L’une des thématiques que je vais très régulièrement aborder durant cette année 2024 est celle du monde des Ouins-Ouins dans lequel nous vivons et où les chouinements sont devenus hors de contrôle. N’imaginez pas un seul instant que je souhaite la souffrance et la misère pour tous ! Non. Le confort a du bon, et l’effondrement dans le confort c’est nettement mieux que la décroissance dans la misère.
Disons que je ne me lasse pas, sans doute parce que ça y est, je suis trop vieux, de contempler notre monde.
C’est un ravissement quotidien de paradoxes et de contradictions.
C’est exquis et non pas tes skis… comprendront ceux qui savent lire et qui sont de moins en moins nombreux. A peine 50 % à la rentrée en 6ème.
Age à partir duquel, les jeunes garçons éprouvent un besoin compulsif de se faire des permanentes et poser des bigoudis sur la tête.
Ce n’est ni bien ni mal, c’est comme ça et franchement comme disait un ancien président de la République avec son langage fleuri, cela m’en touche une sans faire bouger l’autre !
Disons simplement que la permanente dans les tranchées ukrainiennes, ce n’est pas très facile à entretenir, et puis le casque lourd appuie un peu sur les bouclettes.
Vous l’avez compris, ce que je veux pointer du doigt ici, c’est la contradiction majeure entre les lois de la guerre et ce que faire la guerre implique, notamment de rusticité (pour les hommes comme pour les matériels) et l’état physique, psychique et moral de notre jeunesse bien incapable de monter à quel que front que ce soit.
Bref, les jeunes Français se font des bouclettes, Poutine se marre, et Macron est en train de foirer le « réarmement » de la France, parce qu’on ne fait pas la guerre dans un salon de coiffure.
Je ne juge aucun de ces gamins (je suis entouré de gosses bouclés camarades des miens !).
Je pointe le paradoxe politique du « réarmement » présidentiel. Ce n’est quand même pas gagné son histoire.
Ce ne sera pas facile de gagner une guerre avec des gamins en permanente qui ne savent pas lire le mode d’emploi d’un missile anti-char que l’on n’est plus capable de produire.
Charles SANNAT
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