André Posokhow
Depuis la fin de la semaine dernière (24,25 et 26 février) nous vivons en France, grâce à Macron, dans une atmosphère chaotique de crise, de manifestations, de mensonges et de déclarations bellicistes à la fois irraisonnées et d’une extrême dangerosité. Beaucoup de choses très justes ont déjà été dites et écrites. Je souhaite seulement dire mon point de vue avant que, peut-être, tout explose dans l’Est de l’Europe et que la libre parole soit interdite.
Crise interne et évolution de l’opinion ?
Les manifestations des agriculteurs et notamment le tumulte du Salon de l’agriculture ont constitué le paroxysme visible de la crise interne que connaît la France aujourd’hui. Elles ne gênent pourtant pas Macron qui poursuit son œuvre de ruine de notre agriculture. En revanche, l’opinion française a été sensibilisée à leur tragédie et à l’environnement politique qui l’accompagne : les mensonges cyniques de celui qui croit être notre président et la malfaisance de l’UERSS.
D’autant plus que les crises et les révélations arrivent en escadrilles :
• l’opinion commence à comprendre que les portes sont ouvertes à toutes les formes d’invasion et que trop c’est trop ;
• délinquance, meurtres, agressions, viols, atteintes à la propriété explosent grâce au laxisme ou plutôt la complicité des pouvoirs publics et d’une justice idéologisée ;
• le phénomène des MIE-MNA dont l’agressivité et le danger sont soulignés par des articles du Figaro, un média fascisant comme tout le monde sait ;
• de plus en plus, les vérités sur le traitement du Covid et les effets secondaires, souvent mortels, des vaccinations ARN arrivent à percer et à influencer l’opinion puisque le recul devant de nouvelles injonctions semble perceptible ;
• la situation financière dramatique de notre pays, due à la volonté de Macron d’endetter la France afin d’en faire une proie vulnérable aux prédations et à l’incompétence de Le Maire, commence à être comprise ;
• l’augmentation invraisemblable du coût de l’électricité ;
• la pauvreté de plus en plus perceptible ;
• enfin l’incompétence d’un gouvernement inconsistant qui s’étale au grand jour.
Il existe donc une crise intérieure particulièrement grave en France.
Certains annoncent la révolution. Il n’est pas certain que l’opinion publique en soit déjà là. Cependant le discrédit de ce dictateur, fragilisé par son comportement et ses inconséquences, qui agit seul contre le peuple français et s’en protège par la censure, des interdictions d’associations et ses tontons macoutes, apparaît patent pour une majorité de l’opinion . Il semble envisageable que le terreau d’une protestation violente se forme.
Macron s’en va-t’en guerre
De son propre chef, sans consulter personne et surtout pas la représentation nationale, Macron, plutôt entre deux eaux depuis deux ans, nous a fait entrer depuis peu en cobelligérance dans le conflit entre la Russie et l’OTAN. Les étapes de son parcours sont maintenant connues :
• présence de Français en Ukraine dont la nature : mercenaires ou cadres en mission, est peu claire. Cela dure depuis plus longtemps qu’on ne le croit. Il faut rappeler que lors de la libération de Marioupol, selon des informations d’origine turque, plusieurs dizaines de cadres de nos services seraient morts en quittant cette ville. Aucune information et aucune réponse aux questions posées sur cette affaire n’ont été apportées par les pouvoirs publics. Récemment d’autres pertes de Français ont eu lieu en Ukraine ;
• formations d’Ukrainiens dans notre pays et, semble-t-il, envoi récent d’officiers en Ukraine pour encadrer les forces de Kiev ;
• livraison de blindés et de canons Caesar qui bombardent et tuent des civils dans le Donetsk, et de munitions au détriment de nos forces armées ;
• livraison criminelle de missiles à longue portée Scalp dont les cibles pourraient être des villes russes. Encore plus inquiétant, dans la conversation entre hauts gradés allemands au sein de la Bundeswehr concernant leurs missiles Taurus, il est évoqué que « les Taurus réussiront si le chasseur français Dassault Rafale est utilisé ». Ce n’est pas encore le cas mais, visiblement, il en est question ;
• des sommes considérables allouées par Macron à l’Ukraine en rupture avec nos règles budgétaires : 3Md € récemment, en dépit de l’état de nos finances publiques ;
• un accord de sécurité signé à Paris le 16 février entre deux présidents : Macron et Zelenski, sans loi ni consultation comme l’article 53 de la Constitution l’exige ;
• enfin le 26 février dernier, peut-être affolé par son niveau de popularité révélé par le Salon de l’agriculture, Macron a déclaré possible l’envoi de troupes occidentales au sol face à la Russie. C’est un pas de plus vers une guerre qui peut devenir mondiale et la participation éventuelle de la France à une apocalypse.
Pire, en dernière minute, un article de Karpov révèle que Macron aurait envoyé unilatéralement des éléments du 1er RPIMA, dans une zone frontalière entre la Moldavie et la Transnistrie. Il aurait également décidé d’envoyer des forces en Ukraine directement de manière officielle, unilatéralement.
