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Entre la campagne de Russie, la Berezina et la vente à l’encan de la France, sa culture comme un club de foot, c’est tout Macron et la Macronerie

Si le parlement britannique comme nous le montrons dans un autre article parait la proie d’un chaos indescriptible, Macron est le chaos à lui tout seul. D’un côté il se lance dans une opération électorale liée aux européennes dans lequel il s’agit pour lui de n’avoir qu’un seul adversaire, le Front national, il ne s’adresse qu’à lui, et donc le fait monter (comme Mitterrand) à travers diverses opérations dont le vote de la loi immigration, les comédies face à la crise agricole, mais dans le même temps il faut acculer le dit Rassemblement national dans l’espace le plus honni face à l’intérêt national (d’où l’opération récupération Manouchian et invraisemblable interview dans l’Humanité).

Le Rassemblement national n’est pas l’histoire de la France mais de sa collaboration (ce qui est vrai). Et là on passe, comme cela était totalement prévisible pour ceux qui ont encore le sens politique, de la célébration des héros de la résistance, à ce qui a été longuement médiatiquement préparé à savoir le nouvel Hitler, le nouvel ennemi de la France, de l’Europe, à savoir la Russie. On utilise à plein le clown Zelensky, on se porte tel Napoléon à la tête de la nouvelle Berezina pour exister, mais surtout pour mettre le Rassemblement national dont on invente (malgré Meloni) qu’il représenterait un allié de l’ennemi le Russe à la tête de ses hordes comme papa Le Pen avait été l’ami de Hitler. Quitte à ce que ces manœuvres électoralistes nous mènent tout droit à une guerre nucléaire.

Mais comme il faut du fric et qu’à force de ruisseler, de promettre des milliards à Zelensky et comme il s’agit également de récupérer le vote des gens issus de l’immigration, voici sur quoi tombe notre pitre national et son petit état-major dérisoire : on vend la France et la culture au Qatar comme s’il s’agissait du PSG (Dati est là pour ça flanquée de Paul Bismuth). Cette conception de la culture de ses «consciences», ça jette un tout autre éclairage sur la récente cérémonie des Césars, Macron va recevoir Judith Godrèche, par parenthèse je ne vois qu’un seul bénéfice à toutes ces comédies c’est la manière dont les républicains qui s’épuisent à courir derrière ce schtroumpf qui est le président de la France ont fini par accepter de voter pour l’inscription de l’avortement dans la Constitution.

Quant à Gaza dont il est vaguement question dans le cahier des charges du spectacle annoncé voici quelques temps que Macron virevolte comme une danseuse de ballet tout en restant là comme ailleurs le nez rivé sur le cher allié américain. Certes percevoir les jeux politicards et leur évolution prévisible a disparu semble-t-il de la mentalité du militant qui est devenu aussi naïf que le spectateur de guignol et qui crie «c’est lui le méchant !» comme le veut la manœuvre, mais il est possible aussi que les «naïfs» se réveillent face au niveau qu’atteignent désormais les jeux électoraux en France.

Danielle Bleitrach

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Le président Emmanuel Macron a annoncé avoir signé mardi avec l’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani un accord portant sur des engagements d’investissements qatariens à hauteur de 10 milliards d’euros dans l’économie française à l’horizon 2030. «Nous avons signé un plan ambitieux d’investissements de 10 milliards d’euros», a-t-il déclaré lors de l’échange de toasts en ouverture du dîner donné en l’honneur de l’émir, en visite d’État en France. Ces investissements interviendront dans des secteurs tels que la transition énergétique, les semi-conducteurs, l’aérospatial, l’intelligence artificielle, le numérique, la santé et les industries de la culture. Cette première visite d’État d’un émir du Qatar depuis 15 ans en France, et la première pour Tamim ben Hamad Al-Thani, parfait francophone, depuis son accession au trône en 2013, est un «immense honneur pour la France», a souligné Emmanuel Macron.

«Votre pays est un pays ami de la France, un partenaire fidèle, stratégique, sur lequel elle sait pouvoir compter dans les situations difficiles», a ajouté le président, en rappelant l’agenda commun de «défense et de sécurité» que les deux États sont «en train de renforcer» ou celui dans la «lutte contre le terrorisme».

Mardi soir, l’émir a dîné à l’Élysée en compagnie du président de la République et du capitaine de l’équipe de France de football Kylian Mbappé.

Durant sa visite de deux jours à Paris, Tamim ben Hamad Al-Thani doit également discuter avec Emmanuel Macron des négociations entre Israël et le Hamas pour une trêve à Gaza.

source : Histoire et Société

https://reseauinternational.net/entre-la-campagne-de-russie-la-berezina-et-la-vente-a-lencan-de-la-france-sa-culture-comme-un-club-de-foot-cest-tout-macron-et-la-macronerie/

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