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Un véritable holocauste, c’est ce que les Américains ont fait subir aux Allemands (Paul Craig Roberts)

Par James Bacque

Jamais autant de gens n’avaient été mis en prison. Le nombre de prisonniers capturés par les Alliés était sans précédent dans toute l’histoire. Les Soviétiques ont fait prisonniers quelque 3,5 millions d’Européens, les Américains environ 6,1 millions, les Britanniques environ 2,4 millions, les Canadiens environ 300 000, les Français environ 200 000. Des millions de Japonais ont été mis en captivité aux États-Unis en 1945, et environ 640 000 autres japonais en Russie.

Dès que l’Allemagne se rendit le 8 mai 1945, le gouverneur militaire américain, le général Eisenhower, envoya un ” courrier d’urgence ” dans l’immense zone qu’il commandait, faisant de l’alimentation des prisonniers par les civils allemands un crime passible de la peine de mort. C’était même un crime passible de la peine de mort que de rassembler de la nourriture en un endroit pour l’apporter aux prisonniers… L’ordre fut envoyé en allemand aux gouvernements provinciaux, leur ordonnant de la distribuer immédiatement aux gouvernements locaux. Des copies de ces consignes ont été découvertes récemment dans plusieurs villages près du Rhin… Le message [que Bacque reproduit] se lit en partie comme suit : “… en aucun cas des vivres ne pourront être rassemblées parmi les habitants du lieu pour être livrées aux prisonniers de guerre. Ceux qui violent ce commandement et tentent néanmoins de contourner ce blocus pour permettre de faire parvenir quoi que ce soit aux prisonniers se mettent en danger d’être fusillés…”.

L’ordre d’Eisenhower a également été affiché en anglais, allemand et polonais sur le tableau d’affichage du quartier général du gouvernement militaire en Bavière, signé par le chef d’état-major du gouverneur militaire de Bavière. Plus tard, il a été affiché en polonais à Straubing et à Regensburg, où il y avait de nombreuses compagnies de la garde polonaise dans des camps voisins. Un officier de l’armée américaine qui avait lu l’ordre affiché en mai 1945 avait écrit que l’intention du commandement de l’armée concernant les camps de prisonniers de guerre allemands dans la zone américaine de mai 1945 à la fin de 1947 était d’exterminer autant de prisonniers de guerre que l’on pouvait se le permettre sans attirer une surveillance internationale. “

… La politique de l’armée [américaine] était de faire mourir de faim les prisonniers [allemands], selon plusieurs soldats américains qui se trouvaient sur place. Martin Brech, professeur de philosophie à la retraite au Mercy College de New York, qui était gardien à Andernach en 1945, a déclaré qu’un officier lui avait dit que “c’est notre politique que ces hommes ne soient pas nourris”. Les 50 000 à 60 000 hommes d’Andernach étaient affamés, vivant sans abri dans des trous dans le sol, essayant de se nourrir d’herbe. Lorsque Brech leur a fait passer du pain par les barbelés, un officier lui a ordonné d’arrêter. Plus tard, Brech leur a donné plus de nourriture, s’est fait prendre et on lui a dit : “Si vous recommencez, vous serez fusillé.” Brech a vu des corps sortir du camp “par des camions”, mais on ne lui a jamais dit combien il y en avait, ni où ils étaient enterrés, ni comment.

… Le prisonnier Paul Schmitt a été abattu dans le camp américain de Bretzenheim après s’être approché du fil pour voir sa femme et son jeune fils qui lui apportaient un panier de nourriture. Les Français ont emboîté le pas : Agnes Spira fut abattue par des gardes français à Dietersheim en juillet 1945 pour avoir apporté de la nourriture aux prisonniers. Le mémorial qui lui est dédié à Buedesheim, écrit par l’un de ses enfants, se lit comme suit : “Le 31 juillet 1945, ma mère m’a brutalement été arrachée sans crier gare à cause de sa bonne action envers les soldats emprisonnés.” L’inscription au registre de l’église catholique dit simplement : “Une personne morte tragiquement, abattue à Dietersheim le 31.07.1945. Enterré le 03.08.1945.” Martin Brech avait regardé avec stupéfaction un officier d’Andernach, debout sur une colline, tirer des coups de feu vers des Allemandes qui s’enfuyaient dans la vallée en contrebas.

Le prisonnier Hans Scharf …. a vu une Allemande avec ses deux enfants se diriger vers un garde américain dans le camp de Bad Kreuznach, portant une bouteille de vin. Elle a demandé au garde de donner la bouteille à son mari, qui était juste de l’autre côté des barbelés. Le gardien a porté la bouteille dans sa propre bouche, et quand elle fut vide, l’a jetée par terre et a tué le prisonnier de cinq balles.

…. De nombreux prisonniers et civils allemands ont vu les gardes américains brûler la nourriture apportée par les femmes civiles. Un ancien prisonnier l’a décrit récemment : “Au début, les femmes de la ville voisine ont apporté de la nourriture dans le camp. Les soldats américains ont tout pris aux femmes, ont tout jeté sur un tas qu’ils ont aspergé [d’essence] et ont tout brûlé.” C’est Eisenhower lui-même qui a ordonné que la nourriture soit détruite, selon l’écrivain Karl Vogel, qui était le commandant du camp allemand nommé par les Américains le camp 8 à Garmisch-Partenkirchen. Bien que les prisonniers n’eussent que 800 calories par jour, les Américains détruisaient la nourriture à l’extérieur du camp.

James Bacque, Crimes and Mercies: Le destin des civils allemands sous occupation alliée, 1944-1950 , p. 41-45, 94-95.

 Source : PaulCraigRoberts.org

Via : https://russia-insider.com/en/history/holocaust-was-what-americans-did-germans/ri25872

Traduction Avic – Réseau International

https://reseauinternational.net/un-veritable-holocauste-cest-ce-que-les-americains-ont-fait-subir-aux-allemands-paul-craig-roberts/

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