Quelles que soient les motivations plus ou moins machiavéliques que certains imputent à Macron, cette belligérance constituerait une folie contraire aux règles constitutionnelles et législatives : notamment les article 35 et 53 de la Constitution, comme l’ont montré de nombreux articles sur Riposte laïque et celui du général Coustou.
Résultats : Macron apparaît comme un grotesque dangereux aux yeux de l’opinion mondiale.
D’un seul coup la France qui était « en même temps » à la manière de Macron jusqu’à maintenant, apparaît désormais aux yeux du monde entier comme figurant en première ligne du conflit OTAN/Russie d’une manière ouvertement agressive :
• alors que la France n’est concernée en aucune manière par cette affaire et n’y a aucun intérêt ;
• en faveur d’une Ukraine défaite et par ailleurs championne en matière de corruption et d’une coalition de l’OTAN qui joue aujourd’hui perdante. Peut-on être plus déraisonnable, en fait plus stupide ?
Les déclarations de Macron ont fait l’objet d’un refus de l’OTAN, des États-Unis, de l’Eurogoulag, et des pays européens concernés, d’envoyer des troupes au sol en Ukraine contre la Russie. C’est un désaveu général, une claque retentissante au locataire du faubourg Saint-Honoré.
En particulier la réplique de Scholz a été froide et cinglante. Une réflexion à cet égard : la position allemande apparaît singulièrement équivoque à l’égard d’un engagement en Ukraine après la diffusion du texte intégral d’une conversation entre hauts gradés de la Bundeswehr concernant la livraison et l’utilisation de missiles Taurus, jusqu’à maintenant refusées. L’Histoire nous apprend que l’on ne peut pas faire confiance à cette engeance.
Jusqu’à maintenant la Russie, dont ce n’est pas l’intérêt, n’a jamais menacé les nations européennes membres de l’OTAN et plus particulièrement la France. Elle n’a pas envie d’ étendre son territoire déjà gigantesque. Alors comment l’OTAN peut-t-elle prévoir raisonnablement une agression de l’Europe par la Russie dans un délai de cinq à huit ans ? C’est un argument de débiles mentaux pour débiles mentaux.
Enfin si cet automne Trump gagne l’élection américaine, des négociations pourraient aboutir à une paix. Nous verrons alors l’Allemagne se rapprocher de la Russie. Quant à la France, du fait de la trahison d’un seul homme, elle restera comme ayant été, à partir de mars 2024, l’ennemi européen numéro un de la Russie qui nous le fera payer cher.
En définitive, comme l’a dit Jacques Myard, « la position de Macron sur l’envoi de troupes au sol procède d’une démarche unilatérale qui affaiblit la crédibilité internationale de la France, car elle a appelé un démenti général des alliés de la France. Elle constitue une « gaffe » qui paraît à peine possible à ce niveau, alors que la France est une puissance nucléaire ». Elle carbonise le Président français aux yeux du monde entier sauf ceux de la super-classe oligarchique.
Des risques vitaux immenses
Les risques que court la France dans cette affaire sont immenses :
• l’attrition matérielle de notre armée déjà bien entamée de manière unilatérale et non concertée par Macron ;
• face à une armée russe, aujourd’hui puissante, bien équipée, bien entraînée et au moral élevé qui a désormais fait la preuve de son efficacité, quelques unités françaises, fussent-elles d’élite, ne feront pas le poids et seront rapidement écrasées avec des pertes énormes. Comme si notre armée était suffisamment nombreuse ! Mais n’y a-t-il pas un calcul de la part de Macron ?
• la Russie détient des années d’avance dans le domaine des fusées hypersoniques qui pourraient probablement écraser les fleurons de notre marine, des points sensibles civils et militaires, les rades de Brest et de Toulon en un clin d’œil sans parade possible ;
• enfin, Poutine a répliqué sèchement à la seule puissance européenne indépendante qui possède une force de frappe atomique en rappelant l’écrasante puissance russe en ce domaine.
Au bout du compte, les propos et le comportement de Macron font courir des risques mortels à notre pays. Ils les font également courir à l’Europe entière qui, en cas de conflit nucléaire, n’en sortirait pas indemne.
Selon Édouard Husson, les questions et les propos des gens en France montreraient qu’une inquiétude est en train de naître au sein de l’opinion. C’est à confirmer.
En revanche, l’indifférence apparente des militaires apparaît choquante. Cela fait des années que Macron démolit notre pays sans une réaction de la part de ceux qui sont en activité. Vont-ils demeurer inertes face à une perspective d’affrontement avec une Russie surpuissante et à la destruction de nos moyens militaires si ce n’est pas de la nation ? Ne serait-ce pas une lâcheté impardonnable ?
Macron en docteur Folamour
On pourrait imaginer que Macron définit lui-même sa propre ligne de conduite. Dans ce cas, ce qui frappe l’observateur est la faiblesse de la pensée et de la réflexion, en dehors des combines politiciennes pour assurer la sauvegarde de son pouvoir. C’est aussi la légèreté de ses décisions et de ses propos comme ceux de la semaine dernière. Enfin c’est une propension au mensonge digne d’une enfant capricieux qui est apparue en pleine lumière lors du Salon de l’agriculture.
