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Coût de l’immigration : André Posokhow mon désaccord avec les chiffres de Jean Paul Gourévitch

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André Posokhow

En août 2023 Jean-Paul Gourévitch (JPG) a publié dans le cadre des études de Contribuables Associés une étude n°45 intitulée « Le coût de l’immigration en 2023 ». Selon cette étude le déficit de l’immigration se monterait au 1er janvier2023 à 53,9Md € soit seulement 2% du PIB. L’objet de cet article est d’expliquer et de chiffrer mes désaccords sur cette évaluation.

Le constat d’un désaccord

Le niveau du déficit de 54 Md € ne laisse pas de surprendre. En 2009, Gérard Pince, expert international, avait produit une remarquable étude d’économiste dans son livre : « les Français ruinés par l’immigration » et établi que le déficit imputable à l’immigration du tiers monde s’établissait à 71 Md € ; les travaux de la Fondation Polémisai en 2014 avaient abouti à un déficit de 84Md €. Ce sont des chiffres qui ont au moins 10 ans d’âge. Ils n’ont jamais été remis en cause publiquement. Or ils se situent bien au-dessus de celui de JPG en 2023 alors que l’invasion migratoire a explosé depuis lors.

 C’est surtout la comparaison avec les travaux du pionnier Pierre Milloz, décédé en 2022, qui apparait étonnante. En 1995 celui-ci avait abouti à un déficit libellé en francs de 42,7Md €. Or il n’avait affiché que les coûts des étrangers lesquels ne représentent qu’environ les deux tiers des immigrés, et n’avait pas pris en compte leurs descendants. Si P.Milloz avait tenu compte de ces facteurs de la même façon que JPG, il aurait probablement abouti à un déficit bien supérieur. Trente ans d’invasion migratoire après, le chiffre de coût de JPG n’est que de 54 Md € c’est-à-dire à un niveau identique. Logiquement il aurait dû suivre de près ou de loin la courbe de progression des chiffres de l’immigration. Il y a quelque chose qui cloche ou, au moins, qui interroge.

J’ai publié en 2022, sur la base de chiffres de 2019, l’ouvrage « Immigration; l’heure des comptes » pour lequel le déficit comptable de l’ensemble de l’immigration s’établit à 256Md € et celui de la seule immigration extra-européenne à 193 Md € soit environ 8% du PIB.

Je me trouve donc en désaccord avec JPG sur le niveau de son déficit.

De son côté JPG, tout en reconnaissant la qualité de mon travail d’investigation et en dénonçant une réfutation en général absente, a émis de manière urbaine diverses critiques sur mon ouvrage dans le sien (Page 13). J’essaierai d’y répondre. Il faut ajouter qu’en pages 9 et 29, JPG reconnait que sa synthèse des coûts pourrait être quelque peu sous- estimée et que son travail comporte des approximations et des oublis.

Des désaccords de chiffres ne signifient pas pour autant des querelles d’autant plus que les méthodes et certains choix sont propres à l’un ou à l’autre sans que, pour autant, on puisse les qualifier d’erronés. Il convient d’ailleurs de souligner que nous nous trouvons en phase sur plusieurs points et certains chiffres de dépenses et de recettes.

Méthodes et choix.

La méthode de mon livre a été celle, simplement comptable, d’établir au titre de l’année 2019 un compte de résultat de l’immigration sur la base des recettes qu’elle apporte à nos finances publiques et de l’ensemble des dépenses qu’elle leur occasionne et non un coût de l’immigration, concept ambigu et multiforme. JPG m’a reproché en page 13 de son livre que certains de mes chiffres ne soient que des hypothèses. Il suffit d’ouvrir mon livre qui comporte 74 annexes pour constater que j’ai tenté, dans la mesure du possible, étant donné le flou et les insuffisances des données chiffrées des institutions publiques, de sourcer et de justifier mes chiffres. Je ferais une exception pour le coût de ce que j’appelle la délinquance pour laquelle la faiblesse des données chiffrées m’a contraint de faire des choix. Cependant ne pas le faire revenait à occulter ce coût ce qui était inacceptable.

JPG me reproche également de mettre sur le même plan dépenses et investissements ce que j’évoque ci-dessous et surtout d’omettre la contribution des immigrés actifs à l’augmentation du PIB du pays. Que ce choix soit le sien il n’y a rien à redire mais ce n’est pas le mien qui est de caractère strictement comptable hors PIB.

