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« Ils auraient pu y passer comme Thomas à Crépol ! » : une fête à Saint-Martin-Petit (47) tourne au chaos, des jeunes sont pourchassés et braqués par de la “racaille” armée

28/03/2024

Trois des cinq agresseurs d’une trentaine de rugbymen à Saint-Martin-Petit, en Lot-et-Garonne, ont comparu face au tribunal d’Agen. (…)

Les trois prévenus, Fares E, âgé de 19 ans, Imane B, une femme de 25 ans, et Sonia Y., âgée de 30 ans, comparaissaient au motif de « violence aggravée par trois circonstances », pour le jeune homme et de complicité pour ses comparses. (…)

Quelques semaines après, nous avons eu le drame de Crépol, qui a vu la mort de Thomas, un jeune rugbyman, lui aussi. Le traumatisme subi par mes clients est immense.

Bénédicte de Boussac, avocate

Peu importe la nature des armes, il y avait un pistolet, vous participiez à une agression à main armée, préméditée, en réunion. Ces faits sont passibles de 10 ans de prison.

Franck Didier, vice-procureur

Farés E. a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, assortis d’un sursis probatoire.

Les deux femmes, sans qui les trois garçons n’auraient pas pu mener cette expédition, ont été convaincues de complicité active et ont écopé de 8 mois de prison avec sursis.

Ils devront verser 3000€ à chacune de leurs 25 victimes au titre du préjudice moral.

[NdeFDS : au sujet du reste de la bande]. L’un des deux mineurs avait comparu devant le tribunal des enfants, à Agen. Le second comparaîtra prochainement à Bordeaux. Tous deux ont tout juste quelques mois de moins que leur camarade.

À la sortie du palais de justice, les victimes et leurs familles, frustrées, avaient l’impression de n’avoir pas été prises en considération. (…)

Actu.fr

(Merci à Mérovée.)

24/11/2023

(…) La vingtaine d’invités, dont beaucoup sont issus du club de rugby du coin, achèvent leur soirée dans la bonne humeur quand trois inconnus font irruption sur le parking, derrière la salle des fêtes. Sans doute du trafic de drogue, murmure-t-on dans la région. « Une banale remarque de l’un des convives met le feu aux poudres », raconte Sandrine dont le fils était sur place. 

« On va tous vous crever, on va revenir avec des flingues ! » Un quart d’heure plus tard, trois voitures sont sur place. « Trois gars armés ont débarqué avec deux pistolets de type semi-automatique et une scie », poursuit la maman encore sous le choc. Ils sont déposés par une femme plus âgée ; les jeunes peinent à lui donner un âge « car elle est voilée ».

Les jeunes réussissent à s’enfermer dans la salle, sauf deux, dont leur fils. Ils reconnaissent l’un des agresseurs et tentent de lui rappeler leurs années de collège… « Rien n’y fait, le gars menace mon fils avec son arme en l’insultant, gifle son copain en lui collant l’arme sur la tempe, leur ordonnant de balancer celui qui avait eu l’audace de leur demander ce qu’ils faisaient dans le coin. Ils ont vraiment cru qu’ils allaient mourir », raconte cette maman. Un premier appel aux gendarmes n’est pas pris au sérieux. Le deuxième sera plus fructueux. Mais entre-temps, des parents appelés à la rescousse arrivent, interrompant le calvaire de ces jeunes, mineurs pour certains. « Une maman qui a réussi à récupérer des fugitifs s’est même fait courser par les voitures des malfrats en rase campagne. Cela aurait pu finir en drame. »

(…)

Le JDD

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