Son équilibre mental pose un problème sérieux. On se souvient de ce psychiatre italien qui déjà, en 2017, avait diagnostiqué que c’était un psychopathe. Emmanuel Todd porte un jugement au moins aussi sévère dans des propos cités dans Marianne le 6/4/2023 et rapportés par Xavier Poussard de Faits et documents dans un entretien sur Média 4-4-2 : « une autre raison de la préférence de Macron pour le désordre et la violence est sans doute un problème de personnalité, un problème psychologique grave. Son rapport au réel n’est pas clair. On lui reproche de mépriser les gens ordinaires. Je le soupçonne de haïr les gens normaux. Son rapport à son enfance n’est pas clair. »
Ses prises de position de matamore relèvent du théâtreux qu’il a été et d’un besoin permanent de communication et de représentation.
Comme cela a été dit et écrit mille fois, son mépris et sa haine du peuple français sont absolus et illustrés par son dédain de la Constitution, du système démocratique et des lois.
À ce titre, la loi de programmation militaire du 1er août 2023 évoquée par un remarquable article de Riposte laïque du 3 mars 2024, apparaît proprement terrifiante. Elle prévoit l’extension de la réquisition des personnes et des biens en cas de menace actuelle ou prévisible sous l’initiative du Président de la République, sans véritable garde-fou. Selon l’auteur de l’article, les parlementaires ont laissé passer une des pires lois qui existent sous la Ve République. En fait, c’est l’emprise d’un régime totalitaire, sur les corps et sur les biens. Une fois de plus, c’est une pure folie qui, en cas d’application, pourrait mal tourner pour la population mais aussi pour le gouvernement.
Mais Macron a-t-il son libre arbitre ? Certainement pas. Il est sous la domination et par voie de conséquence nous aussi, de la super-classe oligarchique et financière, de K. Schwab le prophète Philipulus de la grande réinitialisation totalitaire, de Washington et de Bruxelles. Il constitue avec von der Leyen le vrai couple franco-allemand, celui du totalitarisme, de la destruction des nations, de la guerre et de la corruption. C’est cette soumission qui peut expliquer son comportement et la loi du 1er août 2023.
Un avenir sombre
Tel que c’est parti, la France, nation bimillénaire mère d’une grande civilisation, pourrait crever, être détruite par les ennemis que lui crée Macron et disparaître. Il y a urgence à arrêter ce processus mortel.
Tout d’abord contrairement à ce qu’argumente l’excellent Karpov, Macron est à peine légal et n’est certainement pas légitime. Il n’a pas été élu en 2017 mais désigné par la super-classe mondiale à la suite d’un coup d’État médiatico- judiciaire.
Quant à l’élection de 2022, elle a été truquée de bout en bout grâce aux sondages, aux médias subventionnés, au système des parrainages et à la médiocrité de la principale opposante. Au second tour celle-ci était en tête et d’un seul coup, cette avance a été renversée sans raison valable, peut-être grâce un comptage informatique américain des votes.
Au premier tour de l’élection présidentielle de 2022, Macron a eu les votes favorables de 20 % des inscrits, ce qui est très faible pour un chef d’État en fonction.
Aujourd’hui Macron apparaît comme la cible d’un discrédit général surtout depuis la semaine dernière : solidarité avec les agriculteurs, refus de nouvelles vaccinations et surtout la crainte d’une guerre en vue avec la Russie :
• selon un sondage récent, 76 % des Français sont opposés à une intervention militaire française en Ukraine. C’est énorme lorsqu’on connaît le battage médiatique fait de russophobie et de mensonges ;
• d’un point de vue anecdotique, une parlementaire : Pascale Bordes, commentant les propos sur les troupes au sol de Macron au micro de LCP a osé souligner « qu’on a l’impression qu’il est en permanence sous certaines substances psychotropes. Il devrait arrêter avec ça, c’est manifestement dangereux. ». Surtout lorsque l’on a la responsabilité du feu nucléaire.
Ce discrédit pourrait être à l’origine d’un léger espoir de libération si des évènements le permettaient : la poursuite du mouvement des agriculteurs, l’envoi concret de troupes en Ukraine par exemple. Cependant cet espoir est imprévisible, d’autant plus que tout ce qui peut ressembler à un foyer de résistance est surveillé et dissout.
Quant aux militaires, ils regardent passer les trains, subissent et demeurent inertes. Eux aussi devront rendre des comptes le jour de la libération, s’il arrive.
Deux espoirs demeurent :
• l’élection de Trump, son entente avec Poutine, le nettoyage de l’État profond US qu’il promet et son hostilité à la grande réinitialisation ;
• une défaite définitive de Kiev sur la rive gauche du Dniepr et à Odessa, c’est-à-dire une défaite de l’OTAN et peut-être la dislocation de tout ce que cette organisation représente.
Alors les choses pourront peut-être changer et les tyrannies totalitaires abattues. Sinon la France pourrait disparaître par la folie d’une seul homme.
Lire Riposte laïque cliquez ici