En revanche je conteste la réalité de la contribution au PIB de 21Md € qui fait partie des composantes de son déficit de 59Md €. Dans le calcul de cette contribution, JPG à la page 72 ne tient compte que des dépenses directes et oublie sans explication les dépenses indirectes : coûts régaliens comme la justice et les forces de l’ordre et les coûts sociétaux comme les fraudes et les trafics criminels qui font tout de même un total de 55Md €. Si on en tient compte, cette contribution au PIB de 21Md € doit être annulée (elle devient même négative) et le déficit de l’immigration de 54Md € de JPG passe à 75Md €.

Le chiffrage des désaccords

L’objet principal de cet article est d’expliquer et de chiffrer mes désaccords sur le chiffre du déficit de l’immigration et de présenter les montants des dépenses qui auraient pu être prises en compte.

Pourquoi ne tenir compte que de l’immigration extra-européenne ?

Dans le cadre de cet article n’est pris en considération que ce qui ressortit à l’immigration extra-européenne. C’est mon choix. JPG conteste cette séparation entre les pays européens et les pays « tiers » c’est-à-dire les extra-européens car on ne saurait ranger dans la même catégorie un Italien et un Turc. Selon lui, soit on considère les immigrés dans leur ensemble quelle que soit leur origine, soit on propose des distinctions plus fines ce qui impliquerait ‘ailleurs un travail inutilement démesuré et illisible. ( page 13) .

Il est difficile de comprendre pourquoi il en serait ainsi et je m’abstiendrai de tout procès d’intention. Au contraire il apparait impératif de distinguer les populations d’origine européenne c’est-à-dire essentiellement les Espagnols, les Italiens et surtout les Portugais qui nous sont si proches du point de vue civilisationnel et dont la contribution économique et le comportement social ont été et demeurent globalement sans reproche, des originaires des « pays tiers ».

Ce sont ceux-ci dont les trois quarts proviennent de pays africains ou du Moyen Orient qui soulèvent des problématiques migratoires cruciales et même vitales et, en particulier, celle du coût de leur présence et du solde des dépenses et des recettes qu’ils engendrent. Regrouper les deux catégories serait confondre des performances chiffrées nettement déséquilibrées et noyer le fond du problème.

Par ailleurs, si les statistiques ethniques n’existent pas en France, l’Insee publie des statistiques par continent et pays d’origine qui pallient cette supposée lacune. Quant aux Turcs ils n’ont jamais été confondus avec les Italiens par mes soins puisqu‘ils figurent au sein du continent Asie.

C’est pourquoi afin de nous livrer à l’analyse critique du solde final de l’étude de JPG : 54Md €, celui-ci a été réparti en fonction des proportions respectives au sein de l’ensemble des immigrés légaux, entre les originaires des pays européens et ceux des pays tiers, à hauteur des deux tiers pour ceux-ci, soit 54 x 2/3 = 36 Md €.

Les dépenses d’allocation chômage

A la page 41, JPG s’est penché sur les dépenses d’allocations chômage et présente un montant de dépense de 4,70Md € pour l’ensemble des immigrés. Certains éléments de calcul soulèvent des questions :

  • JPG retient des dépenses de l’assurance chômage de 33 milliards d’euros. Or, sur la base de la publication de la DARES de septembre 2023 : dépenses en faveur de l’emploi et du marché du travail en 2021, celles-ci s’élèvent à 184Md € soit environ 40Md € de plus qu’en 2019 !!!! En excluant les incitations à l’embauche qui relèvent de la pénombre de l’immigration, il est retenu comme nouvelle base de calcul un montant approximatif de dépense de 90 Md € ;
  • il est difficile de comprendre pourquoi, au 7ème § de la page 41 on a un ratio de 73,6 % de proportion des 15 – 64 ans, et au 9ème §, un ratio de 61,6 % ;
  • il est permis de s’interroger, au 9ème §, sur le nombre d’immigrés légaux de 8,2 M personnes alors que selon l’Insee, il était à peu près de 7 millions en 2021. Il est également curieux que JPG ne prenne pas compte, selon sa méthode, la moitié des descendants d’immigrés soit 3,7 M personnes pour un décompte total qui aurait dû être, semble-t-il, de 10,6 M personnes, ( page19 de JPG);
  • selon l’Insee, les chômeurs au sens du Bureau International du Travail étaient au nombre de 2,2 millions de personnes en 2022 et non de 4 millions comme au 8ème §.

