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Désinformation et propagande, pendant les « fêtes de fin d’année », ça continue

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Le problème Ukrainien ne date pas de l’opération « spéciale » lancée par Vladimir Poutine mais de l’ingérence de Washington dans les pays de l’ex-Union soviétique ayant abouti à la révolution de Maïdan, en 2014. Ainsi qu’au coup d’état portant Petro Porochenko (pro-occident) au pouvoir. Mais l’origine du conflit provient surtout des accords de Minsk, sans cesse violés avec la bénédiction de Merkel et Hollande, lesquels s’étaient pourtant portés garants de leur respect par Kiev. La guerre au sens plein du terme, devenue inévitable, a commencé le 24 février 2022 sur le sol ukrainien. Cette guerre des armes donne lieu à une guerre de l’information – ou plutôt de la désinformation – qui conditionne notre quotidien, directement et indirectement.

Est-il encore besoin de rappeler les propos hâbleurs de notre ministre de l’économie, Bruno Lemaire, annonçant la mise à genoux de la Russie, grâce aux sanctions économiques de l’Occident redresseur de torts. Résultat : alors que l’Union européenne en est à son énième paquet de mesures punitives, la récession frappe sévèrement les économies des pays membres. Tandis que la Russie ne s’est jamais aussi bien portée, affichant un taux de croissance insolent. Mais la désinformation par omission continue de plus belle, comme une fuite en avant désespérée.

On ne nous dit pas, par exemple, que le Japon, lui, n’a cessé d’augmenter ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Plus 47 % en novembre dernier. Car la position nippone consiste à considérer que l’énergie, c’est stratégique, et qu’elle ne peut faire l’objet de sanctions contre un pays, quel qu’il soit. Position que nous aurions dû tenir, bien évidemment, mais en politique internationale, le bon sens n’est pas à l’ouest. Pour le Japon, comme pour la Corée du Sud, l’intérêt national passe avant la l’allégeance à Washington. L’UE préfère rester au garde-à-vous, le petit doigt sur la couture du pantalon.

On ne nous dit pas, non plus – alors qu’on peut le lire dans le Washington Post – que le retrait de Russie des sociétés occidentales a coûté à ces dernières 113 milliards de dollars en tout. Leur départ faisant partie du chapelet de sanctions, elles ont été obligées de vendre à perte. C’est notamment le cas de Renault qui était le premier producteur de voitures en Russie et qui a cédé ses usines pour une bouchée de pain. Siemens a perdu 600 millions de dollars et Bosch est en train de vendre les actifs qui lui restent chez Vladimir à une société turque… Une véritable catastrophe pour les industries européennes. Mais ce sabordage en règle n’empêche toujours pas Bruxelles de continuer à appliquer les ordres de Washington et d’approuver un 12ème paquet de sanctions contre la Fédération de Russie.

La première de ces nouvelles mesures porte sur les achats de diamants. Car il faut savoir que la Russie est le premier producteur de diamants au monde, au travers de la société ALROSA, détenue par l’état, qui fournit 30 % du marché mondial. Or le G7 représente à lui seul 70% de la demande en gemmes dans le monde. Autant dire que, d’une manière ou d’une autre, l’Occident global devra continuer à acheter du diamant russe. D’autant que 60 % de ces pierres dans le monde sont transformés en Inde qui augmente régulièrement ses commandes à la Russie. Les Européens continueront donc à acheter des diamants russes mais, comme pour le gaz et le pétrole, ils les paieront beaucoup plus cher… Tout cela pour le bonheur de l’Inde qui, en outre, produit énormément de diesel pour l’UE à partir du pétrole provenant de… Russie !

Autre mesure absurde, l’embargo sur l’aluminium façonné, et non pas sur le métal brut qui représente pourtant 90 % des exportations du pays de Poutine. Or, acheter du métal brut implique son traitement en Europe. Mais, pour transformer l’aluminium, il faut beaucoup d’énergie et celle-ci est hors de prix à cause des sanctions. Absurdité totale du régime de Bruxelles qui, hélas, ne fait que répondre aux ordres reçus de Washington n’ayant d’autre but que détruire l’économie européenne.

Nos fins stratèges, Bruno Lemaire en tête, ne s’en aperçoivent toujours pas. Mais peut-être poursuivent-ils le même objectif, ce qui relèverait de la haute trahison. En attendant, les peuples souffrent avec pour seul onguent la moraline en tube appliquée en couche épaisse par des médias complices. Qui pratiquent la non-information, la désinformation et diffusent la propagande des élites mondialistes. Cette clique de milliardaires, entraînés par les officines du genre Open Society Foundation et autres groupes soutenus par Soros, vient de jeter son dévolu sur l’intelligence artificielle (IA) susceptible de fragiliser son pouvoir. Les propos de Soros ne laissent aucun doute lorsqu’il cite Geoffrey Hinton, le soi-disant parrain de l’IA, ayant mis en garde contre la création de « robots tueurs autonomes. La clique a donc entrepris de s’approprier le contrôle permanent de l’IA pour, selon ses dires, « mieux régir le futur ». Ils se sont réunis le 1er novembre dernier, en collaboration avec la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, pour annoncer une initiative dans ce sens. Arguant que l’IA sans aucun contrôle constitue un danger pour l’humanité, les pseudo « philanthropes » de ce monde entendent prendre les devants et se désigner comme nos gardiens… Pour mieux nous assujettir.

Si on les laisse faire, l’avenir de nos enfants ne sera pas des plus enviables dans le domaine des libertés. Mais ne soyons pas trop noir en cette période de Noël et profitons de sa magie. En attendant que – peut-être – cette célébration de l’avènement de notre civilisation ne soit définitivement interdite, au profit – pourquoi pas – d’une «solstice week» exclusivement consumériste… Panem et circenses dans le « Le meilleur des mondes », en quelque sorte !

Charles André

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Crédit photo : DR (photo d’illustration)

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