Le 17 mars 2019, Place Stanislas à Nancy, 3 militants identitaires avaient déployé une banderole avec l'inscription "Ici c'est Nancy pas l'Algérie".
Ils avaient également scandé "One, two, three, retourne dans ton pays" face aux manifestants algériens rassemblés contre le régime du président Bouteflika.
Les activistes avaient alors été arrêtés et placés 24 heures en garde à vue pour cette action pacifique.
Le maire de Nancy Laurent Hénart (Mouvement radical) avait réagi en félicitant ces « sanctions exemplaires ».
Leur action visait à rappeler que Nancy est une ville française et que ceux qui contestent le régime de Bouteflika devraient, selon eux, retourner en Algérie.
L’objectif était donc de dénoncer le principe de la double-nationalité, l’allégeance de milliers de personnes présentes sur le territoire français à un pays tiers, et plus largement l’immigration massive.
Le tribunal de Nancy a requis 5 mois de prison avec sursis, 300 euros d’amende chacun et un stage de citoyenneté à l’encontre des 3 activistes, leur reprochant une violation de domicile (un balcon) et l’apposition d’une enseigne sur un monument historique.
L’ASLA soutient les 3 militants lorrains en mobilisant ses avocats dans le cadre du procès.
La liberté d’expression doit être défendue dans cette affaire dont le verdict sera rendu demain.
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