Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est un amateurisme confondant et mes poules de cristal qui savaient depuis des années que ce moment-là allait arriver en caquètent de plaisir… Enfin de plaisir intellectuel, parce que l’information n’est évidemment pas joyeuse.
C’est la panique dans les Palais. Matignon et Elysée, les gamins se rendent compte qu’ils ont trop dépensé !
Pauvres choupinous… et pauvres de nous !
Ils savaient.
Ils savaient qu’ils dépensaient trop.
Ils savaient qu’en ne sortant du système délirant de fixation européen des prix, l’Etat était obligé avec un bouclier tarifaire hors de prix de payer une différence entre un prix de marché et un prix de production qui n’avait rien à voir. Il suffisait de décider de vendre l’électricité à son prix de production et pas au faux prix de marché.
Ils savaient qu’en confinant alors que la mortalité du Covid était très faible ils allaient faire un « quoi qu’il en coûte » de 300 milliards.
Ils savaient que nous n’avions plus de banque centrale avec l’euro et que la BCE décide des taux et de la politique monétaire que désormais notre pays subit puisque nous n’avons plus notre souveraineté monétaire. Cela veut dire que nous ne faisons plus ce que nous voulons et que les conditions d’endettement dépendent de la BCE, des « autres » et de nos partenaires. Nous ne pouvons plus recourir à notre convenance à la planche à billets.
ils savaient que nous étions sous procédure pour déficits excessifs de la BCE.
Ils savaient que les taux allaient monter.
Ils savaient qu’en montant les taux allaient rendre encore plus coûteux le stock de dette existant et creuser encore plus nos déficits et les dettes futures.
Ils savaient tout cela.
Et vous savez ce qu’ils on fait ?
Rien.
Rien.
Plus de déficits.
Plus de dettes. Encore et toujours.
Aujourd’hui, les gamins « paniquent ». ils convoquent des réunions, demandent aux conseillers, font des PowerPoint avec beaucoup de points mais bien peu de « power ».
Ils sont nuls.
Dépassés.
Et ces vedettes veulent partir en guerre sans obus…
C’est le problème quand on est dirigé par des gosses qui fantasment une réalité qui n’existe que dans leurs désirs et par le prisme du quotidien déformé des palais de la République.
Les ors brillent et aveuglent.
Parfois trop de lumière assombrie les jugements.
Ils font n’importe quoi depuis des années en se prenant pour des cadors, des as et des vedettes.
Le « Burno » écrit des « pornos » au lieu de compter les sous.
Le Professeur Trouposol joue au Rocky Balboa du Palais et se met en scène pour assouvir son nombrilisme et son narcissisme quasi pathologique, joue à la guerre qu’il va aller faire, croyez-moi.
La Mini-stresse de la cul-ture veut transformer le chien du premier ministre en kebab ce qui est très méchant et un tantinet vulgaire.
Quant à la ministre des jeux olympiques elle chante « jaja » de Nakamura avec sa voix de maman calme et d’assistante sociale vous expliquant la vie.
Le ministre des Affaires étrangères sait à peine aligner deux mots ce qui augmente d’autant le talent comparatif de Nakamura qui semble une grande intellectuelle.
C’est un naufrage.
Un effondrement.
Nous allons vers une crise de la dette.
La France est le maillon faible.
Le dossier stratégie du mois sera consacré à l’or et à son utilité pour vous protéger d’une crise de la dette.
La crise de la dette est inévitable.
Aujourd’hui, en fin de journée, une petite agence de notation peu connue la Dominion Bond Rating Service (DBRS) rendra son verdict, et il n’y a aucune raison que les choses se passent bien.
Puis ce sera Fitch et Moody’s, un peu plus tard.
Nous avons « élu » un Mozart de la finance, nous avons un Macronléon sans les victoires qui nous mène à toutes les défaites.
La Bérézina approche. C’est nous. C’est vous, vos enfants, nos enfants, chacune de nos familles qui paieront le prix de ces enfantillages incessants, de cette immaturité. Pas « eux ».
Préparez-vous mes amis. Préparez-vous. Travaillez votre résilience, pour vous protéger, pour protégez ceux que vous aimez et ceux qui vous entourent.
Vous devez comprendre qu’ils sont LE problème et que nous serons tous, humblement, à notre niveau LA solution.
« Les temps difficiles créent des hommes forts, les hommes forts créent des temps faciles. Les temps faciles créent des hommes faibles, les hommes faibles créent des temps difficiles ».
Vous connaissez cette phrase. Il ne faut pas s’arrêter à sa première lecture.
Il faut aller plus loin.
Nous allons vers des temps très difficiles.
Il faut donc vous préparer à des temps très difficiles.
Il faut donc aussi vous préparer à devenir des femmes et des hommes forts !
Il faut préparer vos enfants à devenir des jeunes gens forts, des jeunes femmes fortes.
Forts de valeurs, d’histoires de chevaliers et de princesses, d’engagement, de travail, de sacrifices, forts d’amour et d’altruisme.
Les temps difficiles font des hommes forts… mais on peut aussi commencer maintenant.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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