Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Aujourd’hui je vais faire mon « coming-out ».
Je suis de gauche.
Je suis totalement, viscéralement de gauche. Vous allez me dire quel est le rapport avec la pénurie de médicaments et la « gauchitude » de Charles ?
Vous savez pourquoi ? Parce que je suis très sensible à la souffrance des autres. On appelle cela empathie. Je pense que lorsque l’un d’ente nous chute, nous devons lui tendre la main. Je pense sincèrement, viscéralement, que ce qui définit fondamentalement une société et son degré d’avancement de « civilisation » diraient certain, c’est sa manière de prendre soin des plus faibles, des plus fragiles, des « sans défense ». Alors, oui, je suis de gauche.
Pour autant, je ne suis pas socialiste.
« Le problème avec le socialisme est que vous finissez un jour par avoir dépensé tout l’argent des autres ».
Mais encore plus grave…
« Il n’existe pas de socialisme sans danger. Si c’est sans danger ce n’est pas du socialisme. Et si c’est du socialisme ce n’est pas sans danger. Le chemin du socialisme nous entraîne vers le bas, vers moins de liberté, moins de prospérité, nous abaisse vers plus de confusion, plus d’échec. Si nous le suivons à destination, nous mènerons ce pays à la ruine. »
C’est ainsi que nous n’avons plus de médicaments, que nous, en France, dans cette France « développée » de l’an 2024, cette France qui fait la guerre à la Russie avec un professeur Trouposol à sa tête et un « Mozart » de la finance à Bercy qui veut mettre l’économie russe à genou, nous n’avons plus de médicament dans nos officines.
C’est la pénurie.
Le socialisme c’est toujours la pénurie.
Il se termine toujours dans un drame.
Toujours.
L’égalitarisme mène toujours à la ruine et à la dictature.
« Nous croyons qu’ils devraient être des personnes. Nous sommes tous inégaux. Personne, grâce au ciel, n’est pareil à un autre, contrairement à ce que peuvent prétendre la plupart des socialistes. Nous croyons que chacun a le droit d’être différent mais pour nous chaque être humain est d’une importance égale. »
Je suis de gauche parce que je crois sincèrement que chaque être humain à une importance égale, mais je ne suis pas socialiste parce que je crois à la nécessité des inégalités pour maintenir la liberté et la diversité !
L’égalité est une dictature qui écrase toute diversité et toute liberté. Si nous sommes tous égaux alors… nous sommes tous pareil, et quand on est tous pareil, il n’y a plus aucune liberté, plus aucune différence.
Je suis donc de gauche mais pas socialiste.
Je ne suis pas socialiste, parce que cet ersatz de doctrine politique est faisandée.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils confondent égalitarisme et égalité des droits et des devoirs.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils confondent assistanat et juste solidarité et nécessaire entraide.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils nient la différence et la liberté au nom de la dictature de l’égalitarisme et d’une fausse justice sociale.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils pensent que l’Etat « magique », avec une pensée » magique » et de l’argent « magique » peut fantasmer un monde et s’abstraire du réel.
Je ne suis pas socialiste, parce que le réel revient toujours au galop et que quand le réel revient ce ne sont pas les riches socialistes du portefeuille à droite et qui habitent la rive gauche qui souffrent. Non ce sont les petits, les sans-grade, les fragiles.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils font la générosité avec l’argent des autres sans vergogne et jamais avec le leur refusant la vraie générosité pour eux et l’imposant aux autres.
Je ne suis pas socialiste, parce qu’ils pensent qu’ils peuvent, dans un monde ouvert à tous, dans un monde où il y a la libre circulation des biens et des marchandises, encadrer et fixer les prix des médicaments.
Ils pensent ces imbéciles, parce qu’ils sont « l’Etat » qu’ils peuvent dire aux laboratoires pharmaceutiques, « votre boîte je l’achète à 1 euro » et le Labo répond, pas de problème, je vais la vendre aux Hongrois, parce que là-bas, à 10 euros, « hongrois que c’est pas cher quand même »… ou aux Tchèques avec provisions et pas aux chèques sans provision de l’Etat français.
Alors nous n’avons plus de médicaments.
Nous avons une pénurie de médicaments.
Pas parce que les usines à médicaments ne produisent plus.
Il n’y a aucune pénurie de médicaments en Hongrie ou en Tchéquie, des anciens pays camarades des républiques bien socialistes. Ils y ont passé 70 ans dans la félicité socialiste.
Il y a une pénurie de médicaments en France.
La France, ce pays si brillant, si merveilleux, qui est devenu la… Corée de l’Ouest.
En Corée de l’Ouest on ne peut plus se soigner et pourtant, tout cela coûte un pognon de dingue.
Alors après 40 ans de socialisme et d’économie administrée socialiste nous sommes dans le mur.
Nous sommes ruinés.
Nous ne pouvons même plus nous soigner.
Nous ne redresserons pas notre pays en faisant encore plus d’économie administrée et de socialisme, mais en faisant l’inverse.
En redonnant de la liberté, en développant l’autonomie des gens, la responsabilité individuelle, en étant ambitieux pour tous nos enfants, en nous occupant de nos fragiles et de nos malades, et en exigeant des bien portants qu’ils fassent tous leur part.
Nous redresserons ce pays en remettant du bon sens et en n’oubliant pas la nécessaire, l’indispensable humanité qui doit présider à toute action politique avec un programme simple.
Assurer la paix. Remplir les gamelles.
Si vous entendez ce message, vous êtes la résistance.
Pour terminer, les citations en gras et en italiques sont de Margaret Thatcher et l’Angleterre dans laquelle elle arrive au pouvoir ne marchait plus. Plus rien ne fonctionnait. Elle avait une pensée très juste par bien des égards, bien loin de la détestation de bon ton en France. Pour autant, je crois, quand même qu’elle a oublié une partie de tout programme politique; le « remplir les gamelles ».
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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