C’est une injustice ! Et le propriétaire de ces quatre appartements squattés ne décolère pas. Il faut dire qu’il doit payer une taxe de plus de 1 000 euros sur les logements vacants !!
De quoi s’étouffer alors que René, ce paisible retraité de 71 ans, habitant dans les Bouches-du-Rhône avait ses 4 appartements situés dans le 14e arrondissement de Marseille tous squattés et de raconter son histoire hélas très classique dans notre pays qui méprise le droit de propriété sans pour autant adapter la… fiscalité !
« Après avoir affronté des locataires mauvais payeurs, ils ont fait face à des squatteurs qui ont envahi les logements déserts. En plus de ne pas percevoir de loyer, René a vu son logement saccagé. « Nous avons tout tenté: la police, les maires, le préfet, les huissiers, nous avons envoyé une soixantaine de recommandés, sans réponse, l’expulsion n’a jamais été ordonnée », se plaint le septuagénaire qui continue à payer les factures d’eau, les taxes foncières et les frais de justice. Un préjudice qu’il estime à 25 000 euros. Afin d’éponger les dettes, René et Nathalie ont dû vendre une voiture et un pied-à-terre à la montagne, indiquent-ils à la radio locale.
Acculé, René s’est finalement séparé de ses quatre biens qu’il a bradés pour moins de 200 000 euros.
Je suis presque certain qu’un courrier explicatif, très détaillé et avec les preuves à l’appui comme les courriers envoyés à la préfecture et tous les recours du contribuable lui permettront de démontrer que ses logements ne pouvaient être loués et ce pour une raison indépendante de sa volonté. L’administration fiscale lui fera sans doute un dégrèvement et le problème spécifique de René sera réglé.
Pour autant, avec les nouveaux outils actuellement déployés par l’administration fiscale, ce sont des mécaniques automatiques qui sont mises en place et qui « tapent » de manière relativement indiscriminée. Le problème c’est qu’en face nous avons de moins en moins d’agents des impôts. Or, ce sont les agents qui peuvent permettre de mettre de l’huile dans les rouages complexes d’une machinerie que rien ne peut arrêter ou presque.
Le problème de René, devrait-être simple comme un coup de fil à régler. Mais, plus personne ne répond au téléphone. Ecrivez-nous à travers votre messagerie sécurisée en vous connectant au site impots-.gouv…. Grrrrrr… insupportable !
Le tout automatique n’est pas une bonne solution et nous devons veiller à avoir le nombre suffisant d’agents, y compris en proximité pour maintenir la connaissance des spécificités locales à chaque fois différentes.
Charles SANNAT
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Source l’Indépendant.fr ici