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À Ouistreham, la propagande immigrationniste tourne à plein régime

Ils agitent le chiffon rouge de l'expulsion : « Ouistreham : avec le 80e anniversaire du D-Day, des associations s'inquiètent de l'avenir du campement de migrants », titre BFM TV Normandie, relayant l'inquiétude bruyante des associations de soutien aux migrants qui, une fois de plus, manifestaient, ce mercredi 13 mars. À cette crainte s'ajoutent, selon les militants, les intentions du comité syndical des Ports de Normandie qui s'apprêterait à faire procéder à l'expulsion des 200 Soudanais installés sur une parcelle qui lui appartient. Deux faux prétextes, en réalité, pour ces associations militantes telles que Coordination solidarités exilé-es et Citoyen.nes en lutte - Ouistreham, qui ne vivent que de la problématique des camp de migrants normands et, pour certaines, depuis des années.

Ouistreham et le D-Day, ce ne sont pas Paris et les Jeux olympiques

Selon ce qu'elles sous-entendent, l'organisation des cérémonies du D-Day pourraient fournir l'occasion d'un « nettoyage social » comme pratiqué par le gouvernement à Paris pour faire « place nette » depuis avril 2023. En délocalisant en province près de 3.000 migrants afghans, soudanais, éthiopiens et maliens (chiffres officiels), les autorités espèrent ainsi faire de la capitale le village Potemkine rêvé des JO. Mais Ouistreham n'est pas Paris. Et il se trouve qu'en Normandie, les projets de cérémonies du 6 juin en ce mois de mars ne sont que très peu officiellement encore révélés.

Philippe Chapron, conseiller régional (RN), a largement participé à l'organisation de bon nombre d'autres cérémonies du D-Day lorsqu'il était directeur du Musée mémorial de la bataille de Normandie à Bayeux (fonction qu'il a occupée pendant 37 ans). Il explique à BV : « À ce jour, les projets sont loin d'être finalisés. Par manque de moyens, dans l'ensemble, les collectivités locales demeurent velléitaires et certains projets prennent déjà l'eau. » Sur les sites dédiés aux festivités qui promettent « une année 2024 forte en émotions [...], une commémoration internationale en présence de chefs d’État, des feux d’artifice géants, des concerts, des parachutages, et des bals », il n'est d'ailleurs nullement question que d'une cérémonie qui n'aura pas de retentissement national pour la ville de Ouistreham et, dans l'ensemble, les programmes ne seront pas communiqués avant les vacances de Pâques. De quoi douter largement de l'exactitude des informations des associations pro-migrants.

Aucune menace à venir, non plus, du côté de Ports de Normandie, malgré les paroles de militants relayées par la presse locale. Là encore, Philippe Chapron, qui justement siège à la commission Ports de Normandie au sein du conseil régional, précise à BV : « Ports de de Normandie est un comité syndical régional qui gère un certain nombre de ports de la région, dont Cherbourg et Ouistreham. Étant juridiquement propriétaire des lieux sur lesquels sont installés les migrants, le comité syndical serait en effet fondé à entamer des démarches pour procéder à l'expulsion. Mais ce n'est pas au programme. » Ce que confirme son directeur Philippe Deiss dans les colonnes de France 3 lorsqu'il déclare aux manifestants : « À ce jour, aucune action [n’a] été entreprise auprès des tribunaux pour demander l’expulsion des occupants, le sujet [n’est pas] à l’ordre du jour du prochain comité syndical. » On ne saurait être plus clair. « Ce n’est d'ailleurs pas les expulser qui va changer la situation déjà fort compromise par plusieurs décennies de laxisme étatique », conclut judicieusement le conseiller régional.

Des associations militantes prêtes à tout

Méconnaissance des dossiers ou mensonge éhontés, les associations ne reculent devant rien pour faire parler d'elles, quitte à instrumentaliser les malheurs des clandestins. Dans ces colonnes, il y a quelques semaines, nous soulignions leur rôle trouble. Jamais avides d'activités, il y a un mois, les mêmes manifestaient contre l'insuffisance des trois blocs d'installations sanitaires installés à contrecœur par Romain Bail, le maire (Horizons), sous astreinte administrative. Fruit d'une bataille judiciaire dans laquelle l'édile a tout tenté pour ne pas créer « un appel d'air », car « en attendant, tout cela coûte à la collectivité et à celles et ceux qui participent, par leurs impôts, à la vie de la communauté et de notre territoire ». Des aménagements jugés encore insuffisants par les militants qui réclament dix douches, dix toilettes et cinq points d’eau répartis en divers endroits pour les 200 Soudanais de Ouistreham. Et promettent de revenir le 15 avril perturber le conseil municipal. La dernière fois, ils avaient tambouriné dans les portes de la mairie et fait usage de fumigènes. Preuve que, décidément, rien n'arrête la propagande immigrationniste lorsqu'elle est « en marche ».

Illustration : https://www.facebook.com/collectifcitoyennesenlutte/

Sabine de Villeroché

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