Mon calcul de la dépense de l’immigration extra européenne au titre du chômage est le suivant :

90Md € x 0,61/2,52 (mes ratios de chômage de 2019) x 0,912(décote de salaire) =19,90Md €.

C’est donc un montant de 19, 90Md € moins 4,70Md € = 15,20Md € arrondi à 15Md € qu’il convient de rajouter au montant ci-dessus de 36Md €.

Les dépenses des collectivités territoriales

Les travaux de JPG ne prennent pas en compte les importantes dépenses des collectivités territoriales en faveur de l’immigration en particulier au titre des prestations sociales. La part affectable aux immigrés et descendants d’immigrés originaires des pays extra-européens est présenté dans mon ouvrage à hauteur d’environ 30Md €.  

Les coûts éducatifs

JPG dédie des pages particulièrement intéressantes sur les coûts éducatifs, soit 1,6 M d € pour les immigrés et leurs descendants qui poursuivent leurs études et 4,6 Md € pour l’immigration étudiante. Il les considère cependant comme des investissements qu’il ne prend pas en compte dans les coûts, sauf 0,18 Md € au titre des primo arrivants ce qui est dérisoire, car leur rentabilité apparaît incertaine et relève de la pénombre de l’immigration.

Je suis en complet désaccord.

  • Selon la méthode que j’ai employée il s’agit bien d’une dépense à prendre en compte dans le compte de résultat de l’immigration, la part affectable à l’immigration originaire des pays tiers se montant à 26Md €, soit seulement 16% de la dépense nationale d’éducation en 2019.
  • La présence de l’immigration originaire des pays tiers au sein de notre système éducatif est telle, comme l’ont constaté Jean-Yves Le Gallou, Didier Leschi et Patrick Stefanini dans leurs ouvrages, qu’elle contribue largement à sa crise voire à sa déchéance par son poids et ses dérives.
  • Pire, Laurent Obertone dans : « la France interdite », signale que, sur la base d’études étrangères, l’intelligence moyenne de la France baisse, dans des proportions préoccupantes : l’ensemble des immigrés et de leurs descendants directs coûterait à la France 1,2 points de QI. Cela représenterait pour la France une perte de 777 € par an et par habitant, soit un total de 52 Md €. Nous sommes loin d’un investissement. Il s’agit plutôt d’une contribution à la gabegie et à la décadence de notre pays à considérer comme une charge pour nos finances publiques. Il sera noté qu’il s’agit d’un coût social qui n’est pas intégré dans le présent décompte contrairement à ce qu’a fait JPG pour le trafic de drogue. Et pourtant si l’on accepte ces études, il s’agit bien d’un coût et ô combien angoissant.

Le logement et la politique de la ville

Pour ce qui est du logement, en 2019, le compte DATALAB indique que les aides aux consommateurs s’élèvent à 22Md € sur lesquels JPG ne retient au titre de l’ensemble de l’immigration que 2,7Md € soit seulement 12% alors que le poids de l’immigration dans le logement social apparait d’autant plus lourd que celui-ci est devenu un instrument de la politique migratoire. Les calculs de JPG se limitent à l’APL et ne tiennent pas compte des aides aux producteurs. En bref mes calculs débouchent au titre des tiers sur un chiffre de 4,8Md € contre 2, 7Md € soit 2Md € de plus.

JPG a estimé le coût annuel de la politique de la ville à 1,94Md €, ne le retient pas dans son déficit de l’immigration et le range dans la pénombre de l’immigration. Je suis en désaccord sur :

  • le choix qu’il fait de considérer qu’il s’agit d’un investissement. C’est au contraire l’un des exemples les plus emblématiques de la gabegie qu’entraîne cette invasion incontrôlée et qui pèse lourdement sur nos finances publiques ;
  • le montant. La Cour des comptes dans un rapport de 2020 sur les quartiers prioritaires, a souligné que la politique de la ville est une politique publique majeure puisque l’État lui consacre environ 10 Md € chaque année auxquels s’ajoutent les financements de la rénovation urbaine et les dépenses difficilement mesurables que lui affectent les collectivités territoriales concernées. C’est ce chiffre de 10Md € qu’à mon sens il faut retenir ;
  • le choix qui est fait de considérer l’intégralité de la politique de la ville comme faisant partie de la pénombre de l’immigration au lieu d’être prise en compte dans le déficit de l’immigration.

