Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Alors que Christine Lagarde nous a expliqué jeudi dernier que « sauf chocs supplémentaires, les taux ne vont pas continuer à augmenter », la partie la plus importante de sa phrase est bien « sauf chocs supplémentaires », car tous les grands de ce monde savent que nous dansons sur un volcan et que quand la diplomatie recule, la guerre, forcément avance.
Si vous regardez bien, il n’y a aucune dynamique diplomatique à l’œuvre.
Aucune. Et c’est sans doute l’indice le plus inquiétant.
Pour ceux qui connaissent l’histoire, pour ceux qui comme moi ont déjà des cheveux blancs et suivent l’histoire en marche du monde, même lorsque Saddam Hussein était accusé de détenir des armes de destructions massives (imaginaires) il y avait de la diplomatie.
Cette diplomatie n’a pas empêché les Etats-Unis d’envahir l’Irak en 2003, mais il y avait de la diplomatie.
Il y avait encore l’ONU.
Il y avait encore des voix, notamment celle de la France de Chirac et de Villepin.
Il y avait de la diplomatie.
Aujourd’hui c’est le néant, et ce n’est pas Séjourné et son charisme d’huitre qui seront à la hauteur pour amener Poutine et Biden à la table des négociations.
Quand on ne se parle plus, alors on s’affronte.
C’est ce que nous risquons de découvrir tout au long de cette année 2024.
Espérons simplement, qu’au bord du précipice, chacun retrouve la raison et des raisons de se parler.
Revue de la situation et des 6 points chauds de la planète.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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