rappeler, numériquement, minoritaires sur cette planète.
La carte nationale d’identité française qui transforme tout le monde en « commevouzetmoi » est un véritable cancer pour l’autochtone d’Europe. En produire moins, et donc limiter le plastique, c’est faire un geste pour notre terre, mais aussi pour la planète.
Julien Dir
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