Minimas sociaux

En page 39 de son livre JPG manifeste son désaccord sur un montant de 7,58Md € qu’il présente comme étant celui de mon calcul de la part des immigrés au titre du RSA. Ce n’est pas exact car ce chiffre est, en réalité, celui de la part de l’immigration dans l’ensemble des prestations de pauvreté et d’exclusion sociale des collectivités territoriales dont le RSA n’est qu’une partie.

Il convient de souligner que selon la DRESS, le montant total des minima sociaux en 2019 avoisinait 30Md € . Ces dépenses ont été présentées dans mon livre parmi les dépenses des immigrés au sein des collectivités territoriales sauf l’AAH (Allocation aux adultes handicapés) qui a été présentée séparément à hauteur de 5Md € dont JPG n’a pas tenu compte, à mon avis à tort.

Autres dépenses de la protection sociale

Les autres dépenses de protection sociale comprennent les dépenses diverses liées à l’ensemble des prestations sociales notamment, les dépenses administratives. Il n’y a aucune raison de considérer, comme le fait JPG, que l’immigration n’a pas sa part dans ce type de dépenses qui sont indispensables à la bonne marche de la protection sociale. S’il n’y avait pas la population immigrée le niveau de ces dépenses serait moins élevé. La part revenant à l’immigration originaire de pays tiers s’élève dans mon ouvrage à environ 7Md € dont il faut tenir compte.

Les coûts de l’accueil et de l’intégration

Dans mon livre : « immigration :l’heure des comptes » les coûts de l’accueil et d’intégration de l’immigration ont été calculés d’une manière détaillée et documentée dans la mesure du possible à hauteur d’environ 10Md € pour ce qui concerne l’immigration originaire des pays extra-européens. Ce poste regroupe les coûts d’accueil de l’immigration régulière assez faibles et ceux de l’asile et de l’immigration irrégulière plus significatifs. Les dépenses communes à l’asile et à l’immigration irrégulière, nettement plus importantes, sont celles de la police, de la solarisation et l’hébergement d’urgence, des reconduites et des versements aux associations.

JPG ma fait un reproche (page 29) que j’ai du mal à bien saisir, de mélanger les coûts de la population immigrée en situation régulière et des migrants en situation irrégulière. En effet s’agissant de ceux-ci il considère qu’il s’agit essentiellement de surcoûts. Mais c’est quoi les surcoûts ? En l’espèce ce concept est incompréhensible. Il existe des dépenses présentées de manière distincte dans la partie 3 de mon livre pour les deux types d’immigration et des dépenses communes notamment au titre de l’hébergement dont, d’ailleurs JPG justifie l’existence en page 61. Il est difficile de comprendre pourquoi il faudrait établir une distinction.

 Au final JPG retient au titre des dépenses de l’immigration irrégulière un montant d’environ 4Md € dont , entre autres, l’AME à hauteur de 1,5Md € qu’il qualifie de surcoût alors que c’est tout simplement une dépense à la fois injustifiée et de nature identique aux autres. Il tient compte à hauteur d’environ 1Md € de l’aide aux associations. Il estime ainsi les coûts de ces postes à 5Md € ce qui parait vraiment insuffisant. C’est pourquoi je complète son estimation par un montant de 10 – 5=5Md €.

Intérêts de la dette

JPG a critiqué ce qu’il appelle mes « paramètres » c’est-à-dire les intérêts de la dette de la France que j’ai estimés au titre de l’immigration extra européenne à 6Md€ pour 2019 par une règle de trois en fonction des chiffres de cette population par rapport à la population totale. Selon lui ces intérêts relèveraient d’une politique globale de l’EtatEt alors ? Politique globale de l’Etat ou pas, la dette de notre pays est étroitement liée à l’immigration. Gérard Pince qui a présenté un authentique travail d’économiste de profession sur l’immigration en 2013 dans « Les Français ruinés par l’immigration » avait estimé que les originaires des pays tiers induisaient un déficit annuel de 65Md €, source d’une saignée permanente de nos finances publiques et par conséquent de la crise de la dette. « La crise de la dette est bien celle de l’immigration » a-t-il souligné (page48 de son livre).

