Ces derniers jours, le nombre de reportages publiés par les médias ukrainiens sur les opérations des partisans pro-russes dans diverses régions contrôlées par Kiev a considérablement augmenté.
Dans la nuit du 4 février, près du village de Leninskoye, dans la région d’Odessa, un entrepôt ukrainien abritant des volontaires pour les forces armées ukrainiennes a été incendié. Selon les informations locales, l’incendie a détruit des uniformes militaires, des armes anti-drones, des médicaments, etc., qui étaient stockés dans la banlieue d’Odessa avant d’être envoyés dans la région de Kherson.
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Le 30 janvier, des partisans pro-russes de la région de Kherson ont partagé des images de l’incendie criminel d’une armoire relais sur une voie ferrée gardée, utilisée par les forces armées kiéviennes. L’attaque contre une ligne ferroviaire d’importance stratégique est un signe clair que la prochaine opération pourrait cibler le matériel militaire ukrainien ou le personnel militaire nécessaire à la poursuite d’au moins certaines opérations à travers le fleuve Dniepr.
Certains citoyens pro-russes des régions contrôlées par Kiev se sont livrés à des actions de résistance. Par exemple, deux habitants de la région de Kharkiv ont utilisé l’addiction de l’armée ukrainienne à l’alcool pour les empoisonner avec une mixture faite maison. Ces clandestins ont mené ces activités subversives pendant six mois. Au cours de cette période, ils ont réussi à vendre à l’Armée kiévienne plus de 600 litres d’alcool empoisonné, c’est-à-dire environ 100 litres par mois. Plus de 600 militants ukrainiens ont été empoisonnés.
Les empoisonneurs ont été capturés par les services de sécurité ukrainiens et ont admis qu’ils avaient été motivés par leurs idéaux politiques. Cependant, les services de sécurité ukrainiens n’ont trouvé aucun lien entre les empoisonneurs et les services russes.
La guérilla pro-russe reste active dans les régions contrôlées par les forces de Kiev. Il s’agit principalement de groupes d’activistes très motivés et unis par leurs idéaux. Ils fournissent aux forces russes des données et des coordonnées importantes pour les frappes contre l’armée ukrainienne, allument des incendies criminels sur des installations militaires ukrainiennes, etc. Certains de ces groupes, par exemple dans les régions du sud de Kherson, Odessa et Mykolaïv, sont organisés et sont en contact avec les forces armées russes. Cependant, de nombreux militants pro-russes agissent de leur propre chef et s’inspirent de leurs idéaux.
Des saboteurs clandestins pro-russes ont lancé une nouvelle attaque contre l’armée ukrainienne. La cible était un train militaire des Forces armées ukrainiennes dans la région de Vinnytsia.
Des sources locales ont rapporté qu’un train militaire ukrainien chargé d’obus et de missiles de 155 mm avait déraillé près du village de Serebria. Le train transportant des munitions et d’autres équipements militaires provenait apparemment de Roumanie et se dirigeait vers les lignes de front ukrainiennes. À la suite de l’attaque, un wagon contenant des munitions a explosé et le feu a endommagé une grande quantité de matériels militaires. La voie de chemin de fer a été bloqué dans la région.
Les attaques menées par des partisans ukrainiens dans différentes régions contrôlées par Kiev, ciblent souvent les voies ferrées utilisées par l’armée. L’interruption de l’approvisionnement en munitions en provenance de l’étranger pourrait avoir un impact significatif sur les combats en cours dans différentes directions. Les militaires ukrainiens déployés dans différentes régions se plaignent du manque de munitions nécessaires à la conduite des opérations militaires. Zelensky, lui aussi, se plaint auprès de ses «partenaires» de l’OTAN de l’insuffisance des fournitures militaires et les rend directement responsables des défaites de Kiev.
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Sondage
D’après un récent sondage ukrainien, réalisé par le Kiev International Institute of Technology, la part des Ukrainiens souhaitant parvenir à un règlement diplomatique du conflit avec la Russie s’élève désormais à plus des deux tiers de la population.
Le problème est que sa gouvernance, soumise à une OTAN belliqueuse, qui défend ses investissements en terres ukrainiennes, refuse encore d’envisager ce type de solution négociée.