Le budget étatique

JPG relève en page 15 que dans un article de juillet 2000 l’Observatoire de l’immigration et de la démographie a critiqué une étude du CEPII car celle-ci ne faisait pas de différence entre les natifs et les immigrés pour les dépenses liées au bien public dont les immigrés bénéficient aussi. En effet ceux-ci arrivent et s’installent dans un pays développé où les infrastructures administratives, de transport, de communication, d’éducation, logement etc… existaient historiquement bien avant leur arrivée. C’est la raison pour laquelle le livre « immigration : l'heure des comptes » a affecté à l’immigration extra européenne un montant de coûts de missions du budget étatique de 7Md € que je ne propose pas d’intégrer dans le comptage des désaccords, peut-être à tort.

Le coût de la délinquance

En dernier lieu se pose la question de la délinquance traitée dans la partie 5 de mon livre « Immigration : l’heure des comptes ». On connait son explosion actuelle : meurtres, agressions, viols, dégradations ; c’est le lot maintenant quotidien de tous les Français. Cette délinquance entraîne des coûts dont JPG ne tient pas compte dans « son coût de l’immigration » et à laquelle il ne fait pas allusion.

Dans mon livre, le coût de cette délinquance attribuable aux immigrés originaires des pays extras européens s’élève à 16 Md € dont l’essentiel provient des violences qu’ils exercent sur la population. En effet celles-ci débouchent sur des soins ou des hospitalisations prises en charge par le budget social ou des assurances privées ou collectives. Il existe un coût pour les finances publiques dont, à mon avis on ne peut pas ne pas tenir compte car ce n’est pas une hypothèse. On ne peut pas non plus imputer la totalité de ces coûts aux seules finances publiques. C’est dans ce cas que j’ai été conduit à faire des approximations.

Ces approximations sont de deux sortes :

  • la valorisation des blessures se réfère aux statistiques de l’accidentalité routière de la fédération française de l’assurance qui sont sérieuses ;
  • l’affectation d’un taux de 36 % des actes de délinquance, notamment des violences, au budget social a été expliquée dans une annexe de mon livre à partir d’informations personnelles.

C’’est à ce titre que ce montant de 16Md € est pris en compte dans le travail présenté par cet article.

Mon travail n’étant concerné que par les finances publiques, je n’ai pas retenu les coûts financiers et sociaux des dérives et des violences qui ne sont pas pris en compte par le budget social mais qui pèsent sur les compagnies d’assurance et sur le patrimoine national comme le vandalisme. Un économiste, le professeur Bichot s’est exercé à évaluer et chiffrer les conséquences économiques sociales mais surtout humaines sociétales parfois politiques de la délinquance. Centré sur les finances publiques, je n’ai pas présenté malgré son grand intérêt et l’apport du professeur une évaluation du coût social qui pourrait être immense.

Il est étonnant que JPG qui a retenu un coût social et économique pour la drogue ne l’ait pas fait pour d’autres thèmes comme la délinquance. Il est vrai qu’alors les chiffres connaîtraient une explosion incalculable.

En définitive, au montant de 36Md € qui est la part du déficit de l’immigration établi par JPG qui incombe aux immigrés et descendants d’immigrés originaires de pays extra-européens il convient d’ajouter:

  • les deux tiers de la contribution au PIB de JPG puisque celle-ci est réduite à zéro : 14Md € ;
  • les compléments chiffrés présentés ci-dessus dont le total s’établit à 122Md €.

Ainsi apparait un déficit amendé total à hauteur de 172 Md € . Evidemment,  ce chiffre ne vise pas l’exactitude et peut être discuté mais c’est un ordre d’idée qui est très différent du chiffre initial de déficit de JPG et assez peu éloigné de celui de mon ouvrage :193Md €.

Ceux qui trouveraient le chiffre de 172 Md € peu crédible pourraient s’intéresser aux estimations du coût des MENAPT qui correspondent à peu près à nos tiers, établi par les autorités danoises généralement considérées comme sérieuses, relayées par F de souche et un article de Riposte laïque d’octobre 2021. Ce coût s’élève à 5000 $ soit 4,6Md € pour 371 000 personnes c’est à dire 12400€ par individu, ce qui correspond pour 10,5 millions immigrés en France en 2021 y compris les clandestins, à 130Md € c’est à dire un ordre d’idée comparable à celui présenté ci-